tag:blogger.com,1999:blog-47158748429104772382024-03-05T10:22:47.685-05:00Le blog politique de Claude DuprasPour mieux comprendre les enjeuxUnknownnoreply@blogger.comBlogger468125tag:blogger.com,1999:blog-4715874842910477238.post-15496015086907187832020-01-17T16:21:00.000-05:002020-01-17T16:23:16.516-05:00Non à Jean Charest, Non!<br />
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12pt;">Enfin, on
connait la vérité sur l’homme politique Jean Charest et ses combines de
financement.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12pt;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Jean Charest
a été ministre conservateur du Canada puis chef du Parti Libéral du Québec. Il
est un homme politique d’envergure qui a un bilan remarquable. Et maintenant,
il veut devenir le chef du Parti Conservateur du Canada. C’est légitime de sa
part car il est prêt intellectuellement et a l’expérience pour bien remplir
adéquatement ce poste. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Je m’oppose
à Jean Charest. Ma firme d’ingénieurs-conseils a souffert sous Jean Charest. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">J’ai joint
une firme d’ingénieurs à ma sortie de Polytechnique et, à ce moment-là, elle
comptait 7 employés et réalisait des projets importants comme l’agrandissement
de l’Hopital Notre-Dame de Montréal, sur lequel j’ai travaillé pour mon premier
boulot. C’était un travail important. Après deux ans, le patron décéda, et face
à cette situation, son fils et moi avons pris la relève en créant une nouvelle
firme. L’expérience de notre entreprise dans les hôpitaux nous aida de
décrocher de nouveaux mandats hospitaliers, via les conseils d’administration
de ces institutions, tels celui du 1er hôpital Champlain de Verdun, de
l’agrandissement de l’Hopital du Christ-Roi de Verdun, de l’hôpital Charles
Lemoyne de la rive-sud, de l’Hôpital Bellechasse, de l’hôpital St-Michel et de
l’hôpital Ste Justine. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">A ma
retraite, ma firme comptait une quarantaine d’employés. Elle aurait pu être
beaucoup plus importante mais Jean Charest et le financement de son parti était
dans mon chemin. Nous n’avions pas de contrat du gouvernement du Québec, sauf
l’agrandissement de l’hôpital de Ste-Eustache pour lequel notre firme avait été
choisie par le conseil d’administration, malgré notre bonne expérience, car
nous avions refusé de jouer le jeu du trésorier du parti. « Tu veux un contrat,
verse un tel montant à la caisse du Parti ». Et pas de petits montants. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Un jeune
collègue ingénieur créa une nouvelle firme et assoiffé de contrats joua
bêtement le jeu du collecteur de fonds du Parti Libéral. C’est à coups de 100 000$
qu’il contribua. Il obtint d’innombrables contrats dont de longues sections
d’autoroutes, même s’il n’avait jamais fait les plans et devis pour construire
une ruelle. Sa firme devint importante rapidement. Il engagea et engagea, loua
et loua des espaces de travail pour ses employés sans compter les autres
dépenses fort importantes telle l’informatique. Je lui ai dit un jour : « tu ne
sais pas compter, tu donnes tes profits, un jour ça va te rejoindre car un
contrat c’est long à terminer complètement, à se faire payer et un bureau ça
coûte cher. ». Il a comparu devant la Commission Charbonneau. Son jeu a été
dévoilé. Il a été accusé, est devant la cour et le sera longtemps. Il risque la
prison. Sa firme est disparue et ses centaines d’employés et contrats ont été
divisés parmi quelques firmes. Et ce n’est pas le seul qui a profité et
souffert de ce système véreux de collecte de fonds électoraux. C’est aussi ça
le gouvernement Charest. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Aujourd’hui,
Jean Charest vise la direction du Parti Conservateur du Canada. J’ai été
longtemps membre actif de ce parti sous la direction de Joe Clark et Brain
Mulroney. Il me tient à cœur. Et je connais l’importance de la collecte de
fonds pour défrayer les dépenses d’un parti politique. Mais il y a des règles
élémentaires à respecter et le « Fonds PC du Canada », dont j’ai été jadis
vice-président du conseil d’administration, sait bien faire les choses. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Je dis ¨Non¨
à Jean Charest. Le PCC est un grand parti qui a rendu de grands services au Canada
et peut en rendre davantage dans le futur. Il n’a pas à être entaché par le
passé de son nouveau chef et n’a pas à risquer d’être amené dans le même
chemin. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Claude
Dupras<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span><o:p></o:p></div>
<br />Unknownnoreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-4715874842910477238.post-60182276918702357272019-03-11T15:34:00.004-04:002019-03-11T17:10:36.594-04:00L'affaire SNC-Lavalin, une affaire canadienne des plus importante.<br />
<div class="MsoNormal" style="background: white; line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #1d2129;"><span style="font-size: large;">Une nouvelle importante en rapport avec
l'affaire SNC-Lavalin vient d'être émis:</span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #1d2129;"><span style="font-size: large;">
<!--[if !supportLineBreakNewLine]--><br style="mso-special-character: line-break;" />
<!--[endif]--><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm;">
<i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="color: #1d2129;"><span style="font-size: large;">"OTTAWA
- Un organisme international a annoncé lundi qu'il surveillait les allégations
selon lesquelles le premier ministre Justin Trudeau et son bureau auraient
tenté de s'immiscer politiquement dans les poursuites contre SNC-Lavalin, qui,
si cela est vrai, pourrait mettre le Canada en violation d'un accord
multilatéral de lutte contre la corruption.<br style="mso-special-character: line-break;" />
<!--[if !supportLineBreakNewLine]--><br style="mso-special-character: line-break;" />
<!--[endif]--><o:p></o:p></span></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm;">
<i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="color: #1d2129;"><span style="font-size: large;">L'Organisation
de coopération et de développement économiques, qui regroupe les États-Unis, le
Royaume-Uni, la France et d'autres pays, a annoncé lundi qu'elle
"surveillerait de près" les enquêtes sur l'affaire SNC-Lavalin menées
par le comité de la justice de la Chambre des communes et le commissaire
fédéral à l'éthique.<br style="mso-special-character: line-break;" />
<!--[if !supportLineBreakNewLine]--><br style="mso-special-character: line-break;" />
<!--[endif]--><o:p></o:p></span></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm;">
<i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="color: #1d2129;"><span style="font-size: large;">«Ces
processus sont encourageants pour le Groupe de travail de l'OCDE sur la
corruption, qui note que les autorités canadiennes insistent sur le fait qu'ils
sont transparents et indépendants», lit-on dans un communiqué. "Le groupe
de travail reconnaît la volonté du Canada de le tenir pleinement informé de
l'évolution des travaux, y compris lors de sa prochaine réunion en juin
2019."<br style="mso-special-character: line-break;" />
<!--[if !supportLineBreakNewLine]--><br style="mso-special-character: line-break;" />
<!--[endif]--><o:p></o:p></span></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm;">
<i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="color: #1d2129;"><span style="font-size: large;">L’ancienne
procureure générale, Jody Wilson-Raybould, continue de poser des questions,
affirmant qu’elle faisait face à des pressions inappropriées et à des « menaces
voilées » pour empêcher des poursuites pénales contre la firme montréalaise
d’ingénierie, accusée de corruption et de fraude pour faciliter les affaires en
Libye sous l’ancien dictateur Muammar Ghadafi<o:p></o:p></span></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="color: #1d2129;">Dans
l’état actuel des choses, le cabinet fait l’objet de poursuites et d’une
possible interdiction de soumissionner pour des contrats publics au Canada
pendant dix ans. Trudeau a affirmé qu'il recherchait des emplois canadiens en
discutant de l'affaire avec Wilson-Raybould et qu'il n'avait admis aucun acte
répréhensible"</span></i><span style="color: #1d2129;"><br style="mso-special-character: line-break;" />
<!--[if !supportLineBreakNewLine]--><br style="mso-special-character: line-break;" />
<!--[endif]--><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #1d2129;"><span style="font-size: large;">Nos grands journalistes et Conrad Black
peuvent donner les interprétations qu'ils veulent de l'affaire SNC-Lavalin mais
c'est avant tout une question de corruption par de l'ingérence politique au
plus haut niveau de notre gouvernement canadien. <br style="mso-special-character: line-break;" />
<!--[if !supportLineBreakNewLine]--><br style="mso-special-character: line-break;" />
<!--[endif]--><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><span style="color: #1d2129;">Je le dis et répète depuis le début et voilà
que l'OCDE agissant selon les règles gouvernementales mondiales réagit. Cela va
placer le PM Trudeau dans de beaux draps, puisqu'il n'a pas nié ce que la
procureure générale lui a dit. Personnellement, j'ai cru la procureure générale
dès que j'ai entendu sa déposition. Cette jeune femme qui avait tout à perdre
ne pouvait mentir. Son origine et sa carrière m'indiquaient qu'elle ne pouvait
mentir. J’ai eu confiance en elle. Et, il semble qu'elle ait convaincu les
autorités de l'OCDE. Ça devient de la haute politique</span><span style="color: #1d2129; font-family: inherit , serif;">. <o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><span style="color: #1d2129;">Nous nous plaignons toujours de la malhonnêteté
que l’on découvre trop souvent en politique. Et voilà qu’une jeune femme
ministre, intelligente, honnête et propre tient le coup devant son PM sur une
question de principe et on trouve peu de gens pour croire en son honnêteté et la
défendre ou l’appuyer. Au contraire, pour défendre une grande entreprise, on la
bafoue et cherchons les arguments pour la ridiculiser. J’ai écrit dans un de
mes textes, au début, « c’est un grand moment de la politique canadienne
que nous allons vivre », il semble que l’OCDE vient le confirmer. Ce n’est
pas fini.</span><span style="color: #1d2129;"> <span style="mso-spacerun: yes;"> </span><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #1d2129; font-family: inherit , serif;"><span style="font-size: large;"><br style="mso-special-character: line-break;" />
<!--[if !supportLineBreakNewLine]--><br style="mso-special-character: line-break;" />
<!--[endif]--><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: large;"><br /></span></div>
<br />Unknownnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4715874842910477238.post-75113788860055362862019-02-11T16:03:00.000-05:002019-02-12T11:05:17.755-05:00Mieux vaut une promesse électorale non respectée qu’une mauvaise loi.<span style="font-family: "verdana" , sans-serif; font-size: 14pt;">Le Ministre de l’immigration du Québec, pour répondre à l’important sentiment
d’islamophobie qui se manifeste de plus en plus au Québec, propose de rejeter
18 000 individus immigrants non totalement encore certifiés sans tenir compte
que cette décision affecte au total plus de 50 000 personnes. Et cela au moment
où le Québec a un manque criant de main-d’œuvre.</span><br />
<div class="MsoPlainText">
<br /></div>
<div class="MsoPlainText">
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif; font-size: 14.0pt;">Le
PM Legault veut respecter ses promesses fofolles sur l’immigration, qu’il a
faites durant la campagne électorale, simplement pour avoir des votes. Oui, un
politicien se doit de respecter ses promesses électorales, mais il y a une condition-limite
: la promesse doit répondre aux besoins du Québec. Des promesses opportunistes
et irréalistes ne comptent pas si, en fait, elles vont à l’encontre de l’intérêt
général du Québec. Celui qui les prononce et qui en bénéficie doit, le moment
venu, reconnaître le mal-fondé de ses engagements et agir en conséquence. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoPlainText">
<br /></div>
<div class="MsoPlainText">
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif; font-size: 14.0pt;">Un
Premier Ministre dit être suffisamment fort et responsable pour faire la part
des choses et agir avec responsabilité. Dans de tels cas, il doit faire face à
la musique! C’est à ce moment-là que l’on sépare les hommes politiques des
petits politiciens. J’ai confiance que le PM Legault va démontrer qu’il est de
la race des vrais et va retirer cette loi injustifiable qui va chasser du
Québec 18 000 néo-immigrants déjà acceptés.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoPlainText">
<br /></div>
<div class="MsoPlainText">
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif; font-size: 14.0pt;">Sa
vraie obligation de PM à ce moment-ci de la vie du Québec est d’arrêter la
vague d’islamophobie qui grandit et qui peut ternir longtemps notre réputation.
<span style="mso-spacerun: yes;"> </span><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoPlainText">
<br /></div>
<div class="MsoPlainText">
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif; font-size: 14.0pt;">Claude
Dupras<o:p></o:p></span></div>
<br />Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4715874842910477238.post-13801445364170705502019-02-09T12:45:00.001-05:002019-02-09T12:45:31.437-05:00le goût du hockey est revenu à Montréal<br />
<div style="margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: 12pt;">Le cinéaste Alfred Hitchcock
disait « Le hockey sur glace est un savant mélange de glisse
acrobatique et de seconde guerre mondiale ». Il est devenu, en quelques
années, un sport majeur en Amérique et en Europe du Nord.</span></div>
<div style="margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<span style="font-family: "Verdana",sans-serif; font-size: 12.0pt;">Le hockey a sa place naturelle dans
l’identité canadienne. Au Québec, c’est le club Les Canadiens de Montréal, « le
Canadien », qui le représente. Il fut un temps où il avait des dimensions
politiques et idéologiques, soit lorsque l’équipe « Maroons de Montréal »
jouaient dans la même ligue que « le Canadien » jusqu’en 1939 et dans
le même arena. Les Maroons avait l’appui des anglophones de la métropole alors
que « le Canadien » comptait sur l’enthousiasme débordant des
francophones. La rivalité était intense, sur et hors de la glace.<o:p></o:p></span></div>
<div style="margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<span style="font-family: "Verdana",sans-serif; font-size: 12.0pt;">Je raconte cette période intéressante de
notre hockey dans mon livre « Et dire que j’étais là » qui est publié
sur mon site internet « le temps de Claude ». J’ai aussi ajouté l’intégralité
du livre dédié au club par le fameux journaliste sportif du passé, Charles
Mayer (si vous voulez tout savoir sur « le Canadien » depuis le jour
1, c’est là). <o:p></o:p></span></div>
<div style="margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<span style="font-family: "Verdana",sans-serif; font-size: 12.0pt;">Aujourd’hui, le hockey canadien est
foncièrement apolitique même si nous l’avons tous dans le sang surtout depuis
cette fameuse série en 1972 opposant une équipe du Canada formée des vedettes
professionnelles de la LNH et l’équipe soviétique. La mondialisation de notre
sport a débuté ce jour-là et se poursuit, contrairement au football américain
qui ne perce pas ailleurs. <o:p></o:p></span></div>
<div style="margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<span style="font-family: "Verdana",sans-serif; font-size: 12.0pt;">Actuellement, « le Canadien » est
la révélation de l’année dans le hockey professionnel en Amérique. Et cela est
dû en très grande partie à son entraîneur Claude Julien. <o:p></o:p></span></div>
<div style="margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<span style="font-family: "Verdana",sans-serif; font-size: 12.0pt;">Joueur de second plan dans sa jeunesse, Julien
opte pour une carrière d’entraîneur et commence avec l’équipe junior « les
Olympiques de Hull » et gagne tournois et médailles. Puis, il mène avec
succès l’équipe sénior « les Bulldogs de Hamilton ». Nommé entraîneur-chef
dans la ligue Nationale de Hockey, il dirige « le Canadien » avant
de passer aux « Devils du New Jersey » et, un an plus tard, il est à
la tête des « Bruins de Boston ». En 2009, Julien est reconnu comme
le meilleur entraîneur de la LNH et, l’année suivante, il remporte la coupe
Stanley avec les Bruins avec qui il reste 9 saisons jusqu’au 14 février 2017, lors
de son retour à Montréal. <o:p></o:p></span></div>
<div style="margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<span style="font-family: "Verdana",sans-serif; font-size: 12.0pt;">À la barre du « Canadien », il connaît
une saison 2018 difficile. Le directeur général Bergevin chambarde complètement
l’équipe et recrute, dans les mineures, un grand nombre de jeunes
joueurs-prometteurs aux fiches exceptionnelles. Les amateurs du club n’y
croient pas. Ils sont découragés, broient du noir, manquent de confiance et
réservent les pires lamentations à Bergevin. Mais surprise, Julien prend le
contrôle et le club joue en équipe, est surprenant, dynamique et gagne. Au
point qu’il semble pouvoir se qualifier pour la série de la Coupe Stanley. <o:p></o:p></span></div>
<div style="margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<span style="font-family: "Verdana",sans-serif; font-size: 12.0pt;">Le vrai et grand responsable du renouveau du «
Canadien » est l’entraîneur Claude Julien. Sans oublier son équipe d’adjoints
exceptionnels. Son caractère solide et sa connaissance profonde du jeu motivent
les jeunes joueurs à produire un jeu excitant et positif au-delà de toutes
espérances. Ce faisant, le goût du hockey est revenu à Montréal. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Claude
Dupras<o:p></o:p></span></div>
<br />Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4715874842910477238.post-42150089063838854552018-12-10T11:08:00.000-05:002018-12-10T17:11:49.586-05:00Une députée en T-shirt ou le décorum à l’Assemblée Nationale ?<div class="MsoNormal">
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12pt;">La nouvelle
députée de l’Assemblée Nationale du Québec du comté de Taschereau est une jeune
femme du nom de Catherine Dorion. Connue dans son milieu, elle l’est peu sur
l’ensemble du Québec. Elle a brigué les suffrages deux fois dans le passé, sans
succès.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12pt;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Née à Québec
en 1982, ses études la mènent à une maîtrise en sciences politiques du King’s
College de Londres. Puis elle est mère de deux filles. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Elle devient
actrice dans plusieurs téléromans et au théâtre et remporte des récompenses
dont celui de la révélation de l’année en 2007 au Gala des Masques. Puis elle est
chroniqueuse, collaboratrice et réalisatrice, dont pour un micro-documentaire
sur « les immigrants et la souveraineté du Québec » et des émissions
télé. Elle signe des blogues dans le Journal de Montréal et de Québec. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Politiquement,
elle s’engage pour surtout faire réagir le public. Elle publie, entre autres, un
recueil de poèmes « FUCK TOUTE (2016) »; des essais dont « Libérer
le désir et l'amour en politique » où elle défend l’amour libre et discute
du désir qui est pour elle un moyen de déconstruire les institutions, telles
que le couple et la fidélité; un roman jeunesse « Ce qui se passe
dehors », l'histoire de jeunes qui s'engagent en politique. Elle s'exprime
pour la nudité dans les vestiaires des piscines publiques. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Elle est
engagée dans le mouvement indépendantiste québécois. Candidate défaite aux
élections de 2012, elle publie une capsule vidéo sur YouTube, traitant de la
source de son engagement. Cette capsule se classe dans les trois vidéos les
plus regardées au Canada. Ce succès inattendu la met sur le devant de la scène
politique. Elle est de nouveau candidate perdante aux élections de 2014. Quatre
ans plus tard, elle est investie candidate de Québec Solidaire et est élue le 1er octobre
2018. </span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Ce qui
choque plusieurs Québécois, c’est qu’elle continue, même députée, à s’habiller en
cégépienne à 36 ans alors qu’elle est députée. Il semble qu’elle veut être
elle-même, se sentir bien ou ressembler au peuple ouvrier qu’elle représente et
profiter du fait qu’il n’y a pas de code vestimentaire à l’Assemblée Nationale
pour ce faire. À cause de son accoutrement, elle sait qu’elle attire toute
l’attention et que ses deux discours à ce jour n’auraient pas été discutés si elle
n’était pas rebelle et si elle ressemblait à tous les contestataires ? Certains
craignent qu’elle tienne des discours irresponsables et antidémocratiques. Ce
n’est pas le cas à ce jour et si elle a plus à offrir que son désir refoulé
d’être vue, on le saura assez vite !<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Il faut avoir
écouté le discours qu’elle vient de faire au Parlement dont le sujet était « la
solitude » pour savoir qui elle est vraiment. Je l’ai entendue (sur internet)
et bien aimée. J’en conclus que je préfère une députée qui s’habille de façon
non conventionnelle et qui sait exprimer intelligemment et clairement les vrais
problèmes avec lesquels un grand nombre de nos concitoyens sont pris (dont les
électeurs de son comté), qu’un député qui s’habille avec décorum mais qui dit
et répète des conneries qui n’ont rien à voir avec les vraies difficultés des
Québécois. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Nonobstant
sa façon de se vêtir au parlement, elle s’est très bien exprimée sur un sujet
fort important qui n’est jamais abordé par les députés: le problème de la
solitude pour les personnes démunies qui affecte davantage leur triste qualité
de vie.<br />
<br />
Elle a d’un coup établi qu’elle mérite d’être plus écoutée que regardée, tout
en sachant qu’elle et son parti condamnent le capitalisme, demeure flou au
sujet de l’alternative et que leur programme politique est toujours en
réécriture.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">J’aurais le
goût de dire que le Parlement n’est pas seulement celui des gens bien habillés.
C’est celui de tous les Québécois où on discute et cherche à régler les
problèmes de tous les Québécois. Lorsque j’étais jeune, tout le monde avait son
habit du dimanche. Ceux qui ce jour-là étaient habillés comme en semaine
étaient pointés du doigt. La vie change et il faut, en tout temps, privilégier
les idées. Malheureusement, il y en a
quelques fois, des mauvaises et c’est là qu’il faut critiquer. J’aime bien le
décorum, mais je préfère le discours sensé, sensible qui frappe le clou sur la tête,
si je ne peux avoir les deux. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Catherine
Dorion doit être jugée principalement pour ses discours comme députée et non,
comme depuis 10 jours, par son T-shirt avec lequel elle a quand même été élue. Une
chose certaine est qu’elle apporte une certaine fraîcheur non négligeable sur
l’échiquier politique québécois. J’attends avec optimiste ses prochains
discours sur des sujets qui touchent vraiment le cœur des Québécois. Peu
importe, qu’elle s’habille comme il faut ! <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;"><br /></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Claude
Dupras<o:p></o:p></span></div>
</div>
<br />Unknownnoreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-4715874842910477238.post-42587777705852088262018-12-06T12:54:00.001-05:002018-12-10T15:22:21.121-05:00Le PM François Legault, opportuniste ou un vrai chef ?<div class="MsoNormal">
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12pt;">Le nouveau Premier Ministre du Québec,
François Legault, est vraiment un bon politicien. Je pensais différemment lors
de sa démission du parti Québécois et surtout lorsqu’il a créé un nouveau parti
politique au Québec, la Coalition Avenir Québec.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12pt;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%; mso-bidi-font-weight: normal; mso-fareast-language: FR-CA;">Avant tout un homme d’affaires qui avait
beaucoup à travailler sur ses qualités d’orateur, il était peu clair dans ses
énoncés de politique et montrait une image un peu gênante par moment. Rien
n’annonçait la grande victoire politique qu’il a connue. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%; mso-bidi-font-weight: normal; mso-fareast-language: FR-CA;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%; mso-bidi-font-weight: normal; mso-fareast-language: FR-CA;">Homme intelligent, fin stratège, il a
compris que la politique est un commerce d’images et d’illusions. Un jour, il a
décidé qu’il serait Premier Ministre du Québec. Peu de personnes auraient misé
sur cette possibilité à ce moment-là. Mais Legault, pragmatique, savait ce qui devait
être fait pour rencontrer ses objectifs. Il comprenait que le vote de chacun
des Québécois est motivé par une seule question qu’il a en tête, bien
inconsciemment, en analysant un candidat : Est-ce que je l’aime ? » Et, pour
se faire aimer, Legault se devait de dire, de répéter et de promettre tout ce
que l’électeur voulait entendre et il a décidé d’écouter et d’observer tout ce
qui se passait dans le milieu politique québécois depuis ce jour. Il s’est
imprégné complètement des désirs politiques des Québécois et c’est ce que son
programme politique comprend.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%; mso-bidi-font-weight: normal; mso-fareast-language: FR-CA;">Son parti a gagné quelques sièges à sa
première élection générale. Un peu plus à la deuxième. Et comme Legault n’était
pas un homme à lâcher devant l’épreuve, il savait que finalement il trouverait
une solution à ses défaites électorales. Il a continué à écouter les électeurs
pour mieux les comprendre. Ce faisant, il bâtissait un programme politique qui
se mariait parfaitement à leurs désirs. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%; mso-bidi-font-weight: normal; mso-fareast-language: FR-CA;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%; mso-bidi-font-weight: normal; mso-fareast-language: FR-CA;">Aujourd’hui, Legault affirme vouloir
respecter ses promesses électorales. L’un des premiers débats est celui de l’immigration.
Il dit souhaiter donner un coup de frein dans le nombre d’immigrants avec comme
prétexte de permettre au Québec de mieux intégrer ceux qu’il accueille. Il sait
très bien que cet argument n’est qu’un faux-fuyant et qu’il a fait cette promesse
strictement pour avoir des votes lors de l’élection. Nonobstant cela, il
maintient sa position. </span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%; mso-bidi-font-weight: normal; mso-fareast-language: FR-CA;">À mon avis, c’est une erreur politique grave
qui vient d’une promesse électorale regrettable car basée sur la crainte
injustifiée créée dans notre société contre les nouveaux immigrés,
particulièrement ceux de confession musulmane.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%; mso-bidi-font-weight: normal; mso-fareast-language: FR-CA;">Le Québec a besoin de nouveaux immigrés pour
assurer la poursuite de son développement actuel, rencontrer ses besoins en
main-d’œuvre et pour ajouter continuellement à son éducation, à ses valeurs
humaines et à la richesse qu’apporte la diversité des cultures. Un chef d’État
qui met ses ambitions politiques au-dessus de l’intérêt supérieur du peuple
qu’il gouverne ne peut que subir une baisse importante de sa crédibilité
politique. C’est de la « politicaillerie », au moment où le Québec
doit avoir un vrai chef politique. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%; mso-bidi-font-weight: normal; mso-fareast-language: FR-CA;"><br /></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%; mso-bidi-font-weight: normal; mso-fareast-language: FR-CA;">Je suis fort désappointé du PM Legault qui
démontre un opportunisme politique inapproprié et irresponsable. J’espère qu’il
se rendra compte que de tels gestes et actions ne peuvent que nuire à son
action politique.<o:p></o:p></span></div>
<br /></div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4715874842910477238.post-64923958472842572062018-11-28T11:11:00.004-05:002018-11-28T11:49:14.684-05:00L'Ontario français<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 16px;">Les décisions irrationnelles du PM ontarien, l’anti-francais Doug Ford, ont choqué. Après une campagne électorale durant laquelle il a tout promis aux franco-Ontariens pour pouvoir prendre le pouvoir, Ford s’est retourné et a coupé le projet qu’ils avaient le plus près de leur cœur, une université francophone à Toronto et, en plus, il a aboli le poste du Commissaire indépendant pour la protection des services français. Il veut anéantir l’Ontario français, du moins il en donne l’impression. </span><span style="font-size: 12pt;"> </span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%; mso-bidi-font-family: Aharoni;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%; mso-bidi-font-family: Aharoni;">La ministre Caroline Mulroney, responsable des affaires francophones, impressionnée
devant les problèmes monétaires de son gouvernement, a sous-estimé l’ampleur de
la crise linguistique générée par ces décisions négatives de son gouvernement.
Et depuis, loyale a son gouvernement, elle continue de le défendre sans trop de
conviction. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%; mso-bidi-font-family: Aharoni;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%; mso-bidi-font-family: Aharoni;">Évidemment, plusieurs Canadiens français et Québécois ont compris
sur-le-champ les répercussions négatives de ces décisions sur le fait français
en Ontario et au Canada. De son côté, une jeune députée, Amanda Simard, la
seule députée franco-ontarienne du caucus progressiste-conservateur de Ford, qui
représente un comté composé à 70 % de francophones et qui n’a pas été consultée
avant l’annonce de ces décisions fatales, s’élève contre et bravement ose faire
face à son gouvernement. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%; mso-bidi-font-family: Aharoni;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%; mso-bidi-font-family: Aharoni;">L’opposition demande au PM Ford de retirer ses coupures et affirme que
le parti au pouvoir s’y opposant cherche à étouffer les voix divergentes et
réclame le silence de la jeune Simard. Les leaders de la francophonie
ontarienne savent que sans résistance, l’assimilation de leur groupe est
inévitable. La bataille pour l’Hôpital Montfort l’a bien démontré et est leur
modèle. Ils ont combattu et gagner leur hôpital français. Sans batailles, il n’existerait
plus. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%; mso-bidi-font-family: Aharoni;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%; mso-bidi-font-family: Aharoni;">Les francophones hors-Ontario ont aussi un rôle important à jouer dans
ce conflit. Ils doivent tous y participer car il touche à ce qu’il a de plus important
pour eux, leur langue, culture et la justice pour certains des nôtres. </span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%; mso-bidi-font-family: Aharoni;">À mon avis, on ne peut laisser aller les choses comme ça sans réagir.
Ce sont les Français qui ont découvert notre pays et qui en ont été les premiers
bâtisseurs. Notre longue histoire et notre développement jusqu’à ce jour
doivent beaucoup à la solidarité que nos ancêtres ont démontré dans les moments
les plus difficiles. Sans eux, la francophonie serait inexistante au Canada.
Chaque génération a fait sa part en prenant la relève du combat pour assurer la
survie et le progrès de notre nation francophone. Souventes fois, elle a été
vraiment menacée, mais elles ont vaincu. Aujourd’hui, elle est encore menacée dans
la plus grande province canadienne et, comble de l’insulte, par son propre
gouvernement. </span><br />
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%; mso-bidi-font-family: Aharoni;"><br /></span>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%; mso-bidi-font-family: Aharoni;">Depuis le début de l’opposition aux décisions de Ford, ce dernier a
reculé un peu en proposant des compromis insignifiants. Il se doit, au minimum,
revenir à la case de départ pour le projet de l’université française en Ontario
et rétablir le commissaire pour les services français. Ensemble nous
pouvons le persuader. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%; mso-bidi-font-family: Aharoni;"><br /></span></div>
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%; mso-bidi-font-family: Aharoni;">
</span><br />
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%; mso-bidi-font-family: Aharoni;">Nos concitoyens francophones de l’Ontario doivent continuer à grandir
et à progresser. Tout empêchement à cause de leur langue est odieux ! Ils sont
nos frères et nos sœurs. Leur combat est notre combat ! Pouvons-nous nous
permettre de rester les bras croisés sans agir, sans donner notre opinion et
notre appui à nos frères francophones ontariens? Leur cause est notre
cause! Faisons notre part !<o:p></o:p></span></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%; mso-bidi-font-family: Aharoni;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%; mso-bidi-font-family: Aharoni;">Claude Dupras <o:p></o:p></span></div>
<br />Unknownnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4715874842910477238.post-87237699329333054412018-11-16T14:00:00.001-05:002018-11-18T10:52:42.646-05:00Un premier ministre québécois pas comme les autres<span style="font-size: 12pt;">Dans ma vie,
j’ai eu le privilège de rencontrer plusieurs premiers ministres du Québec. Le premier
et sans aucun doute le meilleur fut Maurice Duplessis, suivi de près par René
Lévesque et Jean Lesage. Ces trois individus ont changé le Québec et lui ont
donné sa base solide. Ils étaient des personnages de vision et d’action et ce
qu’ils ont accompli a permis à leurs successeurs de continuer à bâtir notre
société et à lui donner son dynamisme.</span><br />
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Les Québécois
viennent d’élire un nouveau premier ministre, François Legault. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Il a une
formation d’homme d’affaires et a une approche pragmatique aux problèmes. Il a créé
avec d’autres la compagnie aérienne Air Transat qu’il a quitté subitement pour
reprendre ses billes, sans explication, après un différend d’affaires avec ses
associés. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Il vise
alors la politique. Pour lui il ne s’agit pas de réorienter le Québec mais de
le réparer. Il est nommé ministre de l’éducation en 1998 par le PM Lucien
Bouchard et aussitôt, il dénonce l’inertie et le manque de vision des hauts
fonctionnaires. Il croit alors en la viabilité d’un Québec souverain et le
démontre dans une analyse qu’il publie. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Mais 14 ans
plus tard, il crée un nouveau parti qui n’aura rien à voir avec l’idée de l’indépendance
ni avec les politiques des partis Libéral et Québécois. Il faut que ça change
clamait Jean Lesage. Pour Legault c’est en fait le même slogan. Il veut de la
performance dans le gouvernement et cherche à l’imposer par des méthodes
diverses.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Legault entreprend
alors un long pèlerinage à travers le Québec et réunit, partout sur le territoire,
des Québécois par petits groupes. Même s’il n’aime pas critiquer, il explique
qu’il veut que cessent la querelle stérile Canada-Québec et le déclin de la
qualité de vie des Québécois. Son parti n’est ni à gauche ni à droite et est
présent aux élections générales de 2012 et 2014, sans trop de succès. Par la
suite, il affirme être un nationaliste, oubliant les effets dévastateurs de ce
genre de politique en Europe. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Il promet de
créer des richesses et de rendre tous les Québécois plus riches. Il n’est pas politicologue
et comprend qu’il n’est pas né pour être un politicien d’opposition. En
politique, il se voit comme un homme d’affaires, en compétition. Cependant, lorsqu’attaqué,
il se défend mal. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Sa campagne
électorale 2018 est sans erreur de parcours. Pour gagner, il mise sur les
scandales chez les Libéraux et l’usure du gouvernement libéral dirigé par le PM
Couillard. Il réunit sous sa bannière une équipe de candidats hors-pair et similaires
à l’équipe du tonnerre de Lesage. Il répète les mêmes arguments et les
Québécois l’écoutent enfin. Se sentant gagnant, il ose diminuer et modifier à
la baisse ses promesses électorales. Il ne se trompe pas et son parti est élu
majoritaire. Legault devient premier ministre.</span></div>
<br />
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Comment va-t-il
se comporter lorsque la critique inévitable de son administration viendra ? C’est
là que l’on connaîtra le vrai François Legault. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">
</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Une chose est
certaine, le Québec vient de se donner un chef politique à l’antipode de ses premiers
ministres précédents. <o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
Unknownnoreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-4715874842910477238.post-17497354498813790482018-09-09T20:54:00.000-04:002018-11-18T11:20:53.722-05:00Une élection comme les autres<span style="font-family: "verdana" , sans-serif; font-size: 12pt;">Les différents sondeurs de la présente élection québécoise
constatent tous que le nombre d’électeurs « indécis » est plus élevé
que lors des élections précédentes. Cela est surprenant puisque tous les
sondages pré-campagne indiquaient une victoire certaine et écrasante de la CAQ
de François Legault, la presque-déroute du Parti Libéral et la quasi-disparition
du parti séparatiste PQ. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas.</span><br />
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="mso-bookmark: _Hlk524286331;"><span style="font-family: "verdana" , sans-serif; font-size: 12.0pt;">Pourquoi ce revirement après à peine quelques semaines de
campagne ? <o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="mso-bookmark: _Hlk524286331;"><span style="font-family: "verdana" , sans-serif; font-size: 12.0pt;">Legault a une équipe du tonnerre mais elle semble
insuffisante pour le faire élire avec une majorité absolue. En fait, cela démontre que l’affirmation
« la politique est une affaire de chef » demeure toujours la réalité
et cela malgré tous les nouveaux outils numériques disponibles pour connaître
et atteindre les électeurs en 2018. <o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="mso-bookmark: _Hlk524286331;"><span style="font-family: "verdana" , sans-serif; font-size: 12.0pt;">Les promesses électorales aux montants faramineux n’ont pas
eu d’influence sur le processus de décision des électeurs car, à un moment
donné, ils ont compris qu’elles étaient ridicules et même disgracieuses.<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="mso-bookmark: _Hlk524286331;"><span style="font-family: "verdana" , sans-serif; font-size: 12.0pt;">Dans cette élection, ce n’est plus la couleur, le programme
ou l’équipe du parti qui comptent, c’est le chef. Et les électeurs se posent finalement
et inconsciemment la même question que par le passé, très simple : « est-ce
que je l’aime ou je ne l’aime pas ? ».<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="mso-bookmark: _Hlk524286331;"><span style="font-family: "verdana" , sans-serif; font-size: 12.0pt;">Depuis le début de la campagne, Legault est bivalent. Tantôt il hésite, baragouine
ses mots, mêle ses idées, explique mal son programme et tantôt il est clair, précis. Cette attitude bizarre affecte son image et plusieurs électeurs, surpris, hésitent et l’aiment moins. Il devra être le meilleur aux débats, comme il a été aux dernières élections, pour avoir une chance de gagner.<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="mso-bookmark: _Hlk524286331;"><span style="font-family: "verdana" , sans-serif; font-size: 12.0pt;">Couillard, qui a été
vilipendé durant la dernière année de son mandat de PM, est calme, s’exprime mieux,
même bien, rappelle ses bons coups et montre à nouveau ses qualités de chef. Il
a un regain d’amour. <o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="mso-bookmark: _Hlk524286331;"><span style="font-family: "verdana" , sans-serif; font-size: 12.0pt;">Jean-François Lisée
surprend par son aplomb, ses idées pratiques, son programme réaliste et la
clarté de son discours qu’il exprime calmement et avec respect. Ce n’est pas le
coup de foudre mais c’est dans la bonne direction.<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="mso-bookmark: _Hlk524286331;"><span style="font-family: "verdana" , sans-serif; font-size: 12.0pt;">Québec Solidaire continue à détruire le château-fort du
Parti Québécois. Sa chef n’a pas l’envergure pour être premier ministre, mais est
aimée dans son milieu de l’est Montréal où elle est la reine. <o:p></o:p></span></span><br />
<span style="mso-bookmark: _Hlk524286331;"><span style="font-family: "verdana" , sans-serif; font-size: 12.0pt;"><br /></span></span>
<span style="mso-bookmark: _Hlk524286331;"><span style="font-family: "verdana" , sans-serif; font-size: 12.0pt;">Comme toujours, cette élection est une question d'amour !</span></span></div>
<h1 style="margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<span style="mso-bookmark: _Hlk524286331;"><span style="font-family: "verdana" , sans-serif; font-size: 14.0pt; font-weight: normal;"><o:p> </o:p></span></span></h1>
<div class="MsoNormal">
<span style="mso-bookmark: _Hlk524286331;"><span style="font-family: "verdana" , sans-serif; font-size: 12.0pt;">Claude</span></span><span style="mso-bookmark: _Hlk524286331;"><span style="font-size: 12.0pt;"> </span></span><span style="mso-bookmark: _Hlk524286331;"><span style="font-family: "verdana" , sans-serif; font-size: 12.0pt;">Dupras</span></span><span style="mso-bookmark: _Hlk524286331;"><span style="font-size: 12.0pt;"><o:p></o:p></span></span></div>
<br />Unknownnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4715874842910477238.post-89867279435739674172018-09-03T09:19:00.003-04:002018-09-03T10:26:53.864-04:00La gestion de l'offre, oui ou non ?<br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 16.0pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 16.0pt;">
<span style="color: windowtext; font-size: 12pt;">Une
question dont on ne peut parler en période électorale est bien celle du système
de la Gestion de l’offre qui a été mis-en-place pour protéger les revenus des producteurs
de lait, de poulet, de dindon et d’œufs. On vient de le constater clairement suite
à la position du président Trump qui cherche à l’abolir via ses négociations de
l’Alena et à la vive réaction de nos chefs politiques au Québec comme au
Canada.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 16.0pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 16.0pt;">
<span style="color: windowtext; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-font-weight: normal; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-CA;">Il n’y
a pas un parti ou un politicien qui osera donner une opinion autre que
favorable à cette politique nationale, s’il veut se faire élire, car le lobby
des producteurs est trop fort et un grand nombre de comtés électoraux en
bénéficie. Le seul qui a bravé par principe et sans crainte est le député
conservateur de la Beauce, Maxime Bernier, et il en a payé les frais puisqu’il n’a
pu devenir chef de son parti dû à la révolte des cultivateurs conservateurs
québécois et autres qui l’ont opposé subtilement durant la course au leadership.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 16.0pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 16.0pt;">
<span style="color: windowtext; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-font-weight: normal; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-CA;">Le
Canada est le seul pays au monde (depuis 7 ans) qui maintient une politique de
gestion de l’offre pour protéger ses producteurs et le Québec qui produit 44%
des quotas canadiens est évidemment le plus grand défenseur de cette politique.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 16.0pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 16.0pt;">
<span style="color: windowtext; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-font-weight: normal; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-CA;">Nos
gouvernements favorisent cette méthode puisqu’elle est un mécanisme qui assure
les revenus aux producteurs sans qu’ils aient l’obligation d’accorder des subventions
comme aux USA et dans d’autres pays du monde. De plus, elle contribue à la
richesse de plusieurs de nos villages québécois où œuvrent 7 000 producteurs
à haut revenu. Cela n’est pas un argument négligeable au point de vue de la qualité
de vie de ces villageois. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 16.0pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 16.0pt;">
<span style="color: windowtext; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-font-weight: normal; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-CA;">Les
pénalisés, ce sont nous qui payons. Sans gestion de l’offre, les prix aux
consommateurs seraient de beaucoup moins élevés. Par exemple, le lait se vend
aux USA 1,12 $CDN le litre alors qu’il est 1,50 $CDN le litre chez nous. On
peut comprendre aussi que les gens à faible revenu sont grandement défavorisés
par ce système de contrôle des prix par les producteurs. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 16.0pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 16.0pt;">
<span style="color: windowtext; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-font-weight: normal; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-CA;">Avec la
gestion de l’offre, les supers fromages français nous étaient inaccessibles.
Mais les Européens ont décelé une faille dans le système en rapport avec l’exportation
de leurs fromages au Canada. Elle a été reconnue et maintenant nous pouvons
déguster les fromages français puisque l’importation de 16 000 tonnes a
été autorisée. Sur le champ, Ottawa a annoncé une subvention de 4 milliards aux
producteurs canadiens de fromage pour compenser la baisse de leurs ventes.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 16.0pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 16.0pt;">
<span style="color: windowtext; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-font-weight: normal; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-CA;">L’importation
d’une certaine quantité de produits agricoles de producteurs étrangers est
acceptée mais pour protéger les hauts prix générés par la gestion de l’offre, de
fortes pénalités douanières s’appliquent. Ces surtaxes varient de 150% pour le
dindon à 300% pour le beurre, le fromage et le yogourt. Ce sont ces
pourcentages très élevés que dénonce le président américain Trump pour attaquer
le Canada si durement ces jours-ci. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 16.0pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 16.0pt;">
<span style="color: windowtext; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-font-weight: normal; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-CA;">L’argument
principal des producteurs canadiens est que la gestion de l’offre assure un
revenu décent aux agriculteurs et qu’ils sont essentiels, par la qualité de
leur production, à la qualité de vie des Canadiens. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 16.0pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 16.0pt;">
<span style="color: windowtext; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-font-weight: normal; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-CA;">La
méthode de la gestion de l’offre est-elle défendable ? Une telle ingérence
déloyale des gouvernements canadiens dans un secteur économique de la première
importance doit-il être maintenue alors que tous les pays du monde l’ont
rejetée ? Est-ce raisonnable de tolérer qu’un tel monopole aille à l’encontre
du libre-échange mondial ? Est-ce acceptable que ce système défavorise les
moins nantis de notre société pour les produits essentiels à leur vie ? Est-ce
qu’un système de subventions gouvernementales ne serait pas finalement plus
équitable que la gestion de l’offre ? <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 16.0pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 16.0pt;">
<span style="color: windowtext; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-font-weight: normal; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-CA;">Avec
les prix des produits des grandes épiceries qui grimpent à une vitesse
vertigineuse, n’est-il pas temps que l’on cherche à les stabiliser ?<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 16.0pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 16.0pt;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 16.0pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 16.0pt;">
<span style="color: windowtext; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-font-weight: normal; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-CA;">Claude
Dupras<o:p></o:p></span></div>
<br />Unknownnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4715874842910477238.post-28723724014557775652018-08-22T16:50:00.000-04:002018-08-22T16:56:30.627-04:00Les violences sexuelles et l'Église catholique <div style="background-color: white; color: #1d2129; font-family: Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 6px;">
Le pape Francois en a plein les mains avec les violences sexuelles de ses prêtres et frères dans le monde. Des cardinaux de tous les coins de la planète sont parmi les accusés dont certains occupent des hauts postes de l’Eglise catholique à Rome.</div>
<div style="background-color: white; color: #1d2129; font-family: Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 6px; margin-top: 6px;">
Dans un premier temps, François a fait une erreur magistrale lors de sa visite au Chili, en janvier, pendant laquelle il a accusé de « calomnie » les victimes d’un prêtre prédateur. J’avais à ce moment-là décrié, comme des millions d<span class="text_exposed_show" style="display: inline; font-family: inherit;">’autres, sa prise de position. Depuis, il a compris et agit fortement. Il semble vouloir aller au fond de ce problème majeur qui mine la réputation et l’organisation de son Église.</span></div>
<div class="text_exposed_show" style="background-color: white; color: #1d2129; display: inline; font-family: Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px;">
<div style="font-family: inherit; margin-bottom: 6px;">
Pour moi, la solution est évidente; éliminer le célibat obligatoire aux prêtres et aux frères et mêmes aux religieuses comme le font les autres grandes religions du monde pour leurs ministres du culte, tels les protestants, les évangélistes... D’ailleurs, ces derniers, avec leur nombre grandissant de jeunes couples de pasteurs, sont en train de convertir l’Afrique, l’Amérique du Sud et l’Asie et partout l’église catholique perd des plumes au point que l’on peut se demander si elle va survivre.</div>
<div style="font-family: inherit; margin-bottom: 6px; margin-top: 6px;">
Ça fera ces graves problèmes d’homosexualité avec des enfants ! Ce ne sont pas des cataplasmes papaux qui vont arrêter ces hommes en soutane de poser ces gestes ignobles. C’est trop leur demander car le célibat obligatoire est contre nature. Si un changement important n’est pas fait, la religion catholique risque de subir des coups irréparables. D'ailleurs, sa décadence est en marche...et c'est la responsabilité du pape de l'arrêter.</div>
</div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4715874842910477238.post-21146229149905314652017-10-29T11:11:00.000-04:002017-10-29T16:55:44.740-04:00Puerto Rico, le paradis perdu ?<div class="MsoNormal">
Les portoricains vivent l’enfer. Maria, l’effroyable ouragan
du siècle, a traversé et dévasté leur île de fond en comble et tout est atteint.
Maisons, services d’eau, électricité, communications, santé, éducation, écoles,
routes, terres agricoles, plantations de café, forêt tropicale, jungle… sont écrasés,
détruits partout dans l’île. Aujourd’hui,
26 jours plus tard, on compte plus de 60 morts, l’électricité est revenue pour
seulement 26% des maisons. De même pour l’eau domestique, les communications, les
routes, les services publiques, etc.. Et
cette situation perdurera encore pour un très grand nombre de mois, peut être des
années.… Oui, c’est l’enfer.</div>
<div class="MsoNormal">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
Ce drame ne pouvait arriver à un pire moment pour l’État de
Puerto Rico qui l’an dernier avouait ne pouvoir financer les services à sa
population à cause d’une dette magistrale accumulée avec les années. Il avait
déclaré faillite en juillet. Maria est venu ajouter incommensurablement à ce
problème. La prise sous tutelle temporaire et une aide financière américaine massive
sont les seuls moyens de remettre cet État sur rails. Un refus de l’administration
Trump, qui hésite encore, fera en sorte que la ruine de l’île enchanteresse,
comme la surnomme les portoricains, deviendra inévitable. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
Les raisons de cette situation passée sont multiples et perduraient
avant Maria. Il y a près de 70 ans, grâce au programme « Bootstrap »
lancé en 1947 par son gouvernement, de nombreuses compagnies américaines et étrangères furent
motivées de venir s’installer à Puerto Rico, où elles avaient trouvé une main d’œuvre
compétente, bon marché et un territoire qualifié de « Commonwealth
américain » qui faisait de sa population des citoyens américains et éliminait
les barrières douanières entre le continent des USA et l’île. Aujourd’hui, les
industries pharmaceutiques du monde et quelques autres y sont encore mais la
majorité des entreprises venues sont reparties vers des destinations moins
chères à cause de l’augmentation incontrôlée des coûts des dernières années. Les
emplois et les revenus de l’État ont diminué en conséquence. <span style="color: #323944; font-family: "roboto"; mso-bidi-font-family: Arial;"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
L’autre aspect négatif majeur est la migration constante des
portoricains vers le continent américain où ils trouvent plus de possibilités
de réussir et une meilleure qualité de vie. Parmi elles, on retrouve surtout des
jeunes bien éduqués, diplômés en médecine, optométrie, génie, droit, commerce… dont
plusieurs du MIT, qui quittent l’île pour le continent et s’y installent de
façon permanente en y créant des familles, y payant leurs impôts et les taxes.
Ils refusent de s’installer dans leur île pour l’aider, par leurs
connaissances, à se développer et améliorer la qualité de vie de leurs
concitoyens. Ils misent, par égoïsme, sur une meilleure qualité de vie, instantanée. La conséquence de cela s’est reflétée sur une baisse constante
de la croissance économique de l’île, d’année en année… Et ça continue, surtout
depuis Maria, puisque 75,000 portoricains sont partis vivre temporairement aux
USA grâce à l’aide d’États américains. On peut croire que peu reviendront et
que l’exode sera accentué. </div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal">
De plus, contrairement à Cuba, à la République Dominicaine
ou à d’autres îles des Caraïbes, les touristes négligent l’île de Puerto Rico
car les coûts sont plus élevés qu’ailleurs. La cause ? La syndicalisation des
travailleurs qui n’existe pas ailleurs. Certes, plusieurs milliers de visiteurs
y viennent quelques heures par jour via de nombreux bateaux de croisière qui
accostent dans le port du vieux San Juan, mais cela n’alimente pas suffisamment
l’industrie touristique, ni l’économie. Puerto Rico, malgré tout ce qu’elle
offre en plages superbes, hautes montagnes spectaculaires, sites intéressants,
musique envoûtante, chants du pays, nourriture originale et de grande qualité, ambiance
chaleureuse, navigation de plaisance, monde sous-marin incroyable, soleil et
chaleur constante toute l’année demeure non compétitive pour ceux et celles qui
cherchent à aller au sud pour des vacances avec budgets serrés. Et les suites
de Maria ajouteront à cette situation. </div>
<div class="MsoNormal">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal">
C’est un problème insoluble car les syndicats sont
intraitables. Encore l’an dernier, ils ont boycotté l’hôtel San Juan pour une
question de salaires en s’en prenant inlassablement au bien être des nouveaux
clients qui venaient pour une première fois profiter des rénovations majeures
qui en ont fait un hôtel d’une haute qualité quasi unique. Plusieurs de ces touristes
ont quitté sur-le-champ en exigeant des remboursements et les autres ne reviendront
sûrement pas. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
De plus, les casinos des hôtels étaient jadis fréquentés par
de nombreux joueurs américains qui aujourd’hui trouvent des casinos dans des états
américains plus près de chez eux. Cette clientèle perdue a créé un trou
important dans le niveau des touristes. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
Il y a aussi les « snow bird » américains et
canadiens, propriétaires ou locataires de condos, dont le nombre jadis était
important mais qui a baissé appréciablement à cause de mauvaises connections dans
le transport aérien qui allongeaient appréciablement les heures de voyage. Venant
de Montréal, par exemple, on pouvait prendre 7-8 heures, et même plus, pour se
rendre à San Juan et souventes fois à des heures tardives. Aujourd’hui, en vol
direct, cela se fait en moins de quatre heures, en plein jour. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
Puerto Rico est donc à la croisée des chemins et a besoin de
sa population pour sortir de ce marasme. Si le gouvernement américain l’aide,
si son propre gouvernement comprend l’importance d’établir un nouveau programme
pour attirer les entreprises manufacturières, si ses syndicats acceptent de
mettre de l’eau dans leur vin, si son industrie touristique collabore intelligemment,
si les portoricains font l’effort de rebâtir leur milieu, elle peut redevenir dynamique,
revaloriser son potentiel et garder ses jeunes. Sinon, le moral de son peuple s’effondrera
et l’exode continuera. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
Une chose certaine, Puerto Rico demeurera toujours une des
plus belles îles des Caraïbes. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<br />
<div class="MsoNormal">
Claude Dupras<o:p></o:p></div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4715874842910477238.post-44216817996416916392017-01-30T16:04:00.000-05:002017-02-01T19:21:55.474-05:00Garder l'espoir <div align="LEFT">
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Ce matin sur ma page Facebook, j'ai écrit un texte suite à l'attaque à la mosquée de Québec où 6 musulmans sont morts et huit autres ont été blessés alors qu'ils faisaient leurs prières. Cette attaque m'a bouleversé et j'ai exprimé ma peine ainsi:</span></div>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"></span><br />
<div class="text_exposed_root text_exposed">
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Aujourd'hui, j'ai honte d'être Québécois et Canadien !</span></div>
<div class="text_exposed_root text_exposed">
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">J'ai honte qu'un lieu de prière ait été attaqué chez nous !</span></div>
<div class="text_exposed_root text_exposed">
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">J'ai honte du sentiment antimusulman qui s'est développé chez trop des miens !</span></div>
<div class="text_exposed_root text_exposed">
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">J'ai honte d'avoir lu depuis trop longtemps les insultes contre la religion musulmane par certains de mes "amis" facebook !<span class="text_exposed_hide">...</span></span><span class="text_exposed_show"><br /><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"> J'ai honte des tweets haineux des derniers mois de trop gens de mon pays contre les musulmans !<br /> J'ai honte de l'ignorance générale de mes compatriotes en regard avec la religion musulmane !<br /> J'ai honte de ne pas avoir assez réagi devant la montée d'islamophobie au Québec depuis quelques années !<br /> J'ai honte de n'avoir pas assez défendu mes amis musulmans !<br /> J'ai honte de voir mon Québec et mon Canada salis à la Une du monde entier pour ces crimes haineux contre des musulmans en prière !<br /> J'ai honte que ces morts et blessés musulmans soient tombés sur le sol de ma patrie !<br /> J'ai honte que des gens de mon pays expriment autant d'haine et de mépris contre ceux qui prient !</span></span></div>
<div class="text_exposed_show">
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Je pleure et prie pour ces morts et blessés et espère que les musulmans puissent pardonner à mes compatriotes qui ont posé ces gestes infâmes car ils ne savaient pas ce qu'ils faisaient !</span></div>
<div class="text_exposed_show">
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"></span><br /></div>
<div class="text_exposed_show">
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Un vieil ami, Gilles Tittley, qui fut secrétaire général de la Jeune Chambre de Commerce de Montréal en 1958-59 alors que j'en fus le président, m'a écrit un message suite à cette journée douloureuse. J'ai pensé le partager avec mes lecteurs. </span></div>
<b><span style="font-family: "verdana" , sans-serif; font-size: x-small;"></span></b><br />
<b><span style="font-family: "verdana" , sans-serif; font-size: x-small;">GARDER L'ESPOIR </span></b><br />
<span style="font-family: "calibri" , "calibri"; font-size: x-small;"><br /><span style="font-family: "verdana" , sans-serif; font-size: small;">
</span><span style="font-family: "calibri" , "calibri"; font-size: x-small;"><span style="font-family: "verdana" , sans-serif; font-size: small;">Les heures et les jours que nous vivons nous apparaissent inquiétants pour mille et une raisons. Les pronostics nous font penser un peu à celles de la météo: pas toujours sûres à cause de la fragilité de l'atmosphère et des changements qui s'ensuivent. Inquiétude justifiée souvent mais pas toujours assumée. L'être humain est fait pour le combat. À preuve, les luttes qu'ont menées nos ancêtres pour assurer non seulement notre survie mais aussi notre épanouissement. Nous sommes, comme disait le poète, un peuple qui ne sait pas mourir. Nous en avons vu bien d'autres. Et c'est ainsi qu'on voit transmettre cette force de vivre et de résister aux obstacles à ceux et celles qui nous suivent. Cette transmission des valeurs sans doute incommensurable nous fait garder confiance en l'avenir dans la sérénité. <br />
<br />
Bien sûr qu'on ne peut nier la fragilité de l'humanité face aux nombreux problèmes de l'heure. La mondialisation assortie d'une technologie inimaginable sans limites et sans pareille à assimiler nous interpelle et souvent inquiète particulièrement les aînés. On ne peut tout laisser tomber pour adopter de nouveaux outils sans préparation adéquate ni adaptation et tout cela à la vitesse de l'éclair. <br />
<br />
Mais les moments que nous vivons ne sont-ils pas l'occasion de nous plonger en nous-mêmes pour écouter la voix de notre conscience? Car qui que nous soyons, dans des périodes difficiles, nous avons le devoir et le pouvoir d'agir. Nous sommes en démocratie et il nous reste toujours un rôle participatif à celle-ci. Si nous ne pouvons être en avant de la scène, nous avons le rôle indispensable d'électeur et électrice. C'est là le moyen d'agir: se renseigner et voter. Tant de pays n'ont plus ce droit strict d'être électeur et nous qu'en faisons-nous? <br />
<br />
La démocratie est un privilège qui permet aux hommes et femmes d'affirmer leurs convictions. La passivité est alors bien mauvaise conseillère. Les peuples désirent la paix: rien de mieux qu'être à l'écoute et agir en conséquence. Le mieux-être n'est pas que dans la production et le profit: il est dans le partage juste et le respect des autres. <br />
<br />
La peur n'est pas à conseiller, Il ne faut pas craindre d'afficher ses convictions, pas nécessairement avec des banderoles , mais surtout de les vivre de manière exemplaire: une bonne façon de laisser sa trace. <br />
<br />
Et malgré le combat du bien et du mal, il nous faut garder l'espoir: le remède à tant de maux. <br />
<br />
Gilles Tittley</span> </span></span>Unknownnoreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-4715874842910477238.post-37788416888226814972017-01-07T16:04:00.000-05:002017-01-10T13:57:14.458-05:00"Séparatiste" ou « Sécessionniste »<span lang="FR" style="color: #1d2129; font-family: Verdana, sans-serif; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-CA;">Je suis toujours surpris au contact de Québécois qui veulent la séparation du Québec du Canada de les entendre m'exprimer leur profond désaccord sur le fait que j'utilise les mots "séparatiste" ou "séparatisme" dans mes textes pour les décrire ou définir leur pensée ou action politique. C'est comme si ce mot était une insulte pour eux ! </span><br />
<div class="MsoNormal" style="background: white; line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt;">
<span lang="FR" style="color: #1d2129; font-family: "Helvetica",sans-serif; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-CA;"></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"> </span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt;">
<span lang="FR" style="color: #1d2129; font-family: Verdana, sans-serif; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-CA;">Ils veulent que j'écrive "indépendantiste" ou en encore "souverainiste". Certains me suggèrent "nationaliste".</span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt;">
<span lang="FR" style="color: #1d2129; font-family: "Helvetica",sans-serif; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-CA;"></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"> </span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span lang="FR" style="color: #1d2129; font-family: "Helvetica",sans-serif; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-CA;">Je suis un nationaliste qui a à cœur et défend, depuis ma jeunesse, la nation française canadienne et les intérêts particuliers du Québec afin qu'il devienne le plus autonome possible dans la </span><span style="font-family: Verdana;">Confédération canadienne. Je reconnais que <i style="mso-bidi-font-style: normal;">les habitants des provinces et territoires ont noué d'étroits liens d'interdépendance (économique, sociale, politique et culturelle) basés sur des valeurs communes qui comprennent le fédéralisme, la démocratie, le constitutionnalisme et la primauté du droit, ainsi que le respect des minorités</i>.</span><span lang="FR" style="color: #1d2129; font-family: "Helvetica",sans-serif; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-CA;"><o:p> </o:p></span></span></div>
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"></span><br />
<div class="MsoNormal" style="background: white; line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span lang="FR" style="color: #1d2129; font-family: "Helvetica",sans-serif; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-CA;">De leur côté, les séparatistes parlent de la <i style="mso-bidi-font-style: normal;">nation québécoise</i> comme si nous étions tous francophones. Ils semblent ne pas vouloir reconnaître <i style="mso-bidi-font-style: normal;">que </i></span><span style="font-family: Verdana;"><i style="mso-bidi-font-style: normal;">le gouvernement du Québec représente l'ensemble du peuple (ou des peuples) résidant sur son territoire, dans l'égalité et sans discrimination</i>. Le Parti Québécois qui veut gouverner le Québec avant de détruire le Canada se doit d’être un parti qui respecte ces principes élémentaires. </span><span lang="FR" style="color: #1d2129; font-family: "Helvetica",sans-serif; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-CA;"><o:p> </o:p></span></span></div>
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"></span><br />
<div class="MsoNormal" style="background: white; line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span lang="FR" style="color: #1d2129; font-family: "Helvetica",sans-serif; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-CA;">Je suis indépendantiste et souverainiste car je veux que le Canada, mon pays, agisse en tout temps comme un pays indépendant et souverain.</span><span lang="FR" style="color: #1d2129; font-family: "Helvetica",sans-serif; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-CA;"><o:p> </o:p></span></span></div>
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"></span><br />
<div class="MsoNormal" style="background: white; line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span lang="FR" style="color: #1d2129; font-family: "Helvetica",sans-serif; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-CA;">Ailleurs, dans le monde, on utilise partout le qualificatif séparatiste. Les séparatistes catalans, les séparatistes écossais, les séparatistes criméens, les séparatistes basques, les séparatistes pro russe, le conseil séparatiste de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Starwars</i> et ainsi de suite. C'est de toute évidence le bon mot français. Partout les gens qui veulent séparer leur territoire de leur pays sont fiers de se qualifier de séparatistes. </span><span lang="FR" style="color: #1d2129; font-family: "Helvetica",sans-serif; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-CA;"><o:p> </o:p></span></span></div>
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"></span><br />
<div class="MsoNormal" style="background: white; line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span lang="FR" style="color: #1d2129; font-family: "Helvetica",sans-serif; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-CA;">Pour une raison que je ne comprends pas, les québécois séparatistes expriment une certaine honte de porter un tel label malgré que Larousse nous dît qu'un séparatiste est celui qui a <i style="mso-bidi-font-style: normal;">une attitude, une tendance à sortir d'un ensemble national et à former une entité politique distincte de l'État d'origine</i>.</span><span lang="FR" style="color: #1d2129; font-family: "Helvetica",sans-serif; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-CA;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span><o:p></o:p></span></span></div>
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"></span><br />
<div class="MsoNormal" style="background: white; line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span lang="FR" style="color: #1d2129; font-family: "Helvetica",sans-serif; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-CA;">La Cour suprême du Canada, dans son jugement « </span><span style="font-family: Verdana;">Renvoi relatif à la sécession du Québec</span></span><a href="https://www.blogger.com/null" name="QuickMark"></a><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-family: Verdana;">, [1998] » fait allusion au mot sécessionniste.</span><span style="color: #1d2129; font-family: "Helvetica",sans-serif; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-CA;"> <span lang="FR">Larousse le définit comme <i style="mso-bidi-font-style: normal;">celui qui fait une action menée avec une fraction de la population d'un État en vue de se séparer de la collectivité nationale pour former un État distinct</i>. Il me semble que c’est la même chose que séparatiste mais je suis prêt à utiliser dorénavant le mot sécessionniste pour décrire les séparatistes si cela leur plait davantage. </span></span><span lang="FR" style="color: #1d2129; font-family: "Helvetica",sans-serif; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-CA;"><o:p> </o:p></span></span></div>
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"></span><br />
<div class="MsoNormal" style="background: white; line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span lang="FR" style="color: #1d2129; font-family: "Helvetica",sans-serif; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-CA;">En fait, je crois comprendre pourquoi les sécessionnistes québécois rejettent le mot "séparatiste". Ça semble être pour eux une question stratégique car ils croient que le mot fait peur à l'ensemble des Québécois et ils blâment en partie l'utilisation de ce mot pour leurs défaites référendaires du passé. Il est vrai que l'ex PM Canadien, Jean Chrétien, a répété à outrance ce mot lors des référendums. Mais est-ce une raison valable pour le cacher aujourd'hui en lui substituant des qualificatifs qui ne sont pas aussi précis dans leurs définitions ? C'est comme s'ils voulaient cacher la réalité. </span><span lang="FR" style="color: #1d2129; font-family: "Helvetica",sans-serif; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-CA;"><o:p> </o:p></span></span></div>
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"></span><br />
<div class="MsoNormal" style="background: white; line-height: normal; margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span lang="FR" style="color: #1d2129; font-family: "Helvetica",sans-serif; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-CA;">Si jamais </span><span style="font-family: Verdana;">un vote québécois aboutissait à <i style="mso-bidi-font-style: normal;">une majorité claire</i> <i style="mso-bidi-font-style: normal;">en faveur de la sécession, en réponse à une question claire, cela conférerait au projet de sécession une légitimité démocratique que tous les autres participants à la Confédération auraient l'obligation de reconnaître</i>.</span><span style="color: #1d2129; font-family: "Helvetica",sans-serif; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-CA;"> <span lang="FR">Je serai, à ce moment-là, solidaire de la décision de la majorité de mes compatriotes et je deviendrai alors indépendantiste et souverainiste pour les mêmes raisons que je le suis aujourd'hui pour mon pays le Canada.</span></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; line-height: normal; margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span lang="FR" style="color: #1d2129; font-family: Verdana, sans-serif; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-CA;">Mais je demeure persuadé que cela ne se concrétisera pas car le Canada est un pays trop riche et extraordinaire pour que les Québécois le donnent aux autres. Ce serait un vrai mauvais <i style="mso-bidi-font-style: normal;">deal</i>… </span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; line-height: normal; margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span lang="FR" style="color: #1d2129; font-family: Verdana, sans-serif; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-CA;">Claude Dupras</span></div>
Unknownnoreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-4715874842910477238.post-83728581655887914412017-01-03T17:43:00.000-05:002017-01-10T14:09:30.799-05:002017, une année particulière de fêtes <span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: "verdana";">Cette
année, nous célébrons le 150<sup>e</sup> anniversaire du Canada et le 375<sup>e</sup>
anniversaire de la ville de Montréal. Les festivités seront nombreuses et grâce
aux moyens de communication contemporains, particulièrement les médias sociaux,
les citoyens et citoyennes seront motivés de participer en grand nombre.</span></span><br />
<span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: "verdana";"></span></span><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: "verdana";"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-size: xx-small;"><span style="font-size: small;">Je
sais l’immense travail de planification, d’organisation, de financement et de réalisation
que requièrent de telles réjouissances ayant été, en 1992, coprésident de la
corporation Canada125 créée par le gouvernement du Canada pour organiser les
fêtes du 125<span style="font-size: xx-small;"><sup>e</sup> <span style="font-size: small;">anniversaire du pays. Les responsables ont toute mon
admiration.</span></span></span></span><span style="font-size: xx-small;"> </span></span></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: "verdana";">Ce
jour-là, en 1990, j’étais en plein travail professionnel lorsque je reçu un appel
téléphonique du ministre Gerry Weiner, secrétaire d’État du Canada, m’annonçant
que mon nom avait été choisi pour être coprésident du comité organisateur des fêtes
du 125e anniversaire du Canada avec un homme d’affaires d’origine macédonienne de
Toronto. Je fus fort surpris et flatté de cette marque de confiance, mais j’hésitai
devant cette proposition intéressante. Je n’avais pas vraiment le temps de
remplir une telle tâche et si j’acceptais, je serais condamné à travailler presque
tous les soirs et les weekends pour rencontrer mes obligations envers mes
clients. Le ministre m’invita à le rencontrer à Ottawa pour en discuter avec le
co-président. Ce que je fis. Finalement, j’acceptai et je me retroussai les
manches. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: "verdana";">Le
ministère avait déjà mis en place un groupe de hauts fonctionnaires pour la
préparation de la planification des fêtes. Quelques semaines plus tard, le
macédonien démissionna et le ministre me demanda d’identifier un nouveau
coprésident. J’ai compris qu’il devait venir d’une autre partie du pays que
moi, préférablement de l’Ouest canadien. Je pensai à Frank King qui avait été le
président du comité des Jeux Olympiques d’hiver de Calgary en 1988 qui avait
connu un très grand succès. Suite à mon appel, ce dernier accepta et ensemble nous
avons convoqué le conseil d’administration dont les membres avaient été choisis
en grande partie par le gouvernement. Ils étaient tous de grands canadiens qui
avaient fait leur marque dans des secteurs différents et étaient décorés de l’Ordre
du Canada, dont une ex-ministre libérale.</span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: "verdana";">Ce
fut le début d’une aventure exceptionnelle qui m’amena dans tous les coins du
Canada à la rencontre de milliers de Canadiens. Plusieurs activités demeurent
dans ma mémoire comme lorsque je fus invité à lancer la première balle avant
une partie des Blue Jays de Toronto pour souligner une activité de Canada 125 dans
la ville reine, de même avant une partie des Expos de Montréal, à prononcer une
courte allocution à l’ouverture du Stampede de Calgary devant plus de 50 000
personnes ou à parler à l’école Emilie-Tremblay à Yellowknife dans le Yukon à ses
élèves et leur familles francophones de l’ouest canadien. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: "verdana";">Nous
voulions réaliser quelques grandes activités mais surtout encourager les Canadiens
à prendre des initiatives personnelles pour organiser, comme il l’entendait,
les fêtes dans leur milieu. Une intense campagne télévisée fut conçue à cet
effet et dirigée par une agence publicitaire renommée de Montréal. Elle porta
ses fruits et plus de 22 000 activités furent reconnues, acceptées et
organisées. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: "verdana";">De
plus, nous proposions de monter une grande activité dans chaque grande ville du
pays. À Montréal, par exemple, nous avons réuni les orchestres symphoniques de
Montréal et de Toronto au stade Olympique de Montréal avec trois grands chanteurs
canadiens : un ténor, un baryton et une soprano. De plus, les tambours et
les canons de l’armée canadienne furent invités pour produire les percussions
nécessaires à l’« Ouverture solennelle 1812 » de Tchaïkovski qui était
au programme. Plus de 65 000 personnes étaient présentes au parterre et
dans les estrades. Le spectacle fut télévisé par Radio-Canada partout au pays, d’un
océan à l’autre, à deux reprises, sur toutes les chaînes. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: "verdana";">En
général, le gouvernement fut satisfait du résultat des fêtes. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; line-height: normal; margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: "verdana";">Le comité organisateur voulait aussi laisser au pays
un projet que nous qualifions de « projet-héritage » pour les
générations futures. C’est ainsi que fut conçu et lancé le projet d’une piste
transcanadienne « <i style="mso-bidi-font-style: normal;">le sentier Canadien
- Canada trail</i> ». Des membres de Canada125 siégèrent sur le comité
fondateur du projet dont </span></span><span style="color: #0b3850; font-family: "helvetica" , sans-serif; font-size: 12pt;">Paul LaBarge,</span><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: "verdana";"> l’avocat de
Canada125. Aujourd’hui, après 25 ans, il est toujours là comme président de la
corporation du sentier. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; line-height: normal; margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: "verdana";">Le but était de relier tous les sentiers du Canada dans
un grand <em>sentier</em> en construisant des
liens nouveaux, en réaménageant les parties existantes où nécessaires et en les
rendant tous accessibles à un plus grand nombre de Canadiens possibles. Aujourd’hui,
plus de 90 % des sentiers sont raccordés dans les 10 provinces et les trois territoires
canadiens, pour une longueur totale de 23, 864 km. Incroyable ? Non, vrai !</span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; line-height: normal; margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: "verdana";">Voici un court vidéo où Pierre Camu, un des proches collaborateurs
de Canada 125 et un des mandatés pour lancer ce projet du grand <em>sentier</em>, parle du pourquoi du projet. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt;"><a href="http://lancement.legrandsentier.ca/2016/lancement-le-grand-sentier"><span style="color: #0563c1; font-family: "verdana";">http://lancement.legrandsentier.ca/2016/lancement-le-grand-sentier</span></a><span style="font-family: "verdana";">.</span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: "verdana";">En
furetant sur internet, le lecteur trouvera toute l’information sur ce projet
important qui ne cesse de croître et de s’améliorer. On remarquera que le sigle
du <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Grand sentier</i> est celui de Canada
125, légèrement modifié. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: "verdana";">Je
souhaite aux organisateurs des fêtes du 150ième anniversaire du Canada et du
375ième de Montréal, un grand succès en espérant qu’ils sauront aussi laisser chacun
un « projet-héritage » pour les générations futures qui leur
rappelleront ces moments importants. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: "verdana";">Claude
Dupras<o:p></o:p></span></span></div>
Unknownnoreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-4715874842910477238.post-79062343414376377392016-12-31T10:18:00.001-05:002016-12-31T10:18:31.924-05:00<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span lang="EN-CA" style="font-size: 12pt; line-height: 107%; mso-ansi-language: EN-CA;"><span style="font-family: Verdana;"></span></span> </div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span lang="EN-CA" style="font-size: 12pt; line-height: 107%; mso-ansi-language: EN-CA;"><span style="font-family: Verdana;"></span></span> </div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span lang="EN-CA" style="font-size: 12pt; line-height: 107%; mso-ansi-language: EN-CA;"><span style="font-family: Verdana;"><o:p></o:p></span></span> </div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: center;">
<span style="font-family: Verdana;"><span lang="FR" style="color: #1d2129; font-size: 12pt; line-height: 107%; mso-ansi-language: FR;">À tous mes parents, amis, voisins et
lecteurs, je souhaite que 2016 se termine dans la joie et la nouvelle année
2017 dans le bonheur et la santé !</span><span style="color: #1d2129; font-size: 12pt; line-height: 107%; mso-fareast-language: FR-CA; mso-no-proof: yes;">
Merci pour votre amitié. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Claude Dupras</span></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEguABOFfp8F2WEN-BWxVx7rpEkorfTkGnjAf5C-OCdrffFB4aFMSF-qekdT4x-DQ-LNVQH0ZjnXduFPFJaRzFRIjvMq8GOlpxGK5Tm05EzES-fGdJ_h-hs2bI8kXYxLY7u7g-3s7gMJi8k/s1600/2017.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEguABOFfp8F2WEN-BWxVx7rpEkorfTkGnjAf5C-OCdrffFB4aFMSF-qekdT4x-DQ-LNVQH0ZjnXduFPFJaRzFRIjvMq8GOlpxGK5Tm05EzES-fGdJ_h-hs2bI8kXYxLY7u7g-3s7gMJi8k/s320/2017.jpg" width="320" /></a> </div>
<div style="text-align: center;">
<span lang="EN-CA" style="font-size: 12pt; line-height: 107%; mso-ansi-language: EN-CA;"><span style="font-family: Verdana;">To all my parents, friends, neighbors and readers, I wish that 2016 will terminate in joy and the new year 2017 in happiness and good health ! Thank you for your friendship.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Claude Dupras<o:p></o:p></span></span></div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4715874842910477238.post-30969439262205657942016-12-12T14:39:00.000-05:002016-12-12T14:50:23.201-05:00Le Canada mon pays, le Québec ma patrie<span style="font-family: "verdana" , sans-serif; font-size: small;">Dans un article qui vient de paraître, Mathieu Bock-Coté
(MBC) n’y va pas de main morte pour qualifier le Canada d’un endroit horrible. Il
salit et barbouille le Canada, un pays démocrate où règne la liberté, la justice,
la paix, l’avant-gardisme, une haute qualité de vie et qui fait l’envie du
monde. </span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif; font-size: small;"></span><br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-family: "verdana";"><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Voici certains des qualificatifs avec lesquels MBC le décrit :
<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>« <i style="mso-bidi-font-style: normal;">le Canada est une immense absurdité </i>», « <i style="mso-bidi-font-style: normal;">un régime fondé sur la négation de la nation
québécoise</i> », « <i style="mso-bidi-font-style: normal;">la
subordination qui pèse sur notre peuple dans le régime canadien</i> »,
« <i style="mso-bidi-font-style: normal;">ce pays fondamentalement étranger
pour eux</i> (les Québécois) », nous sommes « <i style="mso-bidi-font-style: normal;">seulement un pion dans le jeu canadien</i> », « <i style="mso-bidi-font-style: normal;">l’effacement du Québec à Ottawa</i> », « <i style="mso-bidi-font-style: normal;">à Ottawa, on traite le Québec comme une
province parmi d’autres</i> », le « <i style="mso-bidi-font-style: normal;">nationalisme québécois comme un résidu historique</i> », « <i style="mso-bidi-font-style: normal;">absurde et humiliant pour un peuple comme le
nôtre à exister dans l’espace réduit que le Canada lui laisse</i> »,
« <i style="mso-bidi-font-style: normal;">nous sommes structurellement
minoritaires et subordonnées</i> », « <i style="mso-bidi-font-style: normal;">ce pays artificiel</i> », « <i style="mso-bidi-font-style: normal;">le laboratoire de la postmodernité la plus délirante</i> »,
« <i style="mso-bidi-font-style: normal;">une anomalie historique et
politique</i> », « <i style="mso-bidi-font-style: normal;">la
constitution nous nie</i> », <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« programme
notre dissolution dans le paramètres d’un multiculturalisme extrême </i>», « <i style="mso-bidi-font-style: normal;">nous transforme en étrangers chez nous</i> »,
ce qui est absurde c’est « <i style="mso-bidi-font-style: normal;">d’y
demeurer aux conditions insensées qu’il nous impose</i> », « <i style="mso-bidi-font-style: normal;">le Canada n’est pas notre pays et à
moins de consentir à une forme de suicide national, il ne le sera jamais</i> »…
<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></span></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif; font-size: small;">Mathieu Bock-Coté est une jeune homme talentueux, cultivé,
sociologue, chroniqueur, chargé de cours aux HEC et profondément séparatiste.
Il aime les Québécois francophones, les autres pas sûrs. Quotidiennement, ou
presque, il écrit ou parle contre le Canada et pour le Québec. La majorité de ses
articles sont teintés de cette haine anti-canadienne qui l’enivre. Il dépasse souvent
les limites du réel, du bon sens, et est porté à exagérer ce qui le porte à
dire n’importe quoi pour dénigrer le Canada comme le démontre bien cet article
que je commente aujourd’hui.</span></div>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span style="line-height: 107%;">La
formation du Canada fut logique. Elle découla de longues années de conflits
entre l’Angleterre et la France. C’est la conséquence du peu d’intérêt que les
rois de France eurent pour la Nouvelle France et du grand intérêt que les Britanniques
eurent pour l’Amérique. En effet, l</span><span style="color: black; line-height: 107%;">'immigration
de l'Ancienne à la Nouvelle-France fut composée d’à peine 15 000 Français et
Françaises qui ont fait voile en direction du Canada au XVIIe siècle, et près des
deux tiers d'entre eux n'ont fait qu'un séjour temporaire dans la colonie avant
de retourner définitivement en France ou de mourir au Canada à l'état de
célibataire. Les francophones du Canada descendent de seulement 4 500 immigrants
français qui ont eu un fils qui se soit marié. C'est très peu. Par contre, avec
une population dépassant à peine le tiers de celle de la France, les îles
britanniques auraient envoyé au Nouveau Monde près de 380 000 immigrants durant
la même période. Si la France avait envoyé, proportionnellement à sa population,
plus d’immigrants et de soldats au Canada, elle aurait pu triompher dans ses conflits
avec les anglais et l’Amérique serait probablement, aujourd’hui, française. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></span></span></span><br />
<span style="color: black; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana" , sans-serif; font-size: small; mso-spacerun: yes;"></span></span><br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-family: "verdana";"><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Le Canada, c’est l’entente finale entre les deux nations,
française et anglaise, qui apporta la paix et le développement de ses nouvelles
terres du nord de l’Amérique.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></span></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-family: "verdana";"><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Ce n’est pas une négation de la nation française mais une
reconnaissance des nations en présence et de l’importance qu’elles soient
gouvernées par un gouvernement uni dans lequel chacune participerait. Malgré de
nombreux conflits et frictions que l’on peut qualifier de normaux, le Canada
est un grand succès et non pas une anomalie historique et politique.<o:p></o:p></span></span></span></span></div>
<span style="font-family: "verdana";"><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Les deux grandes nations sont toujours-là sur l’immense
territoire canadien et, avec les nouveaux venus, ils sont près de 40 millions. La
nation française, moins nombreuse, vit surtout au Québec avec 6,7 millions d’individus
alors qu’un million de francophones vivent hors Québec. Au Canada, les
francophones sont près de 20% de la population. La nation anglaise occupe
majoritairement les autres provinces et 8% de la population québécoise est
anglaise de naissance. Aujourd’hui, le Québec représente 22,9% de la population
canadienne. <o:p></o:p></span></span></span></span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif; font-size: small;"></span><br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-family: "verdana";"><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Malgré cette différence importante dans les chiffres, un
Québécois a été premier ministre du Canada plus longtemps qu’un canadien
hors-Québec depuis le début de la Confédération. Aujourd’hui, encore, c’est
Justin Trudeau, un des nôtres, qui est premier ministre et une part importante de
ses ministres principaux sont québécois et francophones. Le Québec n’est donc pas
qu’un pion dans le jeu canadien, n’est pas effacé à Ottawa, bien au contraire. Les
entreprises québécoises, les consultants en génie, informatique, et autres,
travaillent et réussissent partout au pays sur une base égale. Il n’y a pas de
négation de la nation québécoise (pour MBC la nation francophone du Québec). De
plus, un très grand nombre de Québécois maitrise bien les deux langues du pays
contrairement aux anglophones. Dire que comme Québécois, nous somme
minoritaires, subordonnés, c’est du délire ! <o:p></o:p></span></span></span></span></div>
<span style="font-family: "verdana";"><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Le nationalisme Québécois n’est pas le séparatisme. Un
nationaliste est un fier individu qui œuvre partout au pays mais qui en tout
temps se rappelle l’histoire de son pays et assure que sa nation maintient sa
place dans toutes situations, en étant présent et actif. C’est ainsi pour tout
le monde sur la planète. Les vrais nationalistes ne chialent pas, ils agissent.
Le Québec a toujours su garder sa force politique au pays grâce à des personnages
politiques francophones et nationalistes qui comprenaient ces principes
élémentaires et gouvernaient en conséquence, tels Honoré Mercier, Henri
Bourassa, Maurice Duplessis, Jean Lesage, René Lévesque et autres. Grâce à eux
et d’autres, la nation française au Québec ne s’est pas dissoute mais a
progressé.<o:p></o:p></span></span></span></span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif; font-size: small;"></span><br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-family: "verdana";"><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Le Canada est le deuxième pays le plus grand au monde, après
la Russie. Un Québécois à Victoria en Colombie Britannique et un Albertain à Chicoutimi
au Québec se ressentent quelque peu comme des étrangers car la langue et le
mode de vie sont différents, même si les services offerts par le gouvernement
du Canada sont bilingues et les mêmes pour tous. Mais après quelques jours,
chacun s’acclimate et apprécie son nouvel environnement... <o:p></o:p></span></span></span></span></div>
<span style="font-family: "verdana";"><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Le Québec, n’est pas un espace réduit mais un territoire 14
fois grand comme la France. <o:p></o:p></span></span></span></span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif; font-size: small;"></span><br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-family: "verdana";"><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">De plus, le Québec est une terre d’immigration. Depuis plus
d’un siècle, il accueille des peuples en détresse venant d’Europe, d’Afrique,
d’Asie ou des Amériques. Ces gens se sont installés près de nous, ont élevé des
familles et ont bâti avec nous le Québec et le Canada. Ils ont appris notre
langue, l’ont transmise à leurs descendants et ont participé à notre
développement. Le Québec est multiculturel comme le Canada et chacun s’en porte
bien. L’ajout de nouveaux venus est loin d’avoir été extrême car ils se sont
bien intégrés dans notre société. Juifs, Irlandais, Écossais, Gallois, Français,
Maghrébins, Indiens, Polonais, Lithuaniens, Africains, Vietnamiens, Haïtiens, Sud-américains
et tous les autres n’ont pas fait de nous des étrangers au Québec ou dans notre
propre pays car leur intégration a été bien réussie. <o:p></o:p></span></span></span></span></div>
<span style="font-family: "verdana";"><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Le Canada décide de ce qui va de l’intérêt national et les pouvoirs
touchant directement l’individu sont la responsabilité des provinces. La
constitution n’est pas insensée et ne nous nie rien car elle tient compte de
notre nation française et du Québec. Par exemple, c’est le Québec qui décide du
nombre d’immigrants que nous accueillons annuellement. Les 37 000 nouveaux
venus par année au Québec sont un apport important et essentiel à notre
économie. Tous ceux qui sont arrivés durant les dernières décennies ne nous ont
pas appauvris, n’ont pas pris nos places, bien au contraire. Ils ont renforcé
notre société, notre milieu de travail, notre économie et nos vies en s’y
intégrant et en y ajoutant la richesse de leurs traditions, de leur langue, de
leurs expériences et de leurs capacités. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span><o:p></o:p></span></span></span></span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif; font-size: small;"></span><br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-family: "verdana";"><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Aujourd’hui, avec les moyens de communications
extraordinaires qui sont à notre portée, nous devenons non seulement de
meilleurs citoyens du Québec et du Canada mais du monde puisque les différences
entre nous s’amenuisent et nous comprenons de mieux en mieux le mode et la
qualité de vie des autres dans leur pays. Et avec le temps ce sera encore mieux.
<o:p></o:p></span></span></span></span></div>
<span style="font-family: "verdana";"><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Le Canada est qualifié souventes fois de « meilleur
pays au monde » et le décrire comme artificiel est injuste, mesquin et
blessant. Le Canada est mon pays, le Québec est ma patrie et j’ai la chance d’y
vivre. J’en suis heureux et fier ! <o:p></o:p></span></span></span></span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif; font-size: small;"></span><br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-family: "verdana";"><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Claude Dupras<o:p></o:p></span></span></span></span></div>
Unknownnoreply@blogger.com15tag:blogger.com,1999:blog-4715874842910477238.post-11796307971162397742016-12-07T14:25:00.000-05:002016-12-07T21:00:38.290-05:00France : Une élection présidentielle perdue d’avance pour la gauche ?<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif; font-size: small;">Il y a aura élection présidentielle en France cette année.
Un moment important pour les Français. Après cinq ans d’une administration qui
n’était pas à la hauteur de la France, le pays a besoin d’un élan et le peuple français
d’une bouffée d’air frais capable de lui remonter le moral. Il semble qu’il les
découvre sur la droite. </span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif; font-size: small;">Cette droite française vient de connaître une élection
primaire et a choisi un candidat fort populaire avec une très forte majorité de
65%, en la personne de François Fillon, l’ex-premier ministre du mandat du
président Nicolas Sarkozy. Ce nouveau porte-étendard est un homme neuf, calme, intelligent,
blanc comme neige, qui n’a jamais eu d’accusations légales portées contre lui. Un
homme de qualité, qui présente un programme clair, précis, difficile, pour
répondre, dit-il, aux principaux problèmes de la France. </span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif; font-size: small;">De son côté, le président socialiste François Hollande vient
d’annoncer qu’il ne briguera pas les suffrages pour un renouvellement de son
mandat. Rien de surprenant puisqu’il a calé dans la cave des sondages au fur et
à mesure que son administration démontrait son incapacité à trouver de vraies
solutions aux vrais problèmes de la France. </span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif; font-size: small;">J’étais en France en 2012, durant la campagne électorale
gagnée par Hollande contre le président sortant Nicolas Sarkozy. Ce fut une
période excitante pour une personne qui aime la bataille politique. J’aimais
Sarkozy. J’avais remarqué et bien apprécié sa gouverne durant son quinquennat, particulièrement
la période de six mois où il a été président de l’Europe et durant laquelle il
avait vraiment démontré ses qualités de chef. Il a su, alors, rassembler les dirigeants
des pays Européens pour faire face à deux grandes crises : la guerre de
Géorgie et les turbulences financières qui menaçaient l’Europe. Malgré que chaque
pays ait le réflexe normal de bien défendre avant tout ses intérêts nationaux, Sarkozy
a obtenu qu’ils surmontent leur division pour renforcer l’Union Européenne.
Dans le conflit de la Russie avec la Géorgie, il s’est imposé comme un vrai négociateur
efficace. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Dans la crise financière puis
économique qui a frappé de plein fouet l’Europe, il a su coordonner les actions
des États-membres pour réussir à traverser ce moment très difficile. De plus,
trois des quatre priorités Françaises, de ce moment-là, ont fait l’objet de
décisions positives au niveau de l’Europe, soient le pacte sur l’immigration et
l’asile, la défense européenne et la politique agricole commune. La France ne
pouvait demander mieux et je sais que plusieurs Français furent très
impressionnés et fiers de leur président. </span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif; font-size: small;">Malgré tout, ce chef politique qui venait de faire preuve
d’un leadership hors de l’ordinaire a été défait par François Hollande, un
candidat prêt à dire et promettre n’importe quoi pour gagner, tel « je vais
imposer un impôt de 75% aux riches » et sa tirade mensongère « Moi,
président » qui, ajoutés à une campagne sale de dénigrement de la personne
de Sarkozy, l’ont porté jusqu’à l’Élysée. Aujourd’hui, son mandat achève, il
n’a pas livré la marchandise et Hollande en sort avec la réputation du pire
président français. Beau parleur mais petit faiseur. </span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-family: "verdana";"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Actuellement, les candidats pullulent à la gauche qui est de
plus en plus divisée. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif; font-size: small;">Déjà, l’éternel candidat Jean Luc Mélenchon devient le porte-parole
de la gauche de la gauche, la gauche radicale, et sera le candidat du Front de
Gauche avec l’appui du parti communiste. Ancien trotskyste et professeur, il a
été 30 ans dans le parti socialiste dont ministre. Il est un grand orateur,
puissant et impressionnant, mais ce qu’il dit ne mène nulle part. Il est
coloré, articulé, drôle, divertissant et intéressant à regarder et écouter, mais
une perte de temps car il n’a aucune chance. </span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif; font-size: small;">La gauche responsable et équilibrée cherche un candidat
capable de relever une opinion publique littéralement écœurée de la néfaste
administration socialiste de Hollande et le Parti socialiste organise une
élection primaire à cet effet. </span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif; font-size: small;">Manuel Valls, le premier ministre d’Hollande, vient de
démissionner pour être candidat à la primaire qui aura lieu en fin de janvier
prochain. Il a été candidat à la dernière primaire contre Hollande mais n’avait
obtenu que 5% des votes à cette occasion. Son discours actuel est surprenant
car il semble préconisé une gauche ancienne alors qu’avant il défendait « une
gauche moderne nécessaire à l’équilibre démocratique ». Martine Aubry,
l’âme du parti, vient d’affirmer : « Valls, ce n’est pas
évident ».</span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif; font-size: small;">Arnaud Montebourg, ex-ministre de l’économie, a déclaré
qu’il sera candidat à la primaire. Avocat, bon orateur, renseigné, il a perdu,
en 2014, son poste de ministre après avoir blâmé Hollande de positions trop
pro-affaires. Depuis, il a suivi des cours de gérance des affaires dans une
École de Commerce et se dit maintenant prêt et favorable à renforcir la France
afin qu’elle se protège contre les intérêts étrangers. Il a des airs de Kennedy,
sans l’être car il se montre trop satisfait de lui-même, mais pourrait gagner
la primaire. </span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif; font-size: small;">Benoit Hamon, a aussi fait part de son intention d’être
candidat à la primaire socialiste. Il a été deux fois ministre dont celui de
l’Éducation sous Hollande et chaque fois il a perdu sa « job ». À mon
avis, il n’est pas de taille avec les autres. </span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif; font-size: small;">Vincent Peillon, ex-ministre de l’Éducation, représente le
courant central du Parti socialiste et deviendra le candidat-surprise de la
primaire. Toujours loyal à Hollande, à ses décisions, à ses premiers ministres,
il n’est pas l’homme des petites phrases assassines. Il a été à la base de la
réforme de l’école primaire puis celle du collège. Ayant quitté tôt, on ne peut
le blâmer de la totalité du quinquennat d’Hollande. Respecté et solide, il
pourrait être l’homme de la situation. </span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif; font-size: small;">Christiane Taubira, ex-ministre de la justice d’Hollande,
vient de Cayenne de la Guinée Française. Une pétition, comprenant 70 000
noms, la supplie d’être candidate à la primaire socialiste. Vraiment de gauche,
elle a quitté le cabinet d’Hollande en contestation des mesures de sécurité
imposées suite aux attaques terroristes à Paris. Elle hésite à accepter d’être
candidate à la primaire socialiste car elle n’a aucune chance de gagner. On
peut prévoir que d’autres candidats de nature moins importante s’ajouteront à
la liste. </span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif; font-size: small;">Emmanuel Macron, attaché à aucun parti politique, a été un
protégé de Hollande qui l’a nommé son ministre de l’économie. Jeune de 38 ans, très
articulé, brillant, racé, il sait bien expliquer ses positions économiques et
impressionne particulièrement la génération Y qui voit en lui, le seul homme
politique qui parle son langage. Il a quitté avec fracas le cabinet d’Hollande,
se disant de gauche et non socialiste. Il veut susciter une « révolution
démocratique » contre un système politique français qui se retrouve, selon
lui, dans le « vide ». Il vise à unir la gauche et la droite en une
équipe centriste. Il refuse d’être de la primaire et organise son propre
mouvement pour sa campagne. </span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif; font-size: small;">Puis, il y a, à la droite de la droite, Marine LePen du
Front National. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>C’est du sérieux comme
possibilité de gagner. Elle a su, avec les années, s’imposer grâce à son
intelligence, ses connaissances et son supérieur caractère de combattante
politique. Salie, moquée, insultée, ridiculisée et encore, elle continue
néanmoins à grimper dans les sondages car elle frappe le clou sur la tête des
problèmes qui confrontent ses compatriotes. Son discours contient du vrai, de
la réalité et il résonne positivement dans la tête d’un très grand nombre de Français.
Elle est impressionnante et dépasse de cent coudées la majorité des politiciens
français. Mais son programme politique de droite de la droite fait peur à un
grand nombre qui se rappelle le passé fasciste de l’Europe et qui l’attache
exagérément à Marine LePen en la qualifiant de tous les mots et maux comme si
elle était frappée de la peste.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-family: "verdana";"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">On peut difficilement prédire les résultats d’une telle
primaire ouverte où près de quatre millions de personnes viendront choisir leur
candidat. Une surprise aussi grande que celle qu’a créée François Fillon peut
en être le résultat. Je ne crois pas que se sera Valls, car il porte le blâme
de l’impuissance d’une grande partie du régime Hollande. De plus, son discours
démodé, son vocabulaire étourdissant, ses constantes leçons de morale, sans
sourire, ne lui donnent plus un air d’authenticité. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif; font-size: small;">Aujourd’hui, il semble que les candidats principaux pour
l’élection du prochain président de la France seront : François Fillon représentant
la droite et son parti « Les républicains » ; Arnaud Montebourg ou
Vincent Peillon que je qualifie de favoris pour gagner la primaire socialiste ;
Emmanuel Macron pour son propre parti et Marine LePen pour le Front National. </span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-family: "verdana";"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">L’élection d’un président français est à deux tours. Il est
fortement probable que Fillon sera au deuxième tour avec Marine LePen car les Français
rejetteront le Parti socialiste malgré tous ses efforts pour regagner leur
confiance. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-family: "verdana";"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Les Français auront alors un choix final entre un candidat
de droite et un candidat de droite de la droite que plusieurs qualifient
d’extrême-droite. Et, si on se fie au mouvement populiste qui s’empare du monde
d’aujourd’hui, le résultat sera serré. <o:p></o:p></span></span></span></div>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif; font-size: small;"></span><br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-family: "verdana";"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Claude Dupras</span></span></span></div>
Unknownnoreply@blogger.com10tag:blogger.com,1999:blog-4715874842910477238.post-50524221324481879472016-11-12T14:49:00.001-05:002016-11-12T16:19:39.015-05:00La génération Z sauvera-t-elle le monde ?<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">Nous
analysons, de plus en plus, les générations qui nous arrivent à tous les quinze
ans. Cela devient important puisqu’elles sont les nouvelles venues dans notre
monde du travail et personnel. Nous cherchons à les identifier clairement pour
mieux les comprendre et pouvoir les rallier à nos objectifs, à nos causes, à
nos projets, à nos entreprises, à nos mouvements sociaux ou de jeunes, tel le
JCI (Jeune Chambre Internationale) qui constamment recrute des jeunes pour son mouvement
afin de pouvoir maintenir son action mondiale de formation de nouveaux chefs ou
leaders.</span></span><br />
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";"></span></span><br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">La
fascination que nous démontrons pour la génération Y, les « Millennials »,
est surprenante et remarquable. Jamais, avons-nous examiné et critiqué une
autre génération comme celle-là. Je l’ai décrite dans mon dernier blog
« Les Y : les citoyens du monde » et on a compris que ces
individus multitâches ont des façons plus efficaces et plus rapides que leurs
prédécesseurs pour accomplir leur travail. Intelligents, optimistes, sûrs
d’eux, expressifs, esprits ouvert et créatif, ils font leur marque partout au
monde même s’ils changent d’emploi souvent. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span><o:p></o:p></span></span></div>
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">Voilà
pourquoi l’intérêt se porte de plus en plus sur la génération suivante, la Z de
1995-2010, dont les premiers arrivants ont aujourd’hui 20 ans. <o:p></o:p></span></span><br />
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">Qui est et
sera la Z ? Elle n’est pas la génération Y, version 2. Elle comprendra éventuellement
deux milliards d’individus de la planète, dont le quart de la population
nord-américaine. Elle compte actuellement 20 millions de jeunes aux USA et 7 millions
au Canada qui sont sur le point de prendre d’assaut notre monde. Elle ressemble
à l’Y dans la maîtrise des technologies et son désir d’engagement social, mais
déjà on voit que ses motivations, ses aspirations ou ses façons de travailler
sont différentes car elle est plus ambitieuse que « les
Millennials ». </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">Depuis sa
naissance, la Z a toujours connu les technologies d’information et de la
communication. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">La Z est née
après la chute du mur de Berlin, n’a connu que la démocratie et a grandi avec :
la tragédie du 11 septembre 2001, les critiques de la guerre d’Irak, les débats
sur les changements climatiques et une longue et difficile récession en toile
de fond. Elle n’a connu qu’un monde en lutte avec le terrorisme. Elle est née,
vit et vivra avec Internet. Elle a eu dès son enfance, en sa possession
personnelle, des outils informatiques, ordis, GPS, téléphone intelligent avec
accès internet pour lesquels elle a une connaissance intuitive et complète.
Elle ne conçoit pas vivre sans ces technologies comme les générations
précédentes. Elle sera aussi celle des infos en ligne : les blogs, le partage
de vidéos, les quotidiens…<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>En somme,
l’internet est son deuxième langage.</span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">La Z exprime
son individualité dans le collectif. Présente dans les réseaux sociaux dès son
plus jeune âge, elle gère sur le web sa capacité d’influence. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">La Z a vu
ses parents connaitre des situations financières difficiles et cela l’a éduquée
et la rendue entreprenante, collaboratrice et prudente, C’est la raison pour
laquelle elle veut régler les problèmes et changer le monde. Elle rêve de construire
ses propres entreprises, être bénévole dans ses communautés, obtenir l’égalité
des sexes et faire la différence. Elle consomme moins d’alcool et de drogue que
ses ainés.</span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">Plusieurs la
surnomment : la « nouvelle génération silencieuse » comparable à
celle de votre humble serviteur des années 1925-1945 parce qu’elle a un intérêt
pour la cuisine, évite d’acheter des produits tout faits et veut revenir à une
alimentation saine. Elle économise beaucoup plus son argent, compare les prix,
a une connaissance innée du système de marketing. Elle est tolérante quant aux
cultures et aux religions. L’injustice est inacceptable pour elle. Elle est
individualiste, veut réussir et ne compte que sur elle-même. Elle est
autodidacte et si elle ne comprend pas un exercice en classe, elle va aller sur
internet pour se le faire expliquer différemment. Elle fait plus confiance aux
personnes dans son réseau numérique qu’aux membres de sa famille.</span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">Elle veut
gagner sa vie en réparant la planète alors que les générations précédentes ont
gagné la leur en l’exploitant ? Concernée par l’économie, l’environnement et
l’impact de l’activité humaine sur la planète, elle ne travaille pas plus fort
pour avoir plus d’argent mais pour avoir de meilleures possibilités
d’avancement professionnel pour faire mieux. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">Les réseaux
sociaux sont le moyen de communication de la Z et non le web comme la Y. Elle
est hyper connectée et les applications sont ses outils. Les téléphones
intelligents sont pour son usage courant et le divertissement sur demande est
sa norme. Sa consommation d’internet est plus sélective qu’intensive et est
utilisée pour réaliser des choses et non pour se montrer ou collectionner des <i style="mso-bidi-font-style: normal;">likes</i>. Elle préfère créer que copier. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">L’image et
non l’écrit est son mode de communication privilégiée et elle aime les <i style="mso-bidi-font-style: normal;">apps</i> comme <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Instagram. </i>Plus conscients d’eux-mêmes, les Z migrent vers des plateformes
discrètes et éphémères comme <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Snapchat </i>pour
mieux protéger leur vie privée. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">La Z préfère
les gens d’influence aux célébrités et continue ainsi la tendance débutée par
la Y. C’est la fin des stars d’Hollywood, mais la montée des stars-YouTube, le
réseau social no. 1 des Z.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span><span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">Cette
génération construit, produit ses vidéos, Même si elle reconnait que la
technologie est un outil utile dans son travail, elle considère que cette
dernière est aussi une distraction et, par conséquent, elle utilise moins
Facebook, écrit moins de courriels que la Y, mais partage plus de photos et vidéos
que cette dernière. Une enquête américaine vient de démontrer que la Y passe
50% de son temps libre à acquérir de nouvelles connaissances comme le design,
la production vidéo, et le développement d’applications. Pourquoi ? Pour créer
éventuellement son entreprise ?</span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">La Z préfère
agir que regarder et est fortement réaliste. Son niveau de responsabilité
sociale est basé sur le mot « nous » et elle trouve important que
l’organisation pour laquelle elle travaille redonne à la communauté en créant
de nouveaux emplois localement ou autrement. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">Débrouillarde,
pragmatique, autodidacte, entrepreneure et passionnée dans son métier, elle est
centrée sur la collaboration et la coopération. Mais elle manque
d’organisation. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">Ses jeunes
travailleurs veulent trouver leur emploi de rêve en travaillant. Ils veulent
être dirigés par un leader honnête qui communique bien. Ils désirent travailler
pour une entreprise socialement responsable qui leur permet d’œuvrer sur des
projets significatifs et dont le milieu de travail favorise la diversité des
spécialisations professionnelles, la représentation des deux sexes, l’accueil
de gens provenant d’ethnies et d’horizons différents, les religions et l’ouverture
aux personnes LGBT.</span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">Les Z
veulent de la flexibilité au travail et espèrent que leur employeur leur en
offre car ils croient en avoir besoin pour réussir. Mais ils veulent surtout un
supérieur, un mentor, qui les encadre et qui leur donne régulièrement de la
rétroaction. Ils lui seront ainsi plus fidèles. Ils resteront longtemps à
l’emploi de son organisation s’il leur montre les avenues possibles dans le
futur pour leur carrière, s’il maintient un dialogue ouvert, si son entreprise
est consciencieuse et active sur le plan social, s’il reste en tout temps à
l’affût de nouveautés technologiques et s’il sollicite leur participation dans
les discussions sur la technologie.</span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">En général,
la génération Z a besoin de souplesse, de pouvoir contribuer aux résultats,
d’exploiter son côté entrepreneur, d’avoir des occasions pour créer, de
participer à des programmes de formation axés sur sa compétence, d’être maître
de son espace et de ses habitudes, d’être occupée. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">Par ailleurs,
travailler en s’amusant lui est important et elle veut s’accorder du temps pour
ses loisirs et souhaite laisser une place à sa vie privée. Elle fuit la
sévérité et les ordres. Elle réclame la confiance, l’écoute et la patience. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">Attachée à
son téléphone intelligent, sa tablette ou autres appareils, la Z nous surprend
puisqu’elle accorde plus d’importance à la communication en personne que la Y.
Elle préfère le dialogue. De même, elle accepte mieux l’influence de ses
parents que les générations précédentes.<span style="mso-spacerun: yes;">
</span></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">Sa façon de
vivre est la prise de risque. Elle a acquis une certaine solidarité et une
certaine aptitude à faire face à la critique suite à son <i style="mso-bidi-font-style: normal;">surfing</i> sur les réseaux sociaux. Pour elle, se tromper est normal
et elle ne diabolise pas l’échec. Elle est généreuse et a envie de partager.
Elle est curieuse et attirée par de nouveaux centres d’intérêt. Par contre, sa
difficulté est dans des raisonnements en profondeur.</span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">Néanmoins,
elle arrive sur le marché du travail au moment où l’économie se numérise. Elle
aura donc toutes les cartes en main pour inventer de nouvelles méthodes de
travail sous des dirigeants qui, elle l’espère, s’harmoniseront avec sa manière
d’être. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">Dans les 10
prochaines années, la Z veut être mariée, avoir obtenu une stabilité financière
et sécuriser son emploi de rêve. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span lang="EN-CA" style="font-size: 12pt; line-height: 107%; mso-ansi-language: EN-CA;"><span style="font-family: "verdana";">Le <strong>Financial Times</strong> a posé la question : « Generation Z, the world’s saviours ? »;
ajoutant : « My generation is
leaving them in a mess. These kids are going to have to save the world
literally »; et il explique : « We
have seen more than a decade of hand-wringing over declining attention spans,
eroding social skills, online bullying and sexting, along with the worry that
communicating in short bursts and emoticons deadens the brain’s ability to think
in complex ways. There’s also the debate raging over the elimination of cursive
writing from many schools, and charges that the decline in traditional forms of
learning such as memorization and rote signals a drop in standards ». </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-family: "verdana"; font-size: small;"><em>(Traduction): « La génération Z, les sauveurs du monde.
Ma génération leur laisse un monde en désordre. Ces enfants auront à sauver
littéralement le monde. </em></span><span style="font-family: "verdana";"><em><span style="font-size: small;">Nous avons vécu plus d’une décennie où le temps d’attention est
en déclin, les compétences sociales sont en érosion, l’intimidation est enligne et des texto avec commentaires
sexistes se répandent. Nous sommes inquiets de constater que les communications
par courtes rafales et par émoticônes amortissent mortellement les habilités du
cerveau de penser de façon complexe. Il y a aussi le débat qui fait rage sur
l’élimination de l’écriture cursive dans plusieurs écoles, des plaintes du
déclin dans les formes traditionnelles d’apprentissage de l’éducation, telle la
mémorisation, et des signaux de la baisse de la diminution des normes ».</span></em> </span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">La
génération Z sauveur du monde ! Cela semble être son destin !</span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">Claude
Dupras</span></span></div>
Unknownnoreply@blogger.com10tag:blogger.com,1999:blog-4715874842910477238.post-12997788078340038732016-09-23T13:49:00.000-04:002016-09-26T19:07:56.674-04:00Les Y : Citoyens du monde<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">Les
générations se suivent mais ne se ressemblent pas.</span></span><br />
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></span><br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">Depuis la
mienne, la génération <i style="mso-bidi-font-style: normal;">silencieuse</i> née
de 1925-1945, se sont succédées celle des <i style="mso-bidi-font-style: normal;">baby-boomers</i>
de 1945 à 1960, celle de la génération X dite du « <i style="mso-bidi-font-style: normal;">baby-bust »</i> de 1961 à 1980 et celle, qui arrive en trombe aujourd’hui
et dont tout le monde parle de plus en plus, la génération <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Y</i>, ou les <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Millennials (</i>certains
disent<i style="mso-bidi-font-style: normal;"> « Milléniaux » </i>en
français<i style="mso-bidi-font-style: normal;">)</i> de 1980 à 2000.</span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">Pourquoi <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Y</i>, certains disent que ça vient du mot
anglais « <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Why ?</i> ». C’est la
question qu’ils posent et qui marque leur remise en cause systématique des
contraintes qu’on veut leur imposer. D’autres y voient le <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Y</i> sur leur poitrine dessiné par les fils de leurs écouteurs reliés à
celui qui rejoint leur baladeur. <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Millennials,
</i>parce qu’il ferme le deuxième millénaire. C’est la génération émergente. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">Avec 92
millions d’individus aux USA, la génération <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Y</i>
est la plus nombreuse dépassant même celle des <i style="mso-bidi-font-style: normal;">baby-boomers</i> qui compta 77 millions d’enfants nés aux lendemains de
la 2ième guerre mondiale dans un moment de paix, de prospérité, de plein-emploi
et de progrès. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">Entre les deux,
la génération X a connu un faible taux de natalité avec 61 millions d’enfants dans
une atmosphère d’augmentation des divorces, de l’arrivée des femmes sur le
marché du travail, de la pilule contraceptive, etc…</span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">Même si le
lien entre appartenance générationnelle et comportements est controversé, le
fossé avec les générations précédentes peut s’expliquer par un changement
rapide de la société à cause de l’apparition de nouvelles technologies de
l’information et de la communication. L’Église, l’armée, même la famille sont
moins influentes pour eux que l’internet, la télévision et les réseaux
relationnels. Ils n’ont pas connu de menaces d’apocalypse de guerre froide, ni
un monde sans le SIDA. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span><span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">Au Canada,
la génération <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Y</i> compte 8,9 millions d’individus
dont 700 000 sont sans emplois et 4,5 millions vivent chez leurs parents.
Plus de 60% ont un smartphone et écrivent un minimum de 60 textos par jour. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">Les <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Y</i> représentent 15% de la population
européenne et 40 % de la population active en France (salariés, non-salariés et
chômeurs). </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">En Europe de
l’est, les <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Y</i> sont venus en âge ou sont
nés après la libération de leur peuple du communisme en 1989. Ils ont appris
des notions inconnues de leurs parents, tels le chômage, le consumérisme, la liberté
d’expression, la liberté d’entreprendre, l’acceptation des inégalités sociales,
la démocratie… et ils ont pu faire la part des choses de chaque système
politique, totalitaire ou démocratique. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">C’est une
génération de rebelles qui veulent un bon emploi pour s’épanouir au contact de
l’action et travailler en s’amusant. Elle est influencée par la culture du partage
et non par la compétition ou l’égoïsme. Elle veut être active sur les nouvelles
plateformes sociales. Elle est née alors que l’intérêt général de la population
pour l’écologie se manifestait, alors qu’avant, seule une minorité s’en
préoccupait. Elle est « <em>la génération performance</em> » dopée au travail,
mais aussi « <em>la génération micro-ondes</em> » qui exige tout, tout de
suite.</span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">Les <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Y</i> étaient jeunes lors de l’introduction
massive de l’information, de la téléphonie mobile, de la photo numérique, du
GPS, etc… et ils ont acquis une maitrise intuitive de ces équipements dépassant
même celle de leurs parents<i style="mso-bidi-font-style: normal;"> </i>Le jeu
vidéo est pour eux banal alors que la génération X le découvrait. Pour les
américains, ce sont les <i style="mso-bidi-font-style: normal;">digital natives.</i></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">Leur
identité s’est forgée par les apports culturels autour d’eux. C’est surtout
devant la télévision qu’ils ont grandi et elle les a grandement influencés.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">Bien éduqués,
les <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Y</i> répondent à la pénurie de la
main d’œuvre hautement qualifiée. Mais se sachant rares, ils savent ce qu’ils
valent et l’exigent. Pour eux, l’autorité n’est pas nécessairement synonyme de
compétence et ils ne craignent pas de se comparer car ils peuvent communiquer
directement ou avec l’aide des technologies. Ils n’acceptent pas le principe de
la priorité de l’ancienneté au travail et veulent plutôt être jugés par leur
contribution. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">Cependant,
le travail pour eux n’est pas nécessairement au premier plan. Ils refusent de travailler
les week-ends ou les jours de fêtes et veulent du temps pour décompresser afin
de protéger leur santé mentale et physique qui est pour eux de première
importance.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">En somme, les
<i style="mso-bidi-font-style: normal;">Y</i> recherchent une meilleure qualité
de vie, conciliant travail, liberté, autonomie et intérêt personnel. Ils
pensent à court terme. Ils sont très mobiles. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">Plus à
l’aise avec les technologies et internet, ils ont facilement accès à l’ensemble
des outils de création et de communication contrairement aux générations précédentes,
ce qui leur permet de diffuser sur-le-champ leurs travaux dès leur production. Mais
ce sont surtout des consommateurs des nouvelles technologies plutôt que des
créateurs. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">La
génération <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Y</i> se déplace beaucoup.
Elle profite de la baisse des coûts de transport aérien, des autos et du transport
en commun. Les études et échanges à l’étranger sont nombreux. Contrairement à
la génération précédente, son kilométrage annuel a diminué de 23%. C’est
l’avion et le surfe sur internet qui l’intéresse. Ou encore le vélo qu’elle a
adopté de plein cœur.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">Chez les 18
à 31 ans, 23% de jeunes mariés américains vivent dans leur propre appartement.
Ce pourcentage a chuté de 50% depuis 1960. Un nombre grandissant de jeunes
choisissent de vivre à la maison avec leurs parents, puisqu’ils jugent que le
mariage peut attendre. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">Les <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Y</i> veulent aussi être en bonne santé et
non seulement « pas malades ». Ils recherchent de la nourriture
enrichissante, ne fument pas, ne boivent pas et sont concentrés sur
l’entrainement physique. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">Pour eux,
une marque reconnue d’un produit n’est pas suffisante pour confirmer un achat. Pour
leurs achats au commerce de détail, 42% des <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Y</i>
achètent en ligne au moins une fois par mois et veulent qu’on leur facilite
l’utilisation de leurs appareils mobiles pendant qu’ils sont dans les
magasins. Avant d’acheter, ils comparent les prix, en ligne ou sur leur appareil
mobile, avec ceux de la concurrence au Canada et dans le monde, lisent les
critiques de produits, obtiennent des coupons et des codes promotionnels et concluent
l’achat par voie numérique ou au magasin.</span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">47% des <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Y</i> sont confiants de pouvoir vivre une
retraite idéale, alors que seulement 1/3 des baby-boomers pensent la même
chose. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">Même si tous
les individus de l’Occident de cet âge sont des <i style="mso-bidi-font-style: normal;">millenials</i>, leur pays influence leur mode de vie, Ainsi les <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Y </i>canadiens ont plus de potentiel
économique que leur contrepartie américaine. À ce jour, 50% des <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Y</i> canadiens possèdent une maison et cela
à un âge plus jeune que leurs parents. En comparaison à 36% pour les
américains. Ces derniers ont des conditions de travail moins bonnes que leurs
semblables au Canada, les offres d’emplois sont plus rares et ils ont moins
d’accès au crédit. De plus, les jeunes américains ont des dettes étudiantes beaucoup
plus importantes que les canadiens.</span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">Cette bonne
performance des canadiens est due en grande partie aux femmes qui sont mieux
éduquées et aux offres d’emplois pour elles qui atteignent des niveaux records
au pays. Encore-là, les américaines performent moins bien.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">La génération
<i style="mso-bidi-font-style: normal;">Y </i>comme les autres générations est
critique de la génération précédente. Ainsi, elle regarde de haut la génération
X qu’elle considère comme ayant été une bande de bousilleurs qui bâclaient leur
travail, retardaient leurs prises de décision, ne rêvaient que de
divertissements, avaient un moment d’attention très court et retardaient leur
mariage car ils avaient peur de divorcer.<span style="mso-spacerun: yes;">
</span></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">Quant à la génération
X qui suivit les baby-boomers, elle jugea ces derniers comme une bande centrée
sur elle-même, inconstante et pas pratique. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">Pour le
journaliste Joel Stein du magazine américain Times, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« les Y sont trois fois plus touchés que leurs parents par des
troubles de personnalité narcissique. Ce sont des obsédés par leur apparence
physique et le désir de devenir célèbres. Ils manquent totalement d’ambition
dans leur vie professionnelle. C’est pourquoi ils vivent plus nombreux avec
leurs parents. Cette génération n’essaie pas de confronter l’establishment
comme ses aïeules mais elle vit en dehors, inventant ses propres règles</i> ».
</span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">Par contre,
une étude par Jean Pralong, sur un échantillon français, conclut à « <i style="mso-bidi-font-style: normal;">l’absence de différences entre les X et les Y
dans le rapport au travail, à l’entreprise et à la carrière</i> ». En fait,
«<i style="mso-bidi-font-style: normal;"> ce ne sont pas les gens nés après
1980 qui sont narcissistes, ce sont les jeunes personnes qui sont narcissistes
et qui par la suite s’en sortent au fur et à mesure qu’ils vieillissent </i>».
Mais la France n’est pas l’Amérique. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">Les
changements démographiques générés par chaque génération modifient les
priorités des individus et, par conséquent, leur approche à la solution des
problèmes. Selon les recherches du Centre pour l’Étude de la citoyenneté
démocratique (CECD) du Québec, les succès ou les insuccès d’un parti politique peuvent
être liés directement au « <i style="mso-bidi-font-style: normal;">remplacement
progressif de l’électorat par la nouvelle génération</i> ». Les <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Y </i>se ressentent des « citoyens du
monde » et expriment une pensée politique marquée par ce sentiment. Ils sont
au centre-droite du spectre politique. L’étude démontre aussi qu’« <i style="mso-bidi-font-style: normal;">ils appuient l’importance de l’éducation et le
respect de l’environnement mais accordent moins d’importance à la souveraineté
et à la charte des valeurs</i> ». Il me semble fort logique que chaque
génération se distingue.</span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">« <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Le parti québécois (PQ) qui avait été porté
par les générations des baby-boomers et des X, a vu chuter ses résultats dès
que les Y ont eu droit de vote. Alors que ce parti était le 1er choix
des baby-boomers, le 2e de la génération X, il est devenu le 3e
de la génération Y.</i> » Cela s’explique en partie par le fait que ce
parti est plus à gauche que les <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Y</i>. Rien
n’est évidemment tout perdu car un parti politique peut toujours redéfinir son
projet politique pour s’adapter aux circonstances changeantes, mais ce peut
être difficile si la question est fondamentale. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">La
génération des <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Y</i> est unique de celles
qui l’ont précédée. Elle a grandi lors d’une croissance économique sans
précédent et a été éduquée durant le temps où le respect de soi était important
et la technologie avancée devint disponible. Même si ces individus n’ont pas
tous les mêmes comportements ou attitudes, que ce soit au travail, dans les
magasins réels et en ligne ou dans l’isoloir électoral, leur interaction est
évidente dans la façon qu’ils échangent et consomment l’information. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">Claude
Dupras</span></span><br />
<span style="font-family: "verdana";"></span><br />
<span style="font-family: "verdana"; font-size: xx-small;">sources: Internet, Times</span></div>
Unknownnoreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-4715874842910477238.post-37464490460035617792016-09-14T17:28:00.000-04:002016-09-14T17:28:35.313-04:00Le Cauchemar de l’autoroute des Laurentides. Et demain ?
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: Verdana;">Mes
grands-parents vivaient à St-Jérôme. En ce temps-là, il était de mise que les
enfants aillent visiter leurs parents le dimanche. Mon père y rêvait mais il n’avait
pas d’auto. Les mois passent et sa petite échoppe de 2 barbiers et 2 coiffeuses
rapporte suffisamment pour les besoins de sa famille et quelques économies. Finalement,
il achète une Plymouth 1933, toute neuve, et tous les dimanches, ou presque,
qui suivirent « nous montons voir » Marie-Anne, Wilfrid et la
parenté « dans le Nord ».</span></span><br />
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"></span><br />
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"></span><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: Verdana;">Plus tard, vers
1955, les parents de ma future épouse possèdent une maison au lac Guindon de Sainte-Anne-des-Lacs
et encore-là, plusieurs dimanches, nous montons dans le nord pour les voir
et cela jusqu’au moment, en 1963, où nous achetons notre propre chalet à
l’Estérel, près de Ste-Adèle. C’est donc depuis ma jeunesse que je parcours ce
chemin de Montréal aux Laurentides dont je connais les beaux et mauvais jours. </span></span><br />
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: Verdana;"><o:p></o:p></span></span><br />
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: Verdana;">Évidemment
ce ne fut pas toujours une autoroute comme aujourd’hui. Ah non ! Au début, c’est
la route 11 à deux voies seulement et étroites. Et pour s’y rendre, à partir de
Verdun, il faut traverser l’île de Montréal jusqu’à Cartierville pour franchir
le pont Lachapelle sur la Rivière-des-Prairies, près du parc Belmont, puis
parcourir toutes les municipalités de l’île Jésus dont l’Abord-à-Plouffe,
Chomedey, Ste Rose jusqu’au pont Hyppolyte Lafontaine (son nom d’alors) qui
enjambe la rivière des Mille-Îles. Puis c’est la montée vers Rosemère, Ste-Thérèse-en-haut,
St-Janvier et enfin St-Jérôme, après 2h30 de route. Les accidents sont
nombreux. Les crevaisons aussi. En hiver, on roule dans des canyons de neige
plus hauts que l’auto. <o:p></o:p></span></span><br />
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: Verdana;"></span></span><br />
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: Verdana;">La région
des Laurentides est un aimant pour les Montréalais et devient une région
touristique très prisée, une destination de premier choix. Le calme, le bon air
frais, les nombreux lacs, les montagnes, sports d’hiver et d’été les attirent
car la grande majorité vit dans de petits logements tassés les uns aux autres
et souventes fois l’air de la ville est pollué. De plus, ils travaillent
« dur » et, le dimanche, veulent fuir la ville avec leur famille pour
aller se revivifier afin de reprendre le travail et l’école, le lundi, en
meilleure forme. Plusieurs espèrent avoir, un jour, un « camp dans le
Nord ».<o:p></o:p></span></span><br />
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: Verdana;"></span></span><br />
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: Verdana;">La route 11,
(aujourd’hui la 117, route nationale québécoise nord-sud jusqu’en
Abitibi-Témiscamingue), est un lien routier important, de plus en plus achalandé,
pénible et ingérable. Elle est élargie, améliorée mais l’accroissement rapide du
nombre d’automobiles la rend insuffisante. La pression sur le gouvernement du
Québec augmente et finalement le 3 mai 1957, le PM Maurice Duplessis annonce la
construction d’une voie rapide entre Montréal et St-Jérôme au coût de 40
millions de $. C’est la première autoroute du Québec et elle est à péage. Quel
charme, quel beau voyage, que c’est agréable une autoroute au Québec ! Ma
famille avait découvert les autoroutes, quelques années auparavant, lors d’un
voyage à New York où le <i style="mso-bidi-font-style: normal;">New York Freeway</i>
nous avait amenés d’Albany à la métropole américaine. Mais ça, on imaginait,
dans nos têtes d’enfants, que c’était pour les américains, pas pour nous.</span></span><br />
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"></span><br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"></span><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: Verdana;">La route 117,
à la sortie de l’autoroute à St-Jérôme, est vite engorgée et l’accès aux
Laurentides devient problématique. En 1964, le gouvernement l’allonge de 24 km
jusqu’à Ste-Adèle. Puis en 1974, ajoute 20 km additionnels pour rejoindre
Ste-Agathe des Monts. Et pour faciliter la circulation, le péage est éliminé
vers 1983.</span></span></div>
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: Verdana;">L’autoroute
des Laurentides est une partie de l’autoroute 15 qui origine à
St-Bernard-de-Lacolle aux frontières américaines et se termine à
Ste-Agathe-des-monts, sur une longueur de 163 km. C’est aussi une partie du
parcours de la route transcanadienne qui s’échelonne de St-John, Terre-Neuve, à
Victoria en Colombie Britannique. De Montréal, le chemin le plus court pour se
rendre à Vancouver est l’autoroute des Laurentides vers le nord en direction du
Témiscamingue pour entrer en Ontario. Toutes ces origines et destinations
ajoutent un nombre important d’automobiles et de camions à l’autoroute.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></span><br />
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: Verdana;"><span style="mso-spacerun: yes;"></span></span></span><br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: Verdana;">Le
territoire de la rive-nord, surnommée <i style="mso-bidi-font-style: normal;">la
couronne nord de Montréal</i>, attire les citoyens de la métropole et connait un
développement sans pareil grâce à l’autoroute des Laurentides. Des dizaines de milliers
d’entre eux quittent leur ville, laissent leurs logements à de nouveaux
immigrés et installent leur famille dans de nouvelles maisons dans des villages
qui deviennent vite des municipalités importantes. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: Verdana;">La région
des Laurentides connait la plus importante croissance démographique au Québec.
L’institut de la statistique indique que <i style="mso-bidi-font-style: normal;">de 2001 à 2026, </i>la MRC (Municipalité Régionale de Comté) Thérèse-de
Blainville<i style="mso-bidi-font-style: normal;"> connaîtra une croissance
d’environ 28,8% comparativement à 9,3 % au Québec</i>. Les MRC voisines ont
vécu, vivent et vivront aussi de telles augmentations de leur population. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-family: Verdana;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Depuis l’an
2000, de grands travaux sont réalisés sur l’autoroute des Laurentides pour
répondre au nombre croissant d’automobiles. La route </span><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%; mso-bidi-font-family: Aharoni;">est
élargie à 4 voies entre Montréal et St-Jérôme. De nouvelles autoroutes 440 et 640,
est-ouest, y sont reliées par de nouveaux échangeurs importants. De même avec l’échangeur
Décarie à la jonction du boulevard Métropolitain de Montréal dont le trafic
lourd de l’ouest vient en partie de l’Ontario et des USA. Les interminables
travaux ont ralenti la circulation automobile durant plusieurs années. Nous avons
subi ces délais, ces exaspérations, sans mot dire, avec l’espoir qu’une fois terminés
la circulation serait fluide. Mais le contraire est le résultat. « <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Trop souvent les automobilistes sont pris en
otage dans des kilomètres de voitures immobilisées</i> », affirme le maire de
Bois-des-Filions, comme nous l’avons constaté constamment durant les mois de
juillet et août dernier. (Un jour, j’ai roulé durant 2h30 du boulevard Métropolitain
à Ste-Adèle, une distance de 69 km. Le même temps que prenait mon père dans les
années ’40). Le moins que je puisse dire est que ce fut désespérant. Pourquoi ?</span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: Verdana;">Le nombre
d’automobiles augmente exponentiellement. Tous ceux en droit de conduire ont la
possibilité, aujourd’hui, d’avoir une automobile. Devant une résidence de
banlieue, il n’est pas rare de constater deux, trois et même quatre véhicules
de stationnés. Les pages des journaux sont remplies d’offres de location-achat
d’autos neuves à des taux aussi bas que $70 par semaine. Il n’est pas rare
d’inviter des amis chez soi et de voir un couple arriver chacun avec sa
voiture. Et, souventes fois, leurs enfants aussi. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: Verdana;">De son côté,
le ministère du transport du Québec semble incapable de prédire l’avenir de la
circulation sur nos routes. Il est compétent pour construire, mais pas pour
prédire ce que sera le trafic dans 5 ans ou dix ans. Le cas de l’autoroute des
Laurentides en est une bonne démonstration puisque ses longs travaux viennent à
peine d’être terminés et déjà elle est saturée. Ce sera quoi durant les prochaines
années ?</span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: Verdana;">La circulation
sur l’autoroute des Laurentides est souventes fois si dense et le temps si long
pour se rendre à Montréal que cela nous justifie de poser des questions et de
mettre en doute la compétence professionnelle des designers de nos routes. Ce
n’est pas une question de tricherie en rapport avec la construction, comme l’a
révélé la commission Charbonneau, mais une de l’évaluation du niveau de la
circulation future de nos autoroutes. Nous avons droit de savoir si les
responsables actuels sont des professionnels qualifiés pour faire ces études et
d’être rassurés que le résultat de leur travail futur ne soit pas comme celui
du passé. Le problème se doit d’être réglé. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: Verdana;">D’autre
part, le ministère doit et peut trouver des solutions pour désengorger
l’autoroute des Laurentides qui, contrairement à d’autres autoroutes, n’a pas
de voie réservée au transport collectif. Pour les Laurentides, ce service
public est organisé via un important réseau d’autobus qui desservent tous les
villages et municipalités des Laurentides et transportent les usagers, souvent
via l’autoroute, jusqu’à la gare intermodale de St-Jérôme d’où part la ligne de
trains St-Jérôme-Montréal. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: Verdana;">Ce système s’améliore
constamment. De la gare, le train rejoint, en 35 minutes, la station de métro De
La Concorde à Laval qui, elle, est reliée à tout le réseau des stations de
métros de Montréal. Il dessert aussi directement les stations Parc, Vendôme et
Lucien l’Allier ainsi que cinq municipalités de la couronne. Les 13 trains par
jour sont de deux niveaux, confortables, relativement neufs. C’est une bonne
façon d’aller en ville sans automobile, soulageant ainsi le trafic de
l’autoroute. Malheureusement, ce système n’est pas encore utilisé à son plein
potentiel parce que mal connu et le stationnement de 775 cases est nettement insuffisant.</span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: Verdana;">Parmi les
autres moyens, il y a : </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: Verdana;">1. La
prolongation de l’autoroute 13 (elle devait desservir l’ex-aéroport
international de Mirabel) qui chevauche actuellement une grande partie de son
trafic sur celui de l’autoroute des Laurentides, au niveau de la ville de Boisbriand.
La prolongation pourrait aller jusqu’à Ste-Adèle et la construction des
premières sections vers St-Jérôme ou autres municipalités peut être entreprise dans
des délais relativement courts. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: Verdana;">2. La
prolongation de l’autoroute 19, située au centre de l’île Jésus de Laval, vers
le nord en direction de Ste-Sophie et de là rejoindre l’autoroute de
Laurentides après St-Jérôme. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: Verdana;">3. L’amélioration
des exits des autoroutes 440 et 640 qui versent sur l’autoroute des Laurentides
une forte quantité d’automobiles qui ralentissent constamment sa circulation.
Cela est possible et nécessaire. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: Verdana;">4. La
synchronisation des feux rouges de la route nationale 117, parallèle à l’autoroute
des Laurentides. Très large, elle traverse les municipalités adjacentes de
Ste-Thérèse, Blainville et Mirabel. Ces dernières utilisent cette route comme
leur rue principale et font tout pour ralentir la circulation d’où la
désynchronisation des feux rouges. Le résultat est que tout automobiliste qui
veut rouler jusqu’à St-Jérôme, via cette route comme par le passé, se voit
contraint d’utiliser l’autoroute des Laurentides à cause des multiples arrêts. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: Verdana;">De plus, le
gouvernement devra tenir compte qu’un nouveau centre commercial géant de 300
000 mètres carrés, le <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Royalmount/Quinze40</i>,
sera construit, dès 2017, à l’intersection sud-ouest de l’autoroute des
Laurentides et du boulevard Métropolitain, à Montréal, et qu’il attirera des
milliers d’automobilistes, si on se fie à ce qui se passe au gigantesque Dix30
de la rive-sud. Si rien de majeur n’est fait, le cauchemar risque d’être plus
pénible et angoissant. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: Verdana;">Le premier
ministre du Québec doit exiger de son ministre du Transport de revoir la
qualité du travail de certains de ses fonctionnaires qui analysent l’ensemble du
trafic actuel et futur de l’autoroute des Laurentides et d’y apporter des changements
majeurs ! </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: Verdana;">Alors que
rien ne va plus aujourd’hui, qu’arrivera-t’il demain si on continue de la même
façon ?</span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: Verdana;">Claude
Dupras<b style="mso-bidi-font-weight: normal;"> </b></span></span></div>
Unknownnoreply@blogger.com16tag:blogger.com,1999:blog-4715874842910477238.post-77822871469287495772016-09-04T18:05:00.000-04:002016-09-24T09:41:57.395-04:00L'immigration au Québec, un problème ? NON !<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">
</span><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Depuis
quelques années, en Occident, les programmes d’immigration sont de plus en plus
critiqués. Les attentats monstrueux au Canada, en France et dans un trentaine
d’autre pays font peur. La crainte a envahi l’esprit de plusieurs et comme les
auteurs de ces crimes sont, souventes fois, des immigrants naturalisés dans le
pays où ils commettent leurs crimes, un grand nombre de citoyens dénoncent les
services d’immigration. Certains politiciens, toujours à l’aguet de situations
pour se faire valoir, profitent de ces mouvements de mécontentement pour
proposer des réductions annuelles du nombre de nouveaux immigrants. Ainsi au
Québec, le chef du parti « Coalition pour l’Avenir du Québec (CAQ) »,
vient de proposer une réduction de 10,000 nouveaux immigrants par année, soit
une réduction de 20%. Certains chroniqueurs de nos journaux partagent cet avis.
<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"></span><br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Pourtant au
Québec, l’immigration est bien organisée. Les statistiques du gouvernement du
Québec indiquent que de 2011 à 2015 nous avons accueilli 258 057
immigrants, soit une moyenne 51,611 immigrants par année dont 67,4% capables de
répondre à nos besoins économiques et d’y investir, 21,1% pour répondre aux
besoins de regroupement familial et 10,2% de réfugiés. Les autres comptent pour
seulement 1,2% des entrées. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">La
répartition hommes/femmes était égale. Quant à l’âge, 21,2% avaient moins de 14
ans, 11,1% de 15-24 ans, 56,7% de 25-44 ans et les autres 10,9%. </span></span></div>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">
</span><br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Plusieurs
des immigrants ont quitté le Québec après y avoir été admis. En rapport avec la
langue parlée, des 25,8% qui parlaient le français, 84% sont restés au Québec ;
des 33,6% qui parlaient le français et l’anglais, 73% sont restés au Québec ; des
16,4% qui ne parlaient que l’anglais, 54% sont restés au Québec ; des 24,2% qui
ne parlaient ni l’anglais ni le français, 68% sont restés au Québec. (<i style="mso-bidi-font-style: normal;">journal Le Devoir</i>).</span></span></div>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">
</span><div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Et cela,
malgré que les patrons, les hommes d’affaires, les manufacturiers et les
exportateurs aient demandé que les exigences en rapport avec la connaissance du
français soient allégées pour privilégier les compétences professionnelles à
cause « de la pénurie de main d’œuvre ». Pour juger de ces départs
fâcheux, il faut savoir qu’ils comprennent deux-tiers des Pakistanais et des
Indiens admis et une moitié des Chinois et des Iraniens admis. Ce qui est
choquant est que ces groupes incorporent plusieurs investisseurs. Ils partent
pour diverses raisons : rejoindre des membres de leur famille vivant dans
les autres provinces ; leur inhabilité à parler le français ; leur difficulté à
trouver un emploi ; la liberté de parler anglais et de faire des affaires dans
cette langue... Ils choisissent de travailler ou d’investir ailleurs alors que le
chômage afflige près du « quart » des immigrants restés au Québec. </span></span></div>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Il y a aussi
la demande des francophones et acadiens hors Québec qui affecte quelque peu
l’immigration québécoise. Le nouveau Programme de Mobilité Internationale (PMI), favorise la venue de parlants
français vers l’ensemble des communautés francophones hors Québec. </span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">En tenant compte
de ce qui précède, 35,620 des 51 611 immigrants admis, en moyenne, sont
devenus des néoquébécois permanents. Il est faux de dire que 50 000
immigrants s’ajoutent à la population québécoise à tous les ans. Près de 26 283,
se sont installés à Montréal, 2 040 à Laval, 2 889 en Montérégie, 1 907
dans la région de Québec, 980 en Outaouais, et le reste, 1 161, est réparti
plus ou moins également dans chacune des 12 autres régions du Québec. </span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Ils avaient
émigré de toutes les parties du monde, dont 32,9 % d’Afrique, 20,8% des Amériques,
29,6% d’Asie et 16,5% d’Europe.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Ils sont
venus de la Chine (8,8%), de la France (8,1%), d’Haïti (7,1%), d’Algérie
(7,0%), du Maroc (5,8%), d’Iran (5,5%), de Colombie (3,5%), du Cameroun (2,6%),
d’Égypte (2,6%), de Tunisie (2,5%) et 45,7% des autres pays du monde. </span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Leur niveau
de scolarité est élevé puisque 67,8 % des 15 ans et plus totalisent 14 années
et plus d’études. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Beaucoup de
ces néoquébécois ont des qualités leur permettant de bien s’intégrer dans notre
société particulièrement dans les domaines de la gestion, des affaires, de l’administration,
du secteur de la santé, des sciences sociales, des arts et culture, des sports
et loisirs, des ventes et services, des métiers de construction, de la
fabrication et autres, du transport, des services d’utilité publique, etc… En
effet, 29,5% sont des professionnels, 12,5% sont des techniciens et para
professionnels, 5,7% sont des techniciens intermédiaires, 3,7% des
entrepreneurs et investisseurs et 44,4 % sont de nouveaux travailleurs. </span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Parmi eux,
il y a aussi les conjoints de fait, les enfants, les autres personnes à charge,
les parents, les cas humanitaires, les aides familiaux… Il faut aussi compter
les réfugiés et les membres de leurs familles pris-en-charge par le Canada, le
Québec et ceux qui sont parrainés par des organismes à but non lucratif ou des
groupes de résidents qui s’engagent à subvenir à leurs besoins et faciliter
leur intégration. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Voilà un
survol rapide des statistiques de l’immigration québécoise des cinq dernières années.
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">35 620 nouveaux
néoquébécois par année, c’est l’équivalent de la population d’une nouvelle ville
comme Val-D’or ou Saint-Georges de Beauce ou Sorel-Tracy à chaque année.
Imaginer tout ce que nécessite une telle ville : maisons, logements,
écoles, services sociaux et hospitaliers, commerces, autos, nourriture,
vêtements, centre de sports, services urbains, etc… etc… et le travail que ça
génère : constructeurs, entrepreneurs, professionnels, ouvriers, vendeurs,
secrétaires, etc… etc… Estimez les revenus, les taxes, les dépenses, les
investissements, etc… C’est l’activité économique potentielle d’une population
équivalente au nombre d’immigrés qui s’installent au Québec par an. Combien de
familles ont quitté l’est de Montréal depuis les 20 dernières années et plus pour
s’établir sur la rive nord de la rivière des prairies, ou la rive sud du fleuve
Saint-Laurent, et laissé leurs logements aux nouveaux venus pour aller dans des
maison neuves gonfler des villages existants en villes. Ces nouvelles municipalités
importantes sont le résultat en bonne partie des effets de l’immigration.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">De 1951 à
2013, la population du Québec a augmenté en moyenne de 66 101 individus
par année. À mon avis, ce n’est pas suffisant puisque la proportion par rapport
à la population canadienne est passée de 28,9 % à 23 %. Les immigrés ont
contribué près de 52,9 % de l’augmentation annuelle de notre population. </span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span lang="FR" style="font-size: 12pt; line-height: 107%; mso-ansi-language: FR;">Actuellement, le Québec vieillit à cause « du manque
de natalité chez les jeunes (taux de fécondité inférieur à 2,1) et du pic de
natalité des ainés. En 2036, les aînés devraient être plus nombreux que les
moins de <span class="nowrap1">19 ans</span> (une différence de <span class="nowrap1">228 000</span> individus, comparée à <span class="nowrap1">79 000</span>
pour les jeunes). Le « baby-boom » de l'après-guerre, 1941-1960, fait
son œuvre. Les personnes nées durant cette période sont désormais près de l'âge
à la retraite ou le sont présentement, ce qui occasionne une population
vieillissante et une population active réduite ». </span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">En somme,
contrairement aux dires des protagonistes favorables à la réduction des seuils
de l’immigration au Québec, 64,6% des immigrés connaissent le français en
arrivant, 12,4 % ne parlent que l’anglais et 22,9% des immigrés ne parlent ni
le français et ni l’anglais. Une fois admis, ils ont l’opportunité de suivre des
cours de français, une langue très difficile à apprendre, et leurs enfants
seront placés dans des écoles françaises. Combien de leurs descendants
parleront français dans quelques années ? Un très grand nombre si on en juge
par le passé. Rappelons-nous, les Johnson, les Macdonald, les Mulroney, les
Burns, les Gray, et des milliers d’autres… dont les ancêtres arrivés sur le sol
québécois ne parlaient que la langue anglaise. Et le Québec était alors
beaucoup moins fort qu’aujourd’hui… </span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span lang="FR" style="font-size: 12pt; line-height: 107%; mso-ansi-language: FR;">Certains affirment que l’immigration est un truc des
fédéralistes pour assurer des votes additionnels en vue d’un référendum futur
sur la séparation du Québec du Canada. C’est farfelu, de la petite politique. A
vrai dire, rien n’est plus ridicule. L’immigration est actuellement le sauveur
économique du Québec et lui donne les moyens de continuer son développement et d’assurer
une protection sociale à ses citoyens. Pour bien continuer, nous nous devons de
trouver moyen d’intégrer plus de nouveaux venus dans notre société par des
emplois, car trop d’entre eux n’ont pas de travail et quittent le Québec, contrairement
à ce qui se passe ailleurs dans les autres grandes villes canadiennes. </span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span lang="FR" style="font-size: 12pt; line-height: 107%; mso-ansi-language: FR;">D’autres y voient une porte ouverte aux musulmans et
blâment l’immigration de ne pas contrôler leur entrée au pays. Plusieurs
d’entre eux sont francophones, possèdent des diplômes divers et sont prêts à
œuvrer dans des domaines cruciaux comme celui des hôpitaux où, selon mon
expérience récente, ils font un travail exceptionnel grâce à leur dévouement et
leurs compétences. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span lang="FR" style="font-size: 12pt; line-height: 107%; mso-ansi-language: FR;">On ne cesse de parler des problèmes du développement de
notre économie québécoise. Imaginez ce que ce serait sans les centaines de
milliers d’immigrés que nous avons reçus durant les dernières décennies. Ils se
sont bien intégrés dans notre société et leur contribution est immense.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span lang="FR" style="font-size: 12pt; line-height: 107%; mso-ansi-language: FR;">Radio-Canada rapportait hier, que depuis un an le Québec
compte 33 400 personnes de moins dans sa population active. C’est un autre
argument qui nous indique que le nombre d’immigrants doit être augmenté et que
leur intégration doit être accélérée.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span lang="FR" style="font-size: 12pt; line-height: 107%; mso-ansi-language: FR;">Donc, pour maintenir le rythme du développement
économique du Québec et tout ce qui en découle, les Québécois et leur
gouvernement doivent trouver des solutions pratiques pour améliorer le
programme d’immigration. Les Montréalais veulent continuer à vivre
dans un milieu cosmopolite qui nous ouvre au monde et à ses cultures tout en
ajoutant à notre enrichissement personnel, en respectant notre langue, nos
principes et notre mode de vie. Fermer l’immigration nous étoufferait économiquement
à la longue. Au contraire, il faut l’accroître et la rendre efficace et
performante pour bien répondre aux besoins nouveaux du Québec qui évolue
rapidement. </span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span lang="FR" style="font-size: 12pt; line-height: 107%; mso-ansi-language: FR;">Les solutions sont simples : les jeunes québécois doivent
se donner de plus grosses familles ou le nombre d’immigrés devra s’accroître. Nous
devons trouver les moyens pour diminuer le taux de chômage des nouveaux arrivés
en enseignant bien le français à ceux qui le maîtrisent mal et en leur trouvant
des « jobs ». Pour les prochaines immigrations, nous devons tout
faire pour augmenter la présence de parlants français et de candidats qui ont
des liens culturels avec le Québec, qu’ils soient unilingues français ou bilingues.
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span lang="FR" style="font-size: 12pt; line-height: 107%; mso-ansi-language: FR;">Une modification de la loi 101 pourrait nous aider à renforcir
la présence de la langue française dans le monde multiculturel où nous vivons,
sans brimer les droits des autres. </span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span lang="FR" style="font-size: 12pt; line-height: 107%; mso-ansi-language: FR;">L’immigration coûte cher, 15-20 milliards $ par an pour
le Canada et 3-4 milliards $ au Québec. On ne peut l’éviter. Il est donc important
de bien administrer ce budget pour obtenir le maximum de rendement. </span><br />
<span lang="FR" style="font-size: 12pt; line-height: 107%; mso-ansi-language: FR;"></span><br />
<span lang="FR" style="font-size: 12pt; line-height: 107%; mso-ansi-language: FR;">Nous avons
un grand besoin, annuellement, de bons candidats francophones pouvant répondre aux
valeurs québécoises, en nombre important. Ce n’est pas une question de survie à
long terme du français au Québec mais un besoin pour son épanouissement. </span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span lang="FR" style="font-size: 12pt; line-height: 107%; mso-ansi-language: FR;">A ce moment-ci, une politique populiste, des expressions
de peur ou des arguments nationalistes mal fondés n’apportent rien de positif au
débat. En fait, un nouveau « baby-boom » comme le plus récent des "millennials" serait la vraie solution.
Mais cela, c’est un rêve en couleurs !<o:p></o:p></span></div>
<span style="font-family: "times new roman";">
</span><br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span lang="FR" style="font-size: 12pt; line-height: 107%; mso-ansi-language: FR;">Claude Dupras</span></div>
</span><br />Unknownnoreply@blogger.com24tag:blogger.com,1999:blog-4715874842910477238.post-29800393051007502902016-08-24T18:23:00.000-04:002016-08-25T07:06:00.465-04:00Le Québec va bien !<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">Pour le
chroniqueur, « intellectuel » et séparatiste, Mathieu Bock-Côté (MBC),
le Québec se dissout dans l’époque actuelle et serait en danger de disparaître.
Je ne partage pas cette opinion défaitiste. <o:p></o:p></span></span><br />
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";"></span></span><br />
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">Depuis les
80 dernières années, le Québec ne cesse de progresser. Ce fut le cas lorsque
l’ex PM Duplessis fit voter un impôt personnel pour les Québécois en obtenant
du PM canadien Louis Saint-Laurent une déduction équivalente de l’impôt fédéral,
lorsque le PM Jean Lesage lança la révolution tranquille, lorsque le PM René
Lévesque fit voter la loi 101, lorsque le PM Robert Bourassa développa son
électricité, lorsque le PM Jacques Parizeau initia une ère de programmes
économiques, etc… <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>En tout temps, sous
tous les gouvernements québécois, l’autonomie politique du Québec s’est accrue quel
que soit le parti au pouvoir à Ottawa. </span></span><br />
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";"></span></span><br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">Certains québécois
veulent la séparation du Québec du Canada, comme s’ils ne peuvent tenir compte du
développement spectaculaire du Québec dans tous les domaines. MBC est réaliste
et leur dit qu’advenant un nouveau référendum « <i style="mso-bidi-font-style: normal;">le Oui se ferait écraser</i> ». Il appelle cela de la « <i style="mso-bidi-font-style: normal;">lucidité cruelle</i> », je dirais que
c’est de « <i style="mso-bidi-font-style: normal;">l’évidence criante</i> »
constamment niée par les séparatistes. Pour lui, le « <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Québec va mal</i> ». Pour moi, il va bien. Et j’en suis bien
heureux pour mes petits-enfants qui bientôt y contribueront, comme mes ancêtres,
moi et mes enfants l’avons fait, et cela toujours en français en respectant nos
compatriotes de langue anglaise. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">Le passé
catholique du Québec nous a laissé une base solide pour se lancer. Nous nous
sommes transformés du tout au tout, dans tous les domaines, particulièrement
dans ceux de l’éducation, de la culture, du génie et des affaires. Nous avions
nos curés, nos intellectuels, nos penseurs, nos défenseurs de la race. Nous
avons maintenant tous ceux-là, moins les curés, avec en plus nos leaders, nos
chefs d’entreprise, nos banques, nos bâtisseurs, nos artistes, nos succès, nos
exemples, nos motivateurs, nos associations. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">MBC affirme
« <i style="mso-bidi-font-style: normal;">l’heure est à la déconstruction</i> ».
Pourtant, nous sommes plus que jamais dynamiques, d’avant-garde, progressistes, ouverts à tous
les peuples et aux mouvements mondiaux dans lesquels nous nous engageons avec
enthousiasme. Nous nous respectons ainsi que les autres. De plus en plus
d’entre nous deviennent par leur éducation, leur culture, leur travail, leurs
voyages et leurs expériences des citoyens du monde tout en demeurant
profondément Québécois. Notre école nous y prépare et ce n’est pas négatif, car
nous maintenons notre identité. Nous sommes devenus des gens forts, solides et
réalistes qui avons développé une société à notre image. Et nous œuvrons non
seulement chez nous mais aussi sur la planète dans plusieurs domaines tels le
génie, l’informatique, le commerce, l’enseignement, les affaires, la recherche,
la médecine, l’espace et encore…<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">En 1955, je
fus un des 105 diplômés de Polytechnique, aujourd’hui ils sont plus de 3 500.
Ce fut la même progression aux universités McGill et Laval. En plus, nous avons
l’ETS, une nouvelle école d’ingénieurs à Montréal, une autre à Sherbrooke, à Chicoutimi...
De même pour les MBA (Master Business administration), il n’y eut aucun diplômé
de nos universités en 1955, aujourd’hui près de 5 000 par an en sortent. Une
telle progression fulgurante est présente aussi dans beaucoup de facultés
universitaires, telle les HEC, dans des domaines anciens et nouveaux.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">En 1955, le
réseau d’écoles élémentaires devenait répandu enfin partout au Québec. Pour
atteindre ce résultat, le gouvernement a construit en moyenne une école par
jour pendant 20 ans. Il n’y avait à Montréal que quelques écoles supérieures
sans compter la poignée de collèges et de couvents, dirigés par des religieux (prêtres,
frères ou sœurs) qui produisaient des diplômés pour entrer à l’université,
comme mon collège le Mont-Saint-Louis. Peu de québécois avaient l’opportunité
de se rendre jusqu’à l’université. Aujourd’hui, y accède qui veut grâce au gouvernement
du Québec qui a mis-sur-pied des écoles secondaires-polyvalentes et des
collèges (CEGEPS) dans toutes ses régions, agrandi, modernisé et multiplié les facultés
universitaires et créé l’Université du Québec avec ses ramifications aux quatre
coins de notre province. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">En 1958, la
très grande majorité des entreprises de plomberie, chauffage, ventilation,
mécanique, électricité et communication (j’en parle parce que j’y œuvrais),
pour la construction des premières écoles élémentaires auxquelles j’ai
participé en tant qu’ingénieur conseil et qui répondaient aux demandes de
soumissions publiques, étaient très majoritairement anglophones. Quelques
entrepreneurs francophones importants n’œuvraient que pour les communautés
religieuses. Vingt ans plus tard, elles étaient en forte majorité francophones
(pour la construction du village olympique, par exemple). Aujourd’hui, elles sont
devenues les plus importantes. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">Ailleurs,
lorsque les nouveaux quartiers industriels ont ouvert autour de Montréal, leurs
entreprises-locataires étaient presque toutes anglophones. Aujourd’hui, allez
voir, c’est le contraire et elles se sont multipliées fortement. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">En 2016, les
nouveaux gratte-ciels de Montréal sont désignés et construits en grande
proportion par des firmes à majorité francophone, dont celle que j’ai fondée « Dupras
Ledoux Ingénieurs ». Pour les constructions, dans les années ’50, de la Place
Ville-Marie, de l’édifice de la CIL ou de celui de la Banque Canadienne et
Impériale de Commerce, ce ne fut pas le cas. Même les plans et devis pour la
construction du siège social de l’Hydro Québec, inauguré en 1962, furent écrits
en langue anglaise. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">Et cette
évolution magistrale dans le monde de l’architecture, du génie, de la
construction, des affaires ne nous a pas empêché de demeurer fermement
québécois et de parler français, d’ailleurs de mieux en mieux. Tous les plans
et devis d’aujourd’hui sont en langue française. (exemple : avant on
disait « check valve », aujourd’hui on dit « robinet de retenue
avec clapet oscillant »). Ce n’est pas beau ça ? </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">MBC affirme
que « <i style="mso-bidi-font-style: normal;">nous sommes devenus canadianisés
comme</i> <i style="mso-bidi-font-style: normal;">jamais</i> ». Donc moins
Québécois, même si nous croyons l’être. Comme s’il fallait être 100% québécois
les yeux fermés et oublier le reste du monde, surtout notre pays le Canada. Il
prétend que « <i style="mso-bidi-font-style: normal;">le régime de 1982
entre dans nos</i> <i style="mso-bidi-font-style: normal;">têtes</i> »,
comme si nous, les francophones, ne sommes plus des Québécois pure laine et que
nous avons accepté le fait que la constitution canadienne ne soit pas encore
signée par le Québec. Personne parmi celles que je connais, même les plus
fédéralistes, acceptent cette anomalie, qui un jour devra et sera corrigée. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">Pour MBC
notre « <i style="mso-bidi-font-style: normal;">culture française devient
optionnelle</i> », comme si le fait de vivre, particulièrement à Montréal,
au centre de près de 100 cultures différentes, nous nous sommes laissés endormir
par elles au point de mettre de côté notre culture française. Il ajoute <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« le Québec contemporain est tellement
fier d’être émancipé qu’il n’est plus capable de penser la domination qu’il
subit</i> ». Est-ce que je rêve, car je ne vois pas mes compatriotes
dominés ou se sentir dominés par qui que ce soit ?</span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">Et il
ajoute : « <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Et la langue
française se laisse dévorer par l’anglais</i> ». Oui, nous utilisons certains
anglicismes comme les Français emploient des noms et mots anglais à tour de
bras. Dans le monde entier, c’est ainsi car la langue anglaise est dominante.
Mais lorsque nous écrivons en français, il est rare que nous en utilisions même
si nous ne possédons pas tous notre grammaire comme nous aimerions. Le français
parlé à la radio, à la télévision et écrit dans nos journaux est bien et
correct. Si MBC se choque d’entendre quelques fois parler la langue anglaise
sur la rue Ste-Catherine ou sur le Plateau à Montréal, à cause du tourisme et
des montréalais anglophones qui y vont faire leurs achats ou profitent de la
bonne restauration, qu’il aille à Paris sur les Champs-Élysées où il entendra
parler en plus, le chinois, le japonais, l’espagnol et l’arabe. De même sur
Oxford Street à Londres où le son est encore plus fort. C’est ainsi dans toutes
les grandes villes qui accueillent des immigrés et qui reçoivent de nombreux
touristes. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">« <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Le franglais devient la norme</i> ». Il
a toujours existé, en tout cas depuis ma jeunesse, et nous l’utilisons de moins
en moins. Dire qu’il est devenu la norme est une exagération car la nouvelle
norme est que nous le combattons constamment. Il est dû en grande partie à la
présence constante du géant américain au sud et à celle des réseaux sociaux.
Les anglophones de Montréal n’y sont pour rien. Par contre, il faut reconnaître
que de plus en plus de nos compatriotes francophones possèdent davantage leur
français, l’écrivent et le parlent mieux que par le passé. Ceux qui ont vécu
plusieurs générations le constatent clairement. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">« <i style="mso-bidi-font-style: normal;">L’immigration massive pèse sur le destin du
Québec</i> » s’exclame MBC. Jadis, nous n’avions pas de problèmes avec la
croissance démographique. Nos mères nous donnaient des bébés en grande
quantité, auxquels venaient se joindre de nouveaux immigrés, en nombre restreint,
particulièrement à Montréal.<span style="mso-spacerun: yes;">
</span>Aujourd’hui, le taux de naissance ne rencontre pas nos besoins et nous
devons faire appel à l’immigration pour les combler si on veut assurer la
continuation du développement de notre économie. L’immigration est devenue essentielle.
C’est donc à nous de bien intégrer les nouveaux venus dans notre société et du
bon travail se fait de ce côté-là par le gouvernement. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">MBC prétend que
le contraire arrive à Montréal. « <i style="mso-bidi-font-style: normal;">la
majorité francophone est appelée à s’intégrer à un nouveau peuple montréalais</i> »
qui lui « <i style="mso-bidi-font-style: normal;">est moins lié au Québec
dans son ensemble</i> ». Je ne le crois pas. Comme dirait un de mes amis
anglophones, « It’s far fetched ». </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">Montréal a
toujours été une ville d’immigration. Il y a eu dans ma jeunesse, les Grecs,
les Italiens, les Juifs, les Chinois, les Irlandais, les Écossais, les Gallois,
les Syriens, les Lithuaniens, les Polonais, et encore... puis les Vietnamiens, les
Haïtiens, les Centro et Sud-américains, et d’autres races qui se sont ajoutées
au fur et à mesure des drames qui se déroulèrent dans plusieurs pays du monde et
qui déversèrent sur nos rives une partie de leurs réfugiés. Ces gens-là, après
quelques générations, se sont intégrés à notre société, en bonne partie, et contribuent
au développement de Montréal, du Québec et du Canada. Cela est indéniable. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">Aujourd’hui,
nous priorisons davantage les parlants français comme ceux du Maghreb et
d’Afrique et cela malgré les différences de couleur et de religion, et ils
s’intègrent relativement bien à notre société. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">MBC affirme « <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Un Québec bilingue et multiculturaliste, ce
ne serait pas le Québec</i> ». Pourtant, le Québec par la loi est français
et 51.8% de sa population ne parlent que le français, 42,6% sont bilingues
(français-anglais) et 4.7% ne parlent que l’anglais, (recensement 2011). Il
dit, en somme, que les Québécois de souche et ceux des autres communautés
culturelles bien intégrés, ne peuvent faire le Québec ? Vraiment ? Pourtant, tous
les francophones que je connais, et leurs enfants, vivent, comme moi, 100% leur
vie en français. Toutes leurs entreprises sont françaises et leurs employés
francophones ou d’origines différentes sont, en majorité, des parlants
français. La langue française est presque de rigueur partout. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Certes, nous écoutons la télé américaine et
quelques fois la CBC. Nous lisons des magazines en langues française et
anglaise, nous glanons sur internet et regardons des films en anglais. Nous
sommes de plus en plus bilingues, plusieurs trilingues, malgré que personne ne
veuille rendre le bilinguisme officiel au Québec. Ce fait, je dirais cet
avantage, ne diminue pas la qualité de notre français, bien au contraire car elle
progresse. Généralement, nos enfants le parlent mieux que nous le parlions à
leur âge. Il est faux de dire comme MBC « <i style="mso-bidi-font-style: normal;">le français est victime d’un rapport de domination culturelle</i> ».
C’est une analyse irréelle. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span><span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">Il ajoute,
les Québécois « <i style="mso-bidi-font-style: normal;">doivent résister à
un régime fédéral qui les dépersonnalise</i> », à « <i style="mso-bidi-font-style: normal;">une idéologie dominante… d’une
mondialisation qui pousse au déracinement des peuples</i> » et pour se
faire « <i style="mso-bidi-font-style: normal;">les Québécois doivent se
sentir d’abord et avant tout des Québécois qui ne se laissent pas digérer par
le Canada </i>». Whew! Pas de Canada, pas de monde. Pour moi, les Québécois
se sentent bien comme Québécois où qu’ils soient, au Canada et dans le monde, et
ne se laissent pas digérer par personne ! </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">Il continue
« <i style="mso-bidi-font-style: normal;">le ressort… s’appelle la question
identitaire qui redonnera une vitalité politique au Québec</i> ». Pour
lui, on doit demeurer ce qu’on était et, en somme, se fermer les yeux sur ce
qui se passe ailleurs au risque de se faire contaminer. Pour se faire, il
propose « <i style="mso-bidi-font-style: normal;">une diminution des seuils
d’immigration » et « un renforcement de la loi 101</i> ». Je partage
son opinion sur cette dernière suggestion car elle aidera les francophones à solidifier
davantage leur langue et son respect dans le monde multiculturel où nous
vivons. Mais diminuer les seuils d’immigration est irréaliste. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">Il propose
que les Québécois se réconcilient « <i style="mso-bidi-font-style: normal;">avec
la mémoire d’avant 1960</i> » et je partage cette opinion car cela va enfin
démontrer que « <i style="mso-bidi-font-style: normal;">le mythe de la
Grande Noirceur</i> » était faux et « <i style="mso-bidi-font-style: normal;">toxique</i> » et que cette période a été très positive pour le
Québec et le Canada. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">MBC critique
nos écoles. Il va de soi qu’elles doivent transmettre toujours mieux l’enseignement
« <i style="mso-bidi-font-style: normal;">de l’histoire, de la
géographie, de la langue française, des sciences humaines, de l’autorité</i>
… » pour maintenir notre patrimoine de civilisation, mais elles ne doivent
pas pour autant diminuer la maitrise des mathématiques, des sciences, de la
technologie, de la langue anglaise… Elles se doivent d’être formatrices, dynamiques
et d’avant-garde pour préparer nos jeunes à relever les grands défis du monde de
demain. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">MBC ne dit
mot de la situation économique actuelle et future du Québec. Il ne parle pas du
domaine de la construction qui va bien… Il n’aborde pas les conséquences des
traités passés de libre-échange, du futur du Pacifique, de la perte des emplois
du milieu industriel de l’Ontario et de celui du pétrole Albertain depuis la
baisse des prix de l’or noir et de leurs effets possiblement négatifs sur le
Québec. Il ne semble pas voir les conséquences sur les versements de la
péréquation canadienne aux provinces qui seront de toute évidence moindre pour
le Québec. De tels sujets ne l’intéressent pas car pour lui ce n’est que la
langue et la culture qui comptent. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">Il termine
son article avec une déclaration surprenante et à mon point de vue irréaliste :
« <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Le Québec est hanté par le
fantasme et le désir de sa propre disparition, comme s’il voulait se délivrer
d’une culture qui le sépare du reste de l’Amérique</i> ». Il appelle à la
« <i style="mso-bidi-font-style: normal;">résistance</i> » face à ce supposé
déclin. Pour ce faire, il suggère aux nationalistes de se réunir pour prendre
le pouvoir, mais seulement ceux qui sont indépendantistes. Pas les autres,
comme moi, qui avons été nationalistes et bilingues toute notre vie tout en
refusant de séparer le Québec du Canada. Il cherche à copier l’Union Nationale
de Maurice Duplessis, mais il le fait à sens unique. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">Finalement,
il dit : « <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Pour qu’il y ait un
jour un Québec indépendant, il doit y avoir encore un Québec</i> ». Depuis
le <span style="color: black;">3 juillet 1608, le jour où Champlain a débarqué au
cap Diamant,</span> il y a toujours eu un Québec et il y aura toujours un
Québec. Mais séparé du Canada, le pays que nos ancêtres ont découvert, contribué
à créer, à bâtir et où vivent, hors Québec, un peu plus d’un million de nos
compatriotes francophones… ce n’est pas pour demain ! <o:p></o:p></span></span></div>
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "verdana";">Claude
Dupras<o:p></o:p></span></span><br />
<span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">
<span style="font-family: "verdana";"><span style="font-family: "times new roman";">
</span></span></span>Unknownnoreply@blogger.com32tag:blogger.com,1999:blog-4715874842910477238.post-27517906094493540402016-07-23T11:23:00.004-04:002016-07-23T11:50:07.509-04:00Coluche, c’est ça que ça donne un humoriste ! <span style="font-family: "verdana";">Coluche, le plus grand humoriste français, était un « philosophe et
humaniste » qui dans sa salopette aimait dire ses quatre vérités. Il avait
une tête politique capable d’aborder les grands problèmes de la société et
démontrait qu’il était en avance sur son temps avec une liberté de ton et d’imagination
qui scandalisait déjà à l’époque. Ses amis le voyaient comme « <i style="mso-bidi-font-style: normal;">un personnage angoissé, d’une grande
intelligence et très généreux, avec une réflexion forte sur la vie</i> ».<o:p></o:p></span><br />
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-family: "verdana";">Il revendiquait parfois la « grossièreté » mais « sans
jamais être vulgaire<i style="mso-bidi-font-style: normal;"> »</i>. On lui
avait demandé si on pouvait tout se permettre, il avait répondu « <i style="mso-bidi-font-style: normal;">oui, absolument tout, sauf ne pas faire rire </i>».
Sans vulgarité. <o:p></o:p></span></div>
<span style="font-family: "verdana";">Coluche défendait aussi les plus faibles et, malgré ses immenses
succès sur scène, il a créé les « Restos du Cœur » pour leur servir
des repas. Aujourd’hui, « 30 ans après sa mort, ils en servent de plus en
plus pour subvenir aux 8 millions de français qui vivent sous le seuil de la
pauvreté. L’an dernier seulement, ils en ont distribué 128 millions durant l’hiver ».
C’est la plus grande œuvre et le vrai héritage de Coluche.<o:p></o:p></span><br />
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-family: "verdana";">Coluche a même failli être candidat à la présidence
française en 1981. Un sondage lui donna 16% d’appuis et a généré des pressions énormes
du petit monde de la politique qui ont « fini par ne plus le faire rire ».
Il lâcha prise. Mais son influence a persisté. Par exemple, le Parlement a voté
à l’unanimité « l’amendement Coluche permettant aux contribuables de
déduire de leurs impôts une partie de leurs dons aux associations ». <o:p></o:p></span></div>
<span style="font-family: "verdana";">Il est mort happé sur sa moto en 1986, par un camion, sur
une petite route du sud de la France. Les Français venaient de perdre leur amuseur
public numéro 1 et ils se souviennent encore de son immense talent. Il conserve
la faveur générale puisqu’il n’est pas rare de l’entendre fréquemment, encore
aujourd’hui, à l’émission quotidienne de la radio française « Rires et
Chansons » où on reprend ses sketchs moqueurs et satiriques, à la demande
générale. C’est ainsi que je l’ai découvert depuis quelques années. <o:p></o:p></span><br />
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-family: "verdana";">Les 30 ans de sa mort ont été marqués par la publication d’une
littérature abondante, telle « Le Pavé Coluche », l’Almanach Coluche »,
« Chez Coluche »… <o:p></o:p></span></div>
<span style="font-family: "verdana";">Il est un modèle pour les humoristes d’aujourd’hui. <o:p></o:p></span><br />
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-family: "verdana";">Voici quelques phrases qui rappellent son humour tranchant
sur les évènements de son pays :<o:p></o:p></span></div>
<span style="font-family: "verdana";">Sur le racisme :<o:p></o:p></span><br />
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: "verdana";">« La France est
le seul pays arabe à ne pas être en guerre ».<o:p></o:p></span></i></div>
<i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: "verdana";">« Tous ces étrangers seraient bien mieux
dans leur pays… La preuve : nous, on y va bien en vacances ».<o:p></o:p></span></i><br />
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-family: "verdana";">Sur les LGBT :<o:p></o:p></span></div>
<i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: "verdana";">« Il était
communiste et homosexuel. On l’appelait l’embrayage de gauche. Parce que c’est
la pédale de gauche ».<o:p></o:p></span></i><br />
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: "verdana";">« Les homosexuels
ne se reproduisent pas entre eux et pourtant ils sont de plus en plus nombreux ».<o:p></o:p></span></i></div>
<span style="font-family: "verdana";">Sur le capital et les syndicats :<o:p></o:p></span><br />
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: "verdana";">« Le capitalisme,
c’est l’exploitation de l’homme par l’homme ! Le syndicalisme c’est le
contraire ».<o:p></o:p></span></i></div>
<i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: "verdana";">« Les syndicats,
c’est pour donner raison à des gens qui ont tort ». <o:p></o:p></span></i><br />
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-family: "verdana";">Sur les associations juives :<o:p></o:p></span></div>
<i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: "verdana";">« C’est un
chanteur israélite, tellement il avait le pantalon moulé : non seulement
on lui voyait le sexe, mais aussi on lui voyait la religion ».<o:p></o:p></span></i><br />
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: "verdana";">« Drôle d’époque
où ce sont les Allemands qui font des affaires et les juifs qui font la guerre ».<o:p></o:p></span></i></div>
<span style="font-family: "verdana";">Sur le tour de France :<o:p></o:p></span><br />
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: "verdana";">« Mettons que les
sportifs arrêtent le doping. On aura l’air malin, nous, devant nos téléviseurs
à attendre qu’ils battent les records hein ! Et puis le tour de France, pour
arriver le 14 juillet, il faudra qu’il parte à Noël ». <o:p></o:p></span></i></div>
<span style="font-family: "verdana";">Sur le pape :<o:p></o:p></span><br />
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: "verdana";">« Dieu a dit :
« Mangez, c’est mon corps ; buvez c’est mon sang ; touchez pas, c’est mon
cul ».<o:p></o:p></span></i></div>
<span style="font-family: "verdana";">C’est l’abbé Pierre qui présida à ses funérailles pour rappeler
son aide aux plus dépourvus. Au cimetière de Montrouge à Paris, le gardien des
lieux affirme que « <i style="mso-bidi-font-style: normal;">la sépulture de
Coluche est de loin celle que l’on nous demande, le plus souvent, presque tous
les jours</i> ». Le caveau de l’humoriste est constamment fleuri par les
visiteurs qui laissent aussi leur message particulier. Et, au centre-ville de
Montrouge, la ville a fait ériger une statue en bronze, sur la place de la
Libération, qui consiste seulement en une salopette, le vêtement de spectacle
de Coluche. <o:p></o:p></span><br />
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt;">
<span style="font-family: "verdana";">Cela démontre bien la qualité de ce grand homme et surtout
le vide qu’il a laissé. C’est ça que ça peut donner un humoriste ! <o:p></o:p></span></div>
<span style="font-family: "verdana";">Claude Dupras<o:p></o:p></span><br />
<br />
<em>Sources, "Le Dauphin libéré", notes personnelles</em>Unknownnoreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-4715874842910477238.post-70350533525138818082016-07-17T18:17:00.000-04:002016-07-23T11:29:14.981-04:00Puerto Rico et Cuba, les jumelles des Caraïbes. <span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">
<span style="font-family: "verdana";"><span style="font-family: "times new roman";">
</span>
<span lang="FR" style="font-family: "verdana" , sans-serif; mso-ansi-language: FR;">De longue date, les États-Unis (USA) ont avec Cuba et Puerto Rico des liens
géographiques, économiques et historiques étroits.</span><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
</span><br />
<span lang="FR" style="font-family: "verdana" , sans-serif; mso-ansi-language: FR;">Puerto Rico, après des années de dépenses exagérées, a accumulé une dette
70 milliards $ qu’elle ne peut rembourser et se retrouve au bord de la
faillite, en 2015, incapable de payer ses comptes. Son gouvernement fait appel
à celui des USA pour l’aider. Après de longues hésitations au Sénat américain,
le président Obama signe, le 30 juin 2016, une nouvelle loi d’aide financière
comprenant aussi des mesures très difficiles pour le portoricain moyen dont la
création d’un « Comité de Contrôle » qui gèrera, entre autres, les
finances de l’île et pourra couper dans les écoles, les services sociaux, les
fonds de pensions, les institutions publiques, etc. C’est, selon des
observateurs, «<i style="mso-bidi-font-style: normal;"> un
désastre pour le peuple portoricain puisqu’il fait des USA le maître colonial
et lui enlève ses droits démocratiques </i>». Mais il sauve leur peau.
</span><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
<o:p></o:p>
</span><br />
<span lang="FR" style="font-family: "verdana" , sans-serif; mso-ansi-language: FR;">Cuba, de son côté, bénéficie soudainement d’une décision du président Obama
qui a décidé unilatéralement d’assouplir l’embargo américain qui l’étranglait
depuis 1962, suite à la venue de Fidel Castro. </span><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
<o:p></o:p>
</span><br />
<span lang="FR" style="font-family: "verdana" , sans-serif; mso-ansi-language: FR;">C’est un nouveau départ pour les habitants de ces deux îles caribéennes,
ex-espagnoles à l’histoire commune. Où en seront-elles dans 50 ans ? <o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
<o:p></o:p>
</span><br />
<i><span lang="FR" style="font-family: "verdana" , sans-serif; mso-ansi-language: FR;">Le début<o:p></o:p></span></i><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
</span><br />
<span lang="FR" style="font-family: "verdana" , sans-serif; mso-ansi-language: FR;">Le 28 octobre 1492, Christophe Colomb trouve l’ile de Cuba, après avoir
découvert celle de San Salvador, le 12 octobre précédent. L’Amérique
nait ! </span><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
<o:p></o:p>
</span><br />
<span lang="FR" style="font-family: "verdana" , sans-serif; mso-ansi-language: FR;">À son deuxième voyage, Colomb arrive à l’île de Puerto Rico, le 19 novembre
1493, après que sa flottille ait été poussée par les vents dominants des
alizés et les courants marins. Elle est douze fois plus petite en superficie
que Cuba et Colomb la nomme San Juan Bautista. Avec le temps, elle devient un
bastion pour l’expansion coloniale espagnole et l’escale des capitaines de
navires de toutes les nations européennes qui viennent y chercher de l’eau, de
la nourriture, y conclure des ententes commerciales et des échanges de
marchandises. Elle est comme la porte d’entrée en Amérique et prend alors le
nom de Puerto Rico, « le port riche ».<o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
</span><br />
<i><span lang="FR" style="font-family: "verdana" , sans-serif; mso-ansi-language: FR;">Les Amérindiens</span></i><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
<o:p></o:p>
</span><br />
<span lang="FR" style="font-family: "verdana" , sans-serif; mso-ansi-language: FR;">Cuba et Puerto Rico sont originalement peuplées d’Amérindiens
particulièrement les « Tainos » et les « Ciboney ». Les
espagnols les exploitent, les réduisent à l’esclavage et en 50 ans, ils sont
pratiquement décimés. </span><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
<o:p></o:p>
</span><br />
<i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span lang="FR" style="font-family: "verdana" , sans-serif; mso-ansi-language: FR;">L’Esclavage</span></i><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
<o:p></o:p>
</span><br />
<span lang="FR" style="font-family: "verdana" , sans-serif; mso-ansi-language: FR;">La monarchie espagnole intègre ces nouvelles îles à son empire et déçue par
le peu d’or qu’elle y trouve, crée de nouvelles activités commerciales :
le tabac, le café et la canne à sucre. Ces dernières nécessitant une main
d’œuvre importante, elle fait appel aux esclaves qui viennent </span><span style="color: black; font-family: "verdana" , sans-serif;">d’Afrique sub-saharienne. </span><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
<o:p></o:p>
</span><br />
<span style="color: black; font-family: "verdana" , sans-serif;">Pour Puerto Rico,
le nombre d’esclaves est limité car l’intérieur de l’île demeure inexploré et
sous-développé. Ils sont surtout requis par les commerçants des ports et des
villes côtières.</span><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
<o:p></o:p>
</span><br />
<span lang="FR" style="font-family: "verdana" , sans-serif; mso-ansi-language: FR;">De son côté, en 1762, la capitale cubaine La Havane est conquise par les
Anglais qui y règnent pendant neuf mois et l’occupation se règle par le traité
de Paris, par lequel Cuba est remise aux Espagnols en échange de la Floride. <span style="color: black;">Jusqu’en </span></span><span style="color: black; font-family: "verdana" , sans-serif;">1860, 720 000 nouveaux esclaves sont introduits à Cuba pour
assurer le fondement de l'économie coloniale. </span><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
<o:p></o:p>
</span><br />
<span style="color: black; font-family: "verdana" , sans-serif;">En 1886,
l’esclavage est entièrement supprimé. </span><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
<o:p></o:p>
</span><br />
<i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="color: black; font-family: "verdana" , sans-serif;">L’indépendance</span></i><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
<o:p></o:p>
</span><br />
<span style="color: black; font-family: "verdana" , sans-serif;">En 1809, la Cour
Suprême espagnole reconnait Puerto Rico comme une province d’outre-mer de
l’Espagne avec représentants au parlement espagnol. La monarchie revient en
1823 et le décret est annulé. </span><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
<o:p></o:p>
</span><br />
<span style="color: black; font-family: "verdana" , sans-serif;">Alors que les
colonies espagnoles des Amériques deviennent indépendantes, Puerto Rico et Cuba
grandissent en importance stratégique pour la Couronne espagnole qui, pour
maintenir son emprise sur ses deux dernières colonies du Nouveau Monde, offre
des terres libres à titre d'incitation à l'immigration et la colonisation.
Cette campagne s’avère très fructueuse</span><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
<o:p></o:p>
</span><br />
<span style="color: black; font-family: "verdana" , sans-serif;">Les luttes pour
l'indépendance de Cuba commencent en 1868 avec un mouvement anti-pauvreté.
Elles durent 10 ans et résultent en 200 000 morts, soit 1/8 de la population. <b>José
Martí</b>, philosophe et homme politique mène le combat avec son Parti
Révolutionnaire Cubain. Âgé de 42 ans, il est tué le 19 mai 1895, à la Bataille
de Dos Rios, et devient le héros national.</span><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
<o:p></o:p>
</span><br />
<span style="color: black; font-family: "verdana" , sans-serif;">En 1897, le
gouvernement libéral espagnol accepte des chartes d'autonomie pour Cuba et
Puerto Rico et elles deviennent « provinces outre-mer » de l'Espagne.
</span><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
<o:p></o:p>
</span><br />
<i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span lang="FR" style="font-family: "verdana" , sans-serif; mso-ansi-language: FR;">La guerre
hispano-américaine</span></i><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
<o:p></o:p>
</span><br />
<span style="color: black; font-family: "verdana" , sans-serif;">Le capitaine de
navires américains Mahan déclare au ministère de la Guerre : « <i>N’ayant
pas d’installations à l’étranger, coloniale ou militaire, les navires de guerre
des États-Unis sont comme des oiseaux terrestres incapables de voler loin de
leurs côtes. Nous avons besoin de lieux de repos pour eux et pour les
entretenir</i> ».</span><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
<o:p></o:p>
</span><br />
<span lang="FR" style="font-family: "verdana" , sans-serif; mso-ansi-language: FR;">En plus, en 1898, les américains veulent protéger les investissements des
entreprises américaines à Cuba et ailleurs dans le Pacifique. Ils entrent en
guerre avec l’Espagne. </span><span style="color: black; font-family: "verdana" , sans-serif;">La guerre est courte et ne dure que 23 jours. </span><span lang="FR" style="font-family: "verdana" , sans-serif; mso-ansi-language: FR;">Avec le
traité de Paris qui suit, l'Espagne reconnait l'indépendance de <b style="mso-bidi-font-weight: normal;">Cuba</b>, tout en
cédant les Philippines, <b style="mso-bidi-font-weight: normal;">Puerto Rico</b>, et
Guam aux USA en échange d'un versement de 20 millions de $ US. </span><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
<o:p></o:p>
</span><br />
<span lang="FR" style="font-family: "verdana" , sans-serif; mso-ansi-language: FR;">Cuba est maintenant indépendant et Puerto Rico fait partie des USA sans
être un Etat. </span><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
<o:p></o:p>
</span><br />
<i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="color: black; font-family: "verdana" , sans-serif;">Les années 1898 - 1940</span></i><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
<o:p></o:p>
</span><br />
<span style="color: black; font-family: "verdana" , sans-serif;">Nonobstant le
traité, les USA occupent Cuba jusqu’en 1909 et poursuivent une ingérence
marquée jusqu'en 1934. Après, ils placent au pouvoir une junte militaire </span><span lang="FR" style="font-family: "verdana" , sans-serif; mso-ansi-language: FR;">dont
l’éminence grise est le général Fulgencio Batista.</span><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
<o:p></o:p>
</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">De leur côté, les
Portoricains deviennent des citoyens américains en 1917 et commencent <span style="color: black;">le 20e siècle sous le régime militaire et légal des USA qui
décrète que la langue utilisée au sein du gouvernement doit être l’anglais.</span></span><span style="font-family: "verdana" , sans-serif; mso-bidi-font-family: Arial;"> </span><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Les enseignants sont des Américains du
Nord afin que les Portoricains apprennent l'anglais.<span style="color: black;">
Américains, de nombreux Portoricains se voient enrôlés dans l’armée américaine.
</span><o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
<o:p></o:p>
</span><br />
<span style="color: black; font-family: "verdana" , sans-serif;">Exaspérés,
certains dirigeants politiques de l’île demandent un changement de structure
politique et, le 21 mars 1937, une assemblée est organisée dans la ville de
Ponce par le Parti nationaliste de Puerto Rico. Un conflit sanglant éclate, 9
morts 200 blessés. C’est le massacre de Ponce. </span><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
<o:p></o:p>
</span><br />
<i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span lang="FR" style="font-family: "verdana" , sans-serif; mso-ansi-language: FR;">Les années 1940 –
1960</span></i><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
<o:p></o:p>
</span><br />
<span lang="FR" style="font-family: "verdana" , sans-serif; mso-ansi-language: FR;">Batista devient président de la république de Cuba, de 1940 à 1952, suite à
des élections truquées. En 1954, il est élu sans opposition. </span><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
<o:p></o:p>
</span><br />
<span lang="FR" style="font-family: "verdana" , sans-serif; mso-ansi-language: FR;">La capitale du pays, La Havane, connait alors une période d’expansion
économique.</span><span style="color: black; font-family: "verdana" , sans-serif;">
Les gangsters américains sous la direction de leur penseur Meyer Lansky, ami de
Batista, développent le jeu, le marché de la drogue et la prostitution (la
ville est devenue un grand lupanar avec plus de 13,000 jeunes filles qui
pratiquent le vieux métier). Lansky a des plans pour faire de La Havane un
nouveau Las Vegas. Elle reçoit annuellement 300,000 touristes américains
riches. La vie nocturne est frénétique. Les truands s’enrichissent. L’industrie
sucrière est en plein essor. Les investissements de capitaux américains sont
nombreux. La construction va !</span><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
<o:p></o:p>
</span><br />
<span style="color: black; font-family: "verdana" , sans-serif;">Malheureusement,
cette activité augmente les inégalités entre les habitants de la capitale et la
disparité entre les villes et la campagne. La Havane a un taux d’analphabétisme
de 10% contre 43% à la campagne. L’activité culturelle y est intense, ailleurs
peu. Il y a un lit d’hôpital par 300 habitants de l’île, mais 65% sont dans la
capitale alors que celle-ci n’a que 22% de la population. Il y a les riches et
les pauvres. C’est Cuba!</span><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
<o:p></o:p>
</span><br />
<span style="color: black; font-family: "verdana" , sans-serif;">En 1943, un
sénateur américain présente un projet de loi au Congrès appelant à
l'indépendance totale de Puerto Rico. Il est rejeté. En 1946, un premier
gouverneur né dans l’île, Luis Munoz Marin, est nommé et l’année suivante les
USA accordent le droit aux Portoricains d’élire démocratiquement leur
gouverneur. Marin est élu.</span><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
<o:p></o:p>
</span><br />
<span style="color: black; font-family: "verdana" , sans-serif;">Après plusieurs
conflits, la constitution de Puerto Rico est approuvée le 6 février 1952.
Puerto Rico devient un état libre associé avec les USA, un Commonwealth.
Cependant, le congrès américain continue à légiférer sur la citoyenneté, la
monnaie, les services postaux, les relation de travail, l’environnement, le
commerce, la finance, la santé, le bien-être, etc.. </span><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
<o:p></o:p>
</span><br />
<span style="color: black; font-family: "verdana" , sans-serif;">Depuis le début
du XXe siècle, Puerto Rico compte sur l'agriculture et, sa principale culture,
le sucre. Il y a aussi le tabac, toujours important. Durant les années 1950,
Puerto Rico connait une industrialisation rapide, due au « New
Deal » du président Franklin Delano Roosevelt, qui favorise la fabrication
industrielle par le biais d'exonérations fiscales pour les compagnies. Puerto
Rico est classée par la Banque mondiale comme un « pays à revenu élevé"
car elle est devenue un centre mondial de fabrication de produits
pharmaceutiques. </span><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
<o:p></o:p>
</span><br />
<span style="color: black; font-family: "verdana" , sans-serif;">Face au maintien
des salaires malgré l’augmentation du coût de la vie, les syndicats deviennent
agressifs et réussissent à faire grimper le coût des salaires au point que le
tourisme est réservé surtout aux plus riches visiteurs de catégorie supérieure
ou de luxe, Puerto Rico ne pouvant plus concurrencer Cuba et d’autres îles des
Caraïbes pour le touriste économique. Le niveau de l’emploi diminue.</span><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
<o:p></o:p>
</span><br />
<span style="color: black; font-family: "verdana" , sans-serif;">De plus, avec le
temps, plusieurs usines sont déplacées vers des pays à salaires plus bas en
Amérique latine et en Asie. Le chômage revient. C’est depuis ce moment que
débute une forte émigration de Portoricains, en quête de meilleures conditions
économiques, sur le continent américain, notamment à New York. D’une moyenne
annuelle de 1 800 émigrants pour les années 1930-1940, il passe à un pic
de 75 000 en 1953 au point qu’en 2003, il y a plus de portoricains de naissance
ou d’ascendance qui vivent aux États-Unis qu'à Puerto Rico. </span><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
<o:p></o:p>
</span><br />
<span style="color: black; font-family: "verdana" , sans-serif;">Et ce ne sont pas
seulement les ouvriers qui partent mais aussi des jeunes hauts diplômés en
commerce, en génie, en droit, en médecine et autres professions. Des gens de talents,
intelligents, entreprenants…créateurs d’emplois. Pour arrêter le mouvement, la
langue espagnole devient la langue officielle de Puerto Rico en 1991. Mais, le
mouvement migratoire des plus âgés ne s’arrête pas et, avec le temps, la
presque totalité de la jeunesse ne parle plus que l’espagnol. </span><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
<o:p></o:p>
</span><br />
<i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="color: black; font-family: "verdana" , sans-serif;">Le pouvoir à Fidel Castro</span></i><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
</span><br />
<span style="color: black; font-family: "verdana" , sans-serif;">Fidel Castro
prend la tête d'une armée rebelle et c'est le 15 novembre 1956 qu'il annonce
que le temps est venu de se rendre à Cuba. Il y parvient le 1<sup><span style="font-size: x-small;">er</span></sup>
janvier 1959 et renverse Batista. <br />
<br />
Le gouvernement américain reconnait le nouveau gouvernement, mais les rapports
entre les deux pays se gâtent dès le mois de mai, de la même année, lors de la
nationalisation des avoirs étrangers à Cuba, dont ceux de la compagnie
américaine United Fruit.</span><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
<o:p></o:p>
</span><br />
<span style="color: black; font-family: "verdana" , sans-serif;">Cette décision
découle de la nouvelle politique socialisante que propose Fidel Castro. </span><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
<o:p></o:p>
</span><br />
<i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="color: black; font-family: "verdana" , sans-serif;">La baie des Cochons</span></i><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
<o:p></o:p>
</span><br />
<span style="color: black; font-family: "verdana" , sans-serif;">Du 17 au 19 avril
1961, les USA veulent renverser Castro et organisent, via la CIA, un
débarquement de mercenaires à la baie des Cochons de Cuba qui se solde par un
échec retentissant. Ils mettent alors en place un embargo économique en 1962 et
renoncent à toute invasion future. </span><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
<o:p></o:p>
</span><br />
<span style="color: black; font-family: "verdana" , sans-serif;">Avec l’embargo et
la tendance « communisante » de la politique exprimée par Castro,
plusieurs intellectuels, professionnels, entrepreneurs, constructeurs,
commerçants… quittent l’île et cherchent à se réfugier aux USA. 62 000
d’entre eux choisissent de s’installer à Puerto Rico où ils investissent,
bâtissent, développent l’île et occupent des postes importants dans la fonction
publique, les universités, le sport…</span><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
<o:p></o:p>
</span><br />
<span style="color: black; font-family: "verdana" , sans-serif;">Les mouvements
créent des difficultés financières à Cuba et Castro accepte l’aide de l'<b>URSS</b>
qui lui accorde 4 à 6 milliards de dollars américains par an (jusqu'en 1990) en
échange de son alignement sur la politique russe. Castro a sa propre logique
tiers-mondiste. À l’automne 1981, les Russes quittent. Pour survivre, il
organise des échanges de médecins, instituteurs, etc… avec divers pays, tels,
l’Angola, le Venezuela, pour obtenir du pétrole et autres produits. Cuba
demeure pauvre mais petit à petit sa position économique s’améliore grâce aux
touristes qui affluent. Il peut ainsi continuer à offrir le minimum vital à son
peuple. </span><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
<o:p></o:p>
</span><br />
<i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="color: black; font-family: "verdana" , sans-serif;">Cuba, demain ?</span></i><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
<o:p></o:p>
</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">La vie des
10 000 000 de cubains sous le régime communiste de Castro est faite
de privations, de sacrifices, d'appels à l'héroïsme, etc… <o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
<o:p></o:p>
</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Ce sont des patriotes qui
croient en leur <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Commandante</i>
et ont confiance que leur avenir, un jour, sera meilleur. L’entre-aide fait
partie de la vie quotidienne. L’argent est rare. <o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
<o:p></o:p>
</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Dans un premier temps, le
capitalisme n’est pas pour eux. Ils le voient comme générateur de chômage
saisonnier, d’inégalités entre groupes et secteurs. Pour eux, ces problèmes
n’existent pas dans leur société car tout le monde est instruit et ceux qui sont
en mesure d’obtenir un diplôme le reçoivent après des études sérieuses,
l’Éducation est gratuite, les soins de santé aussi, les coûts du logement et
les salaires sont très bas et uniformes. C’est un peuple solidaire. Ceux qui
sont nés le jour de la révolution ont maintenant 57 ans. Ils n’ont pas connu
autre chose. <o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
<o:p></o:p>
</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Le parti communiste est
unique et est le vrai successeur de Castro. Raoul Castro n’est pas la solution
car il est d’une autre génération, celle de Fidel, alors que la majorité des
dirigeants actuels sont généralement dans la quarantaine. Plusieurs de ces
derniers, respectés pour leurs caractères affirmés, ont exercé des fonctions
importantes dans la période Castro. </span><span lang="FR" style="color: #383838; font-family: "verdana" , sans-serif; mso-ansi-language: FR;">Ce ne sont pas des
marxistes-léninistes classiques mais ils sont enracinés dans une histoire et
dans une expérience unique. Pour atteindre le pouvoir, ce sera par le biais du
parti « communiste » puisqu’il repose sur le principe du
« mérite acquis par l’investissement personnel dans une activité
sociale ».</span><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
<o:p></o:p>
</span><br />
<span lang="FR" style="color: #383838; font-family: "verdana" , sans-serif; mso-ansi-language: FR;">Les figures de Marx et de Lénine ont disparu du paysage
alors que les citations du héros national José Martí se sont intensifiées.</span><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
<o:p></o:p>
</span><br />
<span lang="FR" style="color: #383838; font-family: "verdana" , sans-serif; mso-ansi-language: FR;">Le parti demeure en position de force relative. Mais avec
l’accroissement important des touristes, l’ouverture à la télévision mondiale,
l’internet, les médias sociaux… tout cela affaiblit le régime et on peut
prédire qu’un jour, un vrai régime démocratique sera installé et la liberté
reviendra. </span><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
<o:p></o:p>
</span><br />
<span lang="FR" style="color: #383838; font-family: "verdana" , sans-serif; mso-ansi-language: FR;">Ce peuple a un potentiel extraordinaire. Il est instruit,
en bonne forme et en santé, solidaire, travaillant, créateur, pas égoïste et il
veut améliorer son sort. Il a tout pour devenir un grand peuple et il le sera.
Il veut être libre et l’a démontré en réservant une salve d’applaudissements au
président Obama en visite récemment à Cuba alors que ce dernier déclara :
« </span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Les électeurs devraient pouvoir
choisir leur gouvernement dans des élections libres et démocratiques</span></i><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"> ». <o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
<o:p></o:p>
</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">La société cubaine deviendra
une des plus dynamiques des pays espagnols des Amériques. <o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
<o:p></o:p>
</span><br />
<i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Puerto Rico, demain ?</span></i><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
<o:p></o:p>
</span><br />
<span style="color: #4a4a4a; font-family: "verdana" , sans-serif;">Au référendum
de 1992 sur l’avenir de Puerto Rico, 61% des portoricains ont voté en faveur
que leur île devienne le 51ième état des USA, 33,5% ont opté pour une
Association libre et 5,5% ont voté pour l’indépendance totale. </span><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
<o:p></o:p>
</span><br />
<span style="color: #4a4a4a; font-family: "verdana" , sans-serif;">Une chose est
devenue évidente, le « statu quo » du Commonwealth actuel ne
fonctionne plus, même rehaussé, car il ne peut plus maintenir une saine
économie ni modérer le flot d’émigration hors Puerto Rico. </span><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
<o:p></o:p>
</span><br />
<span style="color: #4a4a4a; font-family: "verdana" , sans-serif;">Comparée à
Cuba, Puerto Rico est beaucoup plus développée. Elle est moderne et a tous les
atouts des meilleurs centres américains. Elle est une île enchanteresse,
traversée par la chaine des Andes et limitrophe, au sud, à la mer des Caraïbes
et au nord à l’Atlantique. De beaucoup plus petite, elle est un paradis pour
les vacanciers. Ses plages sont magnifiques, son industrie hôtelière de grande
qualité et elle est située à proximité des îles vierges. </span><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
<o:p></o:p>
</span><br />
<span style="color: #4a4a4a; font-family: "verdana" , sans-serif;">Cependant sans
industrie majeure, sauf le tourisme qui injecte 7 milliards par an, elle peut
difficilement survivre. Avec la levée de l’embargo cubain, il est probable que
le niveau du tourisme sera affecté pour quelques années. Si Puerto Rico avait
un statut d’indépendance, ce serait le désastre car elle manquerait d’outils
pour se soutenir. Actuellement ses citoyens sont américains et bénéficient de
services personnels importants à cause de ce fait. </span><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
<o:p></o:p>
</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Le paysage linguistique
portoricain est espagnol. L'État libre associé de Porto Rico jouit actuellement
d'une grande autonomie politique, culturelle et linguistique. Cette situation
est accentuée par son caractère insulaire. Porto Rico n'est pas soumise à de
fortes doses de bilinguisme institutionnel pour les affaires intérieures, ce
qui lui assure des frontières linguistiques assez sécurisantes et quasi
imperméables. Devenant un État américain, une nouvelle réalité sociologique
s’implanterait. Elle deviendrait bilingue.<o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
<o:p></o:p>
</span><br />
<span style="color: #4a4a4a; font-family: "verdana" , sans-serif;">Il me semble
inévitable que dans quelques années, Puerto Rico deviendra enfin un État
américain et Cuba sera toujours un pays vraiment indépendant. </span><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
<o:p></o:p>
</span><br />
<span style="color: #4a4a4a; font-family: "verdana" , sans-serif;">Claude Dupras</span><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><o:p><span style="font-family: "times new roman";"> <o:p></o:p></span></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman";">
</span><br />
<span style="color: black; font-family: "verdana" , sans-serif;">NB. Quatre mois
après son entrée à la Havane, le 26 avril 1959, Fidel Castro répond à
l'invitation de Claude Dupras, président de la Chambre de Commerce des Jeunes
du district de Montréal, à l'occasion de la campagne de jouets pour les enfants
de Cuba et vient à Montréal pour deux jours. (Photos et récits de la
visite : </span><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><a href="http://www.claude.dupras.com/fidel_castro_à_montréal.htm"><span style="color: #3366ff;">http://www.claude.dupras.com/fidel_castro_à_montréal.htm</span></a><span style="color: black;">).</span><o:p></o:p></span><br />
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<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: "verdana";"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"><o:p><span style="font-family: "times new roman";"> </span></o:p></span></span></span></div>
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: "verdana";">
</span> </span><br />Unknownnoreply@blogger.com9