mercredi 26 juin 2013

On est Québécois et Canadien, ou bien on ne l’est pas !

Le 24 Juin, la St-Jean-Baptiste, est la fête nationale des Québécois. Mais aussi la fête de tous les francophones du Canada. À l’origine, la St-Jean Baptiste était la fête des canadiens-français de tout le pays. La Société St-Jean-Baptiste était nationale et dédiée à unir et aider les francophones à prendre leur place dans tout le pays et à promouvoir leur culture et la langue française.

Depuis la révolution tranquille, les séparatistes québécois se sont emparés de cette fête. Ce faisant, ils ont essayé de faire oublier qu’il y a plus d’un million de francophones hors Québec qui ont, avec succès, conservé leur culture et leur langue française. Nous en avons eu la démonstration encore hier à la télé où on montrait les images des graves inondations qui affligent la ville de Medecine Hat en Alberta. Le maire de la ville répondait à des journalistes québécois dans un français impeccable. Pour plusieurs c’est surprenant puisque les séparatistes ne cessent de dire que les francophones du Canada sont de plus en plus assimilés et sur le point de disparaître. Rien n’est plus éloigné de la vérité. Je dis merci à la télévision de la démontrer chaque jour.

Le 1er juillet est la fête du Canada. Celle de tous les Canadiens. C’est le temps de reconnaître avec satisfaction que notre pays est un des plus beaux, des plus grands et des plus riches de la planète où la qualité de vie est la meilleure. Nonobstant cela, plusieurs séparatistes le dénigreront en boycottant la fête.

Le chef du parti libéral du Québec (PLQ), Philippe Couillard, a fait une déclaration récente qui montre sans équivoque que son parti est fédéraliste et respecte le Canada. Contrairement à plusieurs de nos politiciens québécois, il n’hésite pas à dire le mot CANADA. Il est Québécois et Canadien et il en est fier. Je le suis aussi, sans être libéral.

Évidemment, cela a froissé les séparatistes qui ont rétorqué de façon mensongère en qualifiant Couillard de fédéraliste pur et dur. On l’a même accusé d’avoir dit que son parti est définitivement fédéraliste. Quel péché ! Ils veulent faire croire qu’il a amené son parti dans une nouvelle voie politique. Il ne faut pas vouloir se rappeler du passé pour affirmer une telle inexactitude. Il faut faire exprès de vouloir oublier les positions claires et nettes du PLQ lors des deux référendums québécois sur la séparation du Québec. Ce sont deux chefs libéraux, Claude Ryan et Jean Charest, qui ont dirigé le comité référendaire favorable au maintien du Québec dans le Canada.

Ce parti a toujours été près de l’opinion majoritaire des Québécois sur la question nationale. Comme les autres partis, il est sensible à la défense de notre langue, de notre culture et, comme les autres gouvernements, il a donné aux Québécois de plus en plus d’outils pour se parfaire, se développer et assurer la protection de leur liberté culturelle et linguistique. Cependant, il veut continuer à défendre l’appartenance des Québécois au Canada car il croit que c’est pour eux un avantage sans égal.

Les batailles passées d’anciens premiers ministres Duplessis, Lesage, Lévesque et de Johnson sur le plan national ont fait valoir les aspirations du Québec et après de longues discussions, des changements importants ont été apportés à la fédération. Jamais le fédéral a dit « qu’importe l’opinion des Québécois, c’est la nôtre qui compte ». Le passé nous a démontré que le fédéralisme canadien est flexible, ajustable et toujours en mutation. Il a toujours été en évolution. Il y eut des passages difficiles, mais toujours les issues ont été trouvées.

Les Québécois sont Canadiens mais ne profitent suffisamment pas des avantages que leur offre le Canada. Ils n’y voyagent pas assez, n’y investissent pas suffisamment. Plusieurs l’on fait et ils ont bien réussi. Ils sont devenus des chefs de file canadiens, dans le génie par exemple.

Les séparatistes reprochent au fédéral l’accord de 1982, pour le rapatriement de la constitution canadienne de Londres, que le Québec a refusé de signer à la toute dernière minute. Couillard veut régler cette question qui mine le pays, une fois pour toutes. Les séparatistes l’accusent de vouloir le faire à tout prix sans rien exiger en échange. Il est évident qu’une telle affirmation frise la partisannerie car Couillard sait en bon politicien que ce serait sa mort politique s’il agissait ainsi. Il y va de l’intérêt du Québec que cette anomalie soit corrigée, et il veut le faire en tenant compte de l’opinion de tous les Québécois.

Les séparatistes accusent son parti d’être une succursale du parti libéral du Canada. Ridicule. Peut être que c’était le cas dans les années ’40 et ’50 du temps du temps du PM Louis St-Laurent et du ministre Ernest Lapointe, mais il y a longtemps que le PLQ a démontré qu’il est un parti québécois fortement autonome.

Couillard veut que les Québécois soient bilingues. Évidemment, les séparatistes l’accusent aussitôt de se sentir mieux avec la loi canadienne des langues officielles qu’avec la loi 101 du Québec. Comme si le bilinguisme pour un individu était négatif. Ils vont même jusqu’à affirmer qu’il veut abandonner la loi 101. Quelle insulte! Quelle tromperie!

Les séparatistes parlent du droit fondamental du peuple de décider de lui-même la séparation du Québec de l’ensemble canadien. Quel peuple? Leurs arguments persistants laissent croire que seuls les francophones ont l’identité québécoise, comme si être Québécois c’est d’être francophone. Les Québécois anglophones dont les familles sont ici depuis des centaines d’années, ne le sont-ils? Les Québécois de la centaine d’autres souches dont plusieurs sont au Québec depuis près d’un siècle, italiens, polonais, slaves, irlandais, arabes, africains, asiatiques ne sont-ils de notre peuple ? Et les autochtones qui étaient là bien avant nos ancêtres, ne le sont-ils ? Est-ce seulement ceux qui parlent le français dans tout ce beau monde, que je viens de mentionner, qui sont le peuple québécois? J’aimerais bien connaître la définition séparatiste du mot « peuple ».

Pour moi, le peuple québécois d’aujourd’hui est composé de tous ceux qui ont des droits politiques au Québec, quelques soient leurs origines. Et j’aimerais bien que tous soient bilingues et parlent le français et l’anglais, les deux langues des nations fondatrices du Canada où elles sont officielles.

Une chose est certaine. La personne et les positions politiques positives et réalistes de Philippe Couillard sont à ce jour très bien acceptées par une majorité de Québécois. Il se dévoile comme un homme intelligent, qui sait ce dont il parle et qui sait faire toutes les nuances nécessaires pour la bonne compréhension des Québécois de ses politiques. Cet ensemble de qualités lui donne une image positive qui fait mal aux séparatistes. Il voit en lui un grand danger pour leur option politique et craignent que le voile sera levé sur leur argumentation séparatiste qui mène nulle part. Ils feront tout et diront tout pour le détruire. Couillard ne bronchera pas dans ses convictions. Il est Québécois. Il est Canadien. Il n’oublie pas que le Canada est la terre découverte par nos aïeux !

Cette terre est à nous et à ceux qui sont venus y vivre. Pas question de la céder à quiconque.

Bonne fête du Canada à tous.

Claude Dupras

samedi 22 juin 2013

La Commission Charbonneau, pourquoi pas à huis clos ?

Le 13 mai 2009, mon expérience d’ingénieur me dicta un blog intitulé « Des prix de fous ». J’y dénonçais « la flambée des prix de la construction du métro à Laval, de l’autoroute Ville-Marie, des garages pour l’Agence métropolitaine de transport (AMT), du Centre hospitalier universitaire de Montréal, du contrat des compteurs d’eau de Montréal, pour ne mentionner que ceux-là » et j’ajoutais : « Que se passe-t-il ? Y-a-t-il une mafia qui s’est installée dans le domaine de la construction avec comme but de souffler les prix et les profits ?»

En octobre 2009, le gouvernement du Québec créa l'Opération Marteau, avec la collaboration de la Sûreté du Québec et du Service de police de Montréal, afin d’enquêter sur les crimes économiques au Québec. Au même moment, le ministère des affaires municipales mit-sur-pied une équipe de vérification, Revenu Québec créa une escouade de lutte contre la malversation et la corruption, le ministère des Transports y alla d’une unité anti-collusion, la Régie du bâtiment du Québec forma un groupe d’enquêteurs dédiés aux problèmes de collusion et la Commission de la construction du Québec créa une bande d’inspecteurs spéciaux.

Puis vint, en février 2011, la création de l'Unité Permanente Anti Corruption (UPAC), visant à lutter contre le trafic d'influence, la corruption et la collusion. Elle doit aussi coordonner les efforts de Marteau et des autres escouades, unités, groupes et bandes déjà mis-en-place dans le gouvernement. La structure de L’UPAC s’inspira du Departement of Investigation de New York créé par le maire Rudi Giuliani et qui régla le grave problème du crime dans la métropole américaine.

Mais cela ne satisfit pas l’opposition à l’Assemblée nationale. Pauline Marois et ses députés, avec l’ADQ, réclamaient en plus une Commission d’enquête publique. Ne la croyant plus nécessaire, le PM Charest hésita car il connaissait bien les coûts faramineux d’une telle enquête. Les péquistes l’accusèrent d’être animé par la crainte de voir son parti libéral éclaboussé. Finalement, face à une pression publique grandissante, Charest créa la Commission Charbonneau avec mandat de prévenir la collusion et la corruption dans l’octroi et la gestion des contrats publics dans l’industrie de la construction ainsi que l’infiltration de celle-ci par le crime organisé.

À ce jour, Marteau a fait son travail, entre autres, par des d’arrestations importantes sur la rive-Nord de Montréal et celle du président du comité exécutif de Montréal en 2012. Elle a eu aussi un effet immédiat sur les « collusionnaires » qui, sur leur garde, soumettent depuis 2009, des prix à la baisse pour les travaux publics. De son côté, l’UPAC a arrêté des dirigeants et ingénieurs du projet de l’hôpital universitaire McGill, émis des accusations de gangstérisme contre les dirigeants de ville Laval, arrêté le maire Applebaum, etc…

À constater tous ces résultats, plusieurs, comme Jean Charest au moment de sa décision, se demandent si la Commission Charbonneau est nécessaire même si ses audiences publiques sont intéressantes, captivantes et excitantes. Le « show » est bon. Mais est-ce nécessaire, utile ? Doit-elle continuer à agir ainsi ?

Une chose certaine, publique ou à huis clos, la Commission serait rendue au même point qu’aujourd’hui. Elle aurait interrogé les mêmes témoins et obtenu les mêmes réponses. Elle serait au même niveau de compréhension de ce qui s’est passé dans le domaine de la construction. Les témoins qui ont donné leurs dépositions à portes fermées ont sûrement dit des choses importantes et peut-être plus scandaleuses que ce qu’on a vu et entendu via la télé. Mais ce qui compte, c’est que tout ce qui a été dit a été enregistré et fait maintenant partie de la preuve. Les parties huis-clos n’ont pas nui au travail de la Commission.

C’est la démission du maire Applebaum qui m’a fait réagir. Ce jour là, j’ai pensé à l’ex-maire Gérald Tremblay. Suite à l’accusation par un témoin, déclaré plus tard non crédible, venu l’accuser publiquement de financement illégal à son parti, la PM Pauline Marois et son ministre Lisée ont réclamé sa démission. Tremblay, homme bien éduqué, pieux et bon, n’avait jamais durant toute sa longue carrière politique été accusé de quoi que ce soit. Réalisant qu’il n’était plus appuyé par le gouvernement du Québec, Tremblay démissionna, dans l’intérêt de Montréal. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la PM Marois et son ministre ont agi de façon irréfléchie avec une lâcheté scandaleuse et partisane. Donc, à cause de la Commission Charbonneau, l’honnête maire Tremblay a été remplacé par un maire qui, aujourd’hui, fait face à 14 chefs d'accusation de fraude, de complot, d'abus de confiance et d'actes de corruption dans les affaires municipales.

Il y a aussi le cas de l’ex-ministre péquiste Guy Chevrette qui fut accusé par un organisateur politique libéral d’avoir reçu un pot-de-vin via un ami avocat. Chevrette, à la carrière politique sans tache, a demandé de s’expliquer devant la Commission. Celle-ci a refusé, laissant ainsi les dires de l’organisateur véreux flotter dans les esprits québécois. Il en est de même pour des dizaines d’autres personnes dont l’honneur et la dignité ont été atteints injustement par des affronts et des injures de témoins.

On se rappellera la révélation de centaines de noms de personnes qui participaient à des lunchs au club privé 357c de Montréal. J’entends encore les avocats demandant aux témoins: « donner nous des noms, des noms… ». Et cette façon de faire a été répétée en plusieurs occasions. Devenue publique, chaque personne dont le nom a été mentionné devenait accusée par association même si, souventes fois, elle n’avait rien à voir avec les affaires de la Commission.

À ces critiques, la présidente de la Commission a reconnu qu’il y avait des dommages collatéraux, mais que c’était comme ça… point final. Elle ne semble pas reconnaître qu’au tribunal de l’opinion publique, il n’y a pas de présomption d’innocence ni de culpabilité hors de tout doute raisonnable.

Afin que les dérapages injustes envers un trop grand nombre de personnes soient évités, j’estime que la Commission Charbonneau doit continuer son travail, mais à huis clos. Les buts visés par le gouvernement seront atteints et d’innombrables innocentes victimes seront épargnées.

Claude Dupras

mardi 11 juin 2013

Le milieu des affaires et la politique

On dit que la politique et les affaires ne vont pas ensemble, que diriger une ville n’est pas comme diriger une grande entreprise. Il y a du vrai dans ces affirmations. Pourtant le milliardaire Michael Bloomberg a été élu et réélu maire de New York et, selon l’avis de tous les observateurs, il fait une job du tonnerre.

À Montréal, le monde des affaires recherche un candidat à la mairie pour l’élection de novembre prochain. Il lève le nez sur les candidats actuels, particulièrement sur Denis Coderre, trop populiste à son goût. Comme si se réclamer du peuple, de ses aspirations profondes et de sa défense contre les torts qu’il subit est inacceptable. Peut-être pour certains individus du monde des affaires qui ne comprennent rien aux préoccupations de tous les Montréalais, mais pas pour un gars qui a toujours démontré sa sensibilité envers ses concitoyens comme l'était jadis l’ex-« p’tit gars de Ste-Marie », le célèbre maire Camilien Houde.

Certains, plus politiques, veulent un maire à tendance séparatiste alors que d’autres le veulent fédéraliste. Ils oublient que diriger et administrer la ville de Montréal n’a rien à voir avec les aspirations nationales des Québécoises et Québécois. Dans le passé, certains ont accusé Jean Drapeau d’être un nationaliste farouche et pour d’autres, il était un fédéraliste convaincu. En aucun moment, durant les 30 ans qu’il a été maire, pouvons-nous lui reprocher d’avoir poser un geste favorisant un côté au détriment l’autre. Il était un homme cultivé, visionnaire, dynamique, persuasif, travailleur et un super ambassadeur pour Montréal. L’Expo67, les JO de 1976, le métro et la ville souterraine ne sont que quelques-unes de ses réalisations qui ont fait de Montréal une ville moderne. C’est le type de maire dont a besoin aujourd’hui.

En fait, les arguments pour ou contre un candidat du milieu des affaires ou d’un populiste ou d’un fédéraliste ou d’un séparatiste ne tiennent pas.

Montréal traverse une période difficile, particulièrement en rapport avec une observation rigoureuse de la justice et de la morale dans les faits et gestes de son administration. La commission Charbonneau qui enquête sur la construction a démasqué une série de combinaisons malhonnêtes entre hauts fonctionnaires, ingénieurs municipaux, entrepreneurs de construction, ingénieurs-conseils et personnages politiques. Manque d’éthique professionnelle, magouille, tricherie, vol, crime organisé…. tout y a passé. Une vraie honte.

Le prochain maire doit donc être solide, fort, irréprochable tout en étant un très bon administrateur afin que Montréal puisse corriger son tir et assurer que son développement futur soit bien fait. Face à une telle situation, il ne pourra, de toute évidence, être seul. La qualité des membres de son équipe devient donc de prime importance, plus qu’à la normale. Ce sont tous ces individus qu’il nous faudra regarder, analyser, peser, sous-peser et apprécier. Le candidat à la mairie fera-t-il (elle) un bon maire pour le Montréal d’aujourd’hui et de demain ? A-t-il (elle) avec lui (elle) l’équipe capable de l’aider à sortir Montréal du bourbier dans lequel il est enlisé ? Peuvent-ils ensemble propulser Montréal vers l’avenir qui doit être le sien, soit celle d’une grande métropole bien administrée qui progresse et où il fait bon vivre ?

À ce jour, Louise Harel, Richard Bergeron, Denis Coderre sont sur les rangs pour la mairie. D’autres noms circulent et viennent particulièrement du milieu des affaires, tels Mélanie Roy et Marcel Coté. Mélanie Roy est inconnue des Montréalaises et Montréalais. Quant à Marcel Coté, il est peu connu de la population malgré qu’il, depuis plus de 40 ans, dirige avec succès SECOR, son cabinet indépendant de services-conseils en gestion stratégique du Canada. Ses conseils ont toujours été fort appréciés par des personnages politiques de toutes allégeances. Sa réputation professionnelle est solide.

A mon avis, Côté pourrait faire un bon maire. Mais peut-il être élu ? Voilà la question. La politique étant un commerce d’images et d’illusions, saura-t-il comment s’y prendre en période électorale pour atteindre le cœur des électeurs montréalais. Une politique ABC (Anyone But Coderre), comme se plait à répéter le milieu des affaires, ne sera pas suffisante. Sur ce point, j’ai l’impression que Denis Coderre a une bonne marge d’avance.

Il y a aussi la question nationale. Une bonne partie de la population de l’est de Montréal est à tendance séparatiste et ce vote est crucial pour assurer l’élection. Les fortes positions fédéralistes exprimées par Côté dans le passé ne peuvent plaire à ces électeurs, nonobstant toutes ses qualités. Pour réussir, il devra trouver un appui fort et sérieux dans ce milieu sous la forme d’un candidat important et acceptable à qui il aura assuré un haut poste dans son administration. La rumeur veut que Louise Harel, ex-ministre péquiste et chef de Vision Montréal, pourrait jouer ce rôle. En date d’aujourd’hui, elle nie vouloir se plier à une telle combine. Si ce n’est pas elle, ce devra être une autre personne. C’est possible, mais pas facile.

Quant au fait que Coderre soit un ancien député fédéraliste, il s’en tire relativement bien auprès des péquistes puisque ses qualités de populiste atténuent beaucoup les sentiments anti-fédéralistes contre lui. Mais pour lui aussi la partie n’est pas gagnée.

La prochaine élection municipale de Montréal s’avère très intéressante. À suivre…

Claude Dupras