mercredi 5 août 2015

Le québécois « frileux »

Suite à mon récent blog sur « la radicalisation des péquistes », un internaute m’a fait part de son commentaire. Malheureusement, ce dernier ne tenait pas compte de l’argumentation de mon blog mais plutôt de l’auteur. J’ai remarqué souventes fois dans le passé que c’est souvent le cas dans les échanges politiques avec mes compatriotes. On oublie le message pour s’en prendre au messager.

Le critique rejetait mon argumentation parce qu’elle venait d’un « fédéraliste » il ne discutait pas du fond. Oui, c’est vrai, j’aime le Canada et veux le conserver pour mes descendants. Il me qualifia aussi d’être un des « québécois frileux des années 1970 » qui ont voté NON aux référendums québécois sur la séparation du Québec.

Nous serions « frileux » à cause de la peur que nous aurions de perdre ce que nous avons «acquis compte tenu de l'énergie dépensée à gagner du terrain petit à petit sur la mainmise du Dominion anglais sur cette partie du territoire canadien qui leur rapporte beaucoup depuis cent ans et plus ».

Il est vrai que depuis la bataille sur les plaines d’Abraham à Québec, le 13 septembre 1759, qui marqua le début de la conquête britannique et la fin du régime français en Nouvelle France, un grand chemin a été parcouru pour la reconquête de nos droits et libertés démocratiques. Jamais, ceux qui nous ont précédés, tout comme nous, ont lâché la lutte et le résultat est qu’aujourd’hui, nous sommes, au Canada, un peuple français, fier, solide, et qui prend de plus en plus sa place, dans tous les domaines, dans toutes les provinces  particulièrement au Québec et ce n’est pas fini. C’est irréversible.

Des centaines, sinon des milliers, de jeunes comme moi, issus des années ’30, ont fait eux aussi leur part dans cette progression du bienêtre et du pouvoir des Canadiens français. J’ai toujours collaboré avec mes compatriotes pour faire avancer la cause. J’ai eu la chance d’être éduqué par de bons professeurs des communautés religieuses des Frères du Sacré-Cœur et des Frères des Écoles chrétiennes, deux communautés dédiées à l’enseignement et à la formation de jeunes québécois. Ils nous ont bien enseigné l’histoire du Canada et nous avons appris les difficultés auxquelles les francophones ont dû faire face tout au long de leur histoire depuis la conquête pour défendre leur langue et leur religion et démontrer leur détermination pour assurer le développement futur de notre nation. Nous devenions motivés pour faire de même. Et, c’était comme ça partout où les Canadiens-français vivaient, que ce soit au Québec, au Nouveau-Brunswick, en Ontario, au Manitoba, en Saskatchewan au Yukon et ici et là dans les autres provinces.

J’étais déterminé à faire ma part et je suis devenu membre de l’ordre secret de Jacques Cartier (OJC), souvent appelé « la patente ». Il  était voué à la défense de la nation canadienne-française partout au Canada et à l’avancement de ses intérêts par l’entremise d’une élite militante qui infiltrait autant l'administration gouvernementale que les entreprises privées.

Au Québec, l'un des objectifs des membres de l'OJC était également de lutter contre l'influence des loges maçonniques et des orangistes qui moussaient leurs candidats et leurs idées pour la gouverne de la province et le contrôle des affaires.

Parmi les résultats de l’OJC, il y eut : la première élection d’un gouvernement francophone au Nouveau-Brunswick, la nomination d’un très grand nombre de haut-fonctionnaires francophones à Ottawa, la fondation des clubs Richelieu, le bilinguisme sur la monnaie canadienne et les formulaires d’assurance-chômage, des émissions de radio en Français diffusées à Radio-Canada d’Halifax aux Rocheuses, des services en Français, dans les compagnies d’utilité publique (chez Bell Canada, entre autres), ainsi que de nombreuses nominations d’ecclésiastiques francophones au lieu d’irlandaises qui étaient anglophones dans des écoles et des paroisses à travers le pays, etc…

L’Ordre créa aussi la Ligue d’achat chez nous, qui favorisa l’achat local et permit à de nombreux commerçants de survivre. Elle a été dissoute en 1965 avec la venue de la révolution tranquille et le débat sur la séparation du Québec. Puis, j’ai joint les chevaliers de Colomb et la Société St-Jean Baptiste de Montréal.  Partout nous avons combattu pour l’avancement des nôtres.

Par ailleurs, j’ai été président de la Chambre de Commerce des jeunes de Montréal, après y avoir œuvré cinq années durant lesquelles nous avons créé une Université Populaire pour permettre aux jeunes gens de Montréal de rencontrer des personnages importants, de notre société, qui avaient réussi dans leur vie professionnelle ou d’affaires, au rythme de cinq sessions par semaine, afin qu’ils puissent les écouter, réfléchir et apprendre d’eux à se préparer à la vie pour réussir. Nous avons aussi rencontré, entre autres, annuellement les premiers ministres (PM) du Canada et du Québec pour la présentation de mémoires relatifs à l’avancement de Montréal, du Québec ou de notre société. Lors de ma présidence, j’ai eu l’occasion de présenter les mémoires au PM John Diefenbaker sur le sujet du port de Montréal et au PM Maurice Duplessis pour la mise sur pied d’un conseil d’orientation économique au Québec. J’ai été aussi vice-président national du mouvement, ce qui m’a permis de rencontrer des membres Jeune Commerce (Jaycees) de toutes les parties du Canada.  

Plus tard, avec des amis, je créai le club Richelieu Lasalle, y œuvrai 3 ans avant de devenir son président. En plus de recevoir des conférenciers importants et aider les colonies de vacances de jeunes, nous avons contribué à la formation des Clubs Richelieu en France. Ce fut un succès, et le président Charles De Gaulle, quelques années plus tard, invita cinq de nos membres à diner à l’Élysée pour souligner le succès de cette entreprise.

J’ai été co-président de Canada 125, pour marquer le 125ième anniversaire du Canada. J’ai eu à cette occasion l’opportunité de traverser plusieurs fois le pays et de rencontrer un grand nombre de Canadiens et Canadiennes de toutes origines, particulièrement les francophones. J’ai pu ainsi apprécier et connaître davantage leur mode de vie, leurs espoirs et comprendre encore mieux le formidable pays qu’est le nôtre et l’importance de notre présence dans le pays.

J’ai été témoin de l’importante transformation politique de mon pays. J’ai constaté l’avancement des francophones et toute la place qu’occupe la francophonie aujourd’hui. Cela doit continuer. Et c’est en voyageant partout dans le monde, que j’ai constaté et compris la beauté, la richesse, la grandeur de l’exceptionnel pays qu’est le nôtre et les opportunités qu’il offre.

Malgré tout, aujourd’hui, certains Québécois veulent encore détruire le Canada en séparant le Québec de l’ensemble canadien. En réalité, ils veulent redonner aux Canadiens Anglais tout le pays, sauf le Québec. Ils veulent construire un nouveau pays, le Québec, et établir une frontière près de la ville de Rigaud située à 30 km de Montréal alors qu’elle est actuellement à 5 022 km de la métropole (200 milles à l’ouest de Vancouver dans le Pacifique). Où est l’erreur ?

Et qu’adviendra-t-il du million et plus de francophones qui y vivent et y progressent ? Est-ce que l’on veut qu’ils retrouvent le même sort que le million de francophones qui ont émigré au Nord-Est américain dans la seconde moitié du XIX siècle pour travailler dans les filatures et qui ont été totalement assimilés ? Veut-on le même sort pour les francophones hors-Québec ? Veut-on diminuer ainsi le nombre de parlant français en Amérique ? Pourtant plusieurs sont des membres de nos familles, ont les mêmes ancêtres que nous, le même sang, la même origine, la même langue, la même religion. Soudainement, on veut me faire renier mon pays, me faire oublier ses gens qui sont comme moi ? Pour faire quoi ? Pour décider seul de tout ? Mais, c’est une bataille du passé que nous avons déjà gagnée !

On critique le gouvernement d’Ottawa prétextant que les francophones n’ont pas une voix suffisante pour influencer le pays. C’est vrai en partie, mais ce n’est que momentané sous Harper. On semble oublier que les québécois Trudeau, Chrétien, Martin et Mulroney furent tous PM du Canada et qu’avant eux, il y a eu Louis-Saint Laurent et Wilfrid Laurier. Que chacun avait dans son cabinet un grand nombre de ministres influents du Québec. Durant ces années, ce sont les Québécois qui ont le plus influencé la politique canadienne.

Depuis l’élection de Wilfrid Laurier au poste de PM en 1891, le poste de PM du Canada a été occupé durant 48 ans par un anglophone venant,  de façon générale d’une province hors-Québec et 58 ans par un francophone originaire du Québec. Et, nonobstant ce clair avantage, il y a des séparatistes qui affirment hautement que les francophones n’ont rien à dire au pays. Ils ont la vue ou la mémoire courte, c’est le moins que l’on puisse dire.

Pour eux, évidemment, tous ces PM issus du Québec furent des traitres à la cause des Québécois et des vendus aux anglophones du Canada. Eh bien, moi, je dis, que ce sont ces Canadiens-français qui ont fait le Canada d’aujourd’hui et ce sera toujours de même. Actuellement, deux des trois partis fédéraux principaux ont à leur tête un Québécois.

Les séparatistes disent que tout doit être décidé au Québec par des Québécois pour les Québécois et se servent de cet argument pour vouloir détruire le Canada. Eh bien, dans le passé, ce qui fut décidé pour le Canada le fut en majeure partie du temps par des Québécois. Et partout dans le monde, on affirme que le Canada est le meilleur pays du monde. Pas mal, pour un certificat d’appréciation de bonne administration pour le travail des nôtres.

Nous, les Québécois ne manifestons pas une prudence excessive dans nos actions et nos décisions. Nous sommes des avant-gardistes réalistes. Nous sommes des combattants pour la bonne cause. Nos ancêtres ont été des passionnés, des hommes et des femmes courageux, qui ont traversé par monts et par vaux ce pays pour le bâtir malgré toutes les tempêtes. Il est à nous. Autant à nous qu’à nos concitoyens anglophones.

Nous ne sommes pas de la race des frileux pour laisser notre pays aux autres.    

Claude Dupras

20 commentaires:

Anonyme a dit…

Bravo Claude,effectivement les frileux sont ceux qqui se replient sur eux-memes pour une cause qui n'a plus sa place en2015.Nous avons tous les éléments pour partciper au développement dece pays,a nous de les utiliser et arrêtons de pleurer sur notre sort.
Jean-Guy,Saguenay

Mde G a dit…

Bravo!!
A++
M

Jacques B. a dit…

Excellente réplique Mr Dupras.

Félicitations!

JB

Dany L. a dit…

Pas mal comme texte mais la majorité des Francophones ne veulent pas se séparer du Canada mais seulement être bien représenté

DL

M deG a dit…

Tu avais déjà oublié le 'Crois ou meurs' de ces gens incultes, mon bon ami..
Ne lâches surt‎out pas!! Tu nous manquerais dramatiquement !!
A++
M

Patrick C. a dit…

D'emblée, je suis flatté que vous évoquiez ma réponse

Vous me taxer d'ignorer l'argumentation de votre propos et de ne répondre qu'à vous. Il me faut vous souligner que les deux sont indissociables dans la mesure où vous évoquez aussi votre perception de l'attitude et le vocabulaire de Monsieur PELADEAU.

Je persiste a trouver dépassée votre opinion sur le sujet.

De plus pour justifier "le droit de cuissage" réclamé en permanence par les Canadiens Anglo-saxons sur notre société Québécoise jeune et fleurissante, vous évoquez encore et toujours comme la majorité des Québécois de votre génération la perte des troupes Françaises dans les plaines d'Abraham, ce qui n'intéresse plus un seul de nos contemporains pour essayer de comprendre des Fédéralistes de souche comme vous.

De surcroît, vous nous faites état avec insistance de votre CV de bon citoyen Canadien Français pour souligner votre double appartenance ce que les Québécois comme moi refusons catégoriquement. Les Canadiens anglophones ne soulignent jamais eux, leur langue ni leur origine lorsqu'ils se présentent quelque part !

Moi, je suis un Français de naissance arrivé au Québec le 14 septembre 1965, marié à une Québécoise, j'ai bataillé dur pour me faire ma place parmi vous à l'époque : D'abord chez "Berlitz" où j'ai eu la chance d'enseigner les rudiments de la langue Française au candidat de l'opposition Monsieur ROBERT STANFIELD tant à Montréal qu'à Ottawa et qui fut d'ailleurs Premier Ministre du Canada quelques mois seulement, puis comme vendeur d'assurance-vie ( du porte à porte à Verdun justement) pour une compagnie d'assurance connue par son siège social en forme de pyramide à Montréal et qui s'est empressée de déménager avec les camions de la B..!!! à Toronto dans la nuit avant le 1er référendum. Le lendemain je n'avais plus de "job" ni de commissions.

Je vous souligne aussi que j'ai acquis la nationalité Canadienne en 1972 avec serment de fidélité à la couronne d'Angleterre devant Madame la juge LAPORTE.

Aujourd'hui, j'ai deux enfants et six petits enfants au Québec et tous ces citoyens QUEBECOIS parlent les deux langues parfaitement.

Monsieur Dupras, vous gardez bien sûr mon intact respect, mais laissez-moi vous dire que vous faites erreur. Si la langue Française est sauvée sur notre planète ce sera par les Québécois qui aiment et respectent leur langue et qui la défendront "becs et ongles" contre quiconque, comme je le fais.

Je pense qu'il faut montrer ce dont on a besoin pour vivre dignement mais, cela ne s'exprime pas impérativement comme cela est fait depuis des décennies, avec des circonvolutions verbales totalement obsolètes expliquant sans succès que le Canada et le Québec n'ont aujourd'hui plus grand chose en commun mise à part la haute considération et le respect de chacun, l'un pour l'autre.

Respectueusement vôtre

Patrick

Claude Dupras a dit…

Pour votre information M. Stanfield ne fut jamais PM du Canada. J'ai été son principal organisateur au Quebec durant son règne à la tête du PPC. Il a vraiment fait des progrès impressionnants dans son apprentissage du français au point que nous avons organisé au canal 10 une émission en direct "Rendez-vous avec Stanfield" avec un groupe de québécois dans laquelle il répondait à toutes les questions sans traducteur. Je ne me rappelle pas cependant de vous avoir rencontré et j'aimerais bien que vous me rafraîchissiez la mémoire.

Quant à votre nouveau commentaire, Je ne le partage absolument pas. Quant à votre point de vue, c'est comme une vue froide de l'extérieur où les prémisses manquent.

Claude

Claude Dupras a dit…

Vous dites défendre la langue française. Bravo mais ne diminuez pas les efforts des autres. Par exemple, dans le Jeune Commerce national nous avions la traduction simultanée à toutes nos réunions. Nos prédécesseurs et nous avons fait campagne pour implanter la traduction simultanée au Parlement. Et finalement, c'est Diefenbaker qui l'a fait voter.

Claude

Paul Gr a dit…

Une brève note d,appréciation pour votre blog et vos commentaires, que je partage.

Paul G

Gaston T. a dit…

Message messager reste que le texte vient du même....

Comme Duceppe qui s'apprête à rentrer dans le mur une seconde fois .....

Dur à comprendre

Gaston T.

Pierre C. a dit…

Claude quel connaissance tu as de notre pays et des gens qui l’ont façonné. Je ne connaissait pas l’existence de l’OJC. Bravo. Pierre

SBR a dit…

Magnifique votre réponse, merci, vos articles sont toujours très intéressants et je me permets de les transmettre à mes internautes SBR.

Marc R. a dit…

Une correspondante me fait parvenir cc de votre blog régulièrement. J'ai bien aimé celui du québécois frileux.

Natif du nord de l'Ontario, études secondaires au petit Séminaire St Michel à Rouyn, Gradué en philo en 69 à l'U. Ottawa... comme vous très actif dans les orgs françaises en Ontario, président de mon club Richelieu Embrun (je l'ai été en 85 aussi)... je fais partie des 620,000 franco-ontariens dont vous parlez.

Pour me régaler, il m'arrive de relire Le bâillon... tranquille (Humour péquisticide interdit!) d'Amédée Gaudreault, que mon oncle Jean Belleau m'a donné avant de décéder il y a une dizaine d'années.

Alors, je vous prie de m'ajouter à votre blog.

Marc R
Embrun On

Seriez vous disponible pour venir donner une conférence au Club Richelieu Embrun? Et peut-être aussi à la même occasion au petit groupe de l'Association Canada-France... soit au début de septembre ou bien vers la fin octobre?

André C. a dit…

Bonjour Claude,

Je suis tout à fait d’accord sur votre texte concernant PKP. J’ai aussi lu avec intérêt sur vos convictions politiques. Je crois que celles-ci n’ont pas nécessairement influencé votre texte qui est très honnête. N’étant plus un très fervent ni militant séparatiste je suis un peu dans les limbes. J’ai bien compris vos choix politiques et je les respecte.

André Cé

Claude Dupras a dit…

Bonjour Marc R.

Merci de vos remarques positives.

Je suis heureux que vous vous prononciez sur mon texte car le sujet et le sort des Canadiens -français hors Québec me touche particulièrement. J'ai toujours été fort admiratif de ce qu'ils font pour conserver leur langue et leur coutume.

Merci de votre invitation mais je suis à l'extérieur du Canada jusqu'en novembre.

J'ajoute avec plaisir votre nom à ma liste de diffusion de mon blog.

Veuillez le transmettre à tous vos amis leur demandant de faire de même et de le commenter. Plus nous serons à écrire sur ce sujet plus les Québécois réaliseront votre importance dans notre pays. Les médias sociaux deviennent un outil important pour vous faire reconnaître et apprécier.

Cordialement

Claude Dupras

Louis D. a dit…

Bonjour Claude,
J'ai lu avec intérêt ton plus récent blogue au sujet de notre place dans le Canada et j'ai pensé que cet article, publié aujourd'hui dans le Devoir, t'intéresserait.
Je te souhaite une bonne journée et espère te lire encore longtemps. J'apprécie au plus haut point que tu partages ainsi ta vision du monde, elle-même enrichie de l'expérience de toute une vie. C'est un cadeau extraordinaire pour ceux qui te lisent.
Encore merci!
Louis D.
http://m.ledevoir.com/#article-446971

André D a dit…

Le québécois « frileux »
Bravo et Merci pour ce que tu nous écrits provenant de ton blog politique
André D.

Roger C. a dit…

Bonjour Claude,
Bravo. C'est à
peu près le temps que le peuple québécois sache la vérité.
Salutations,
Roger C

Jean P. a dit…

Bonjour. Superbe texte que je fais circuler à mes contacts. Je suis entièrement en accord avec votre position. De plus, je crois qu’avec les années,nous avons appris de la culture anglaise, nous avons évolué et nous avons également influencé un changement d’attitude à notre égard d’un très grand nombre d’anglophones et d'alophones. Nous devrions être fiers de ce que nous sommes devenus . Le Canada est un pays superbe ou il fait bon vivre et nous sommes les artisans et non les victimes de ce succès.
merci
jean p

Anonyme a dit…

Les séparatiste veulent détruire le canada? Non dsl je suis un séparatiste et je veux PROTEGÉ le quebec...Nous sommes la province la plus endetter et la deuxieme en population ses pas logique.. On ce fait arnaqué je prefere un pay riche plutot qu'une province pauvre...les anglais ont encore plus peur que nous d'etre independant...je veux protegé nos enfant notre identité notre fierté nos famille notre culture.Notre nation va finir assimillé. Nous sommes unique.. Nous avons le droit d'exister et d'etre maitre de notre destiné. Vous oublié le passé vous niez le passé je me souvien de la deportation des acadiens un vrai massacre un genocide... Vous n'avez simplement pas les valeurs morales au bon endroit j'envie les americain pour une chose leur patriotisme... Ils ont eux la solidarité pas l'individualisme! Oui les federalistes n'ont pas de dignité! Je suis fiere d'etre separatiste au moin je suis pour mon peuple a moi pas pour un peuple qui nous a envahi ses ridicule...completement imbécile ou est l'intégrité moral le sentiment d'appartenance. Un idealisme prôner par toutes les nation mais pas pour nous? Vous preferé que ce soit maman anglaise qui gere notre portefeuille? Cest comme si les quebecois voudrait rester chez maman jusqu'a 35 ans peur d'etre independant! La liberté est la valeurs universelle et je veux que mon peuple soit libre...