Bob Harvie est avocat et président de l’Association du parti conservateur du comté de Lethbridge en Alberta. Il écrit un blog quotidien qui fait partie de la liste de blogues que je lis régulièrement et que je recommande à mes lecteurs pour mieux connaître le pouls des Canadiens de l’Ouest du pays.
Récemment en rapport avec ce qui s’est déroulé à Copenhague, il a rédigé plusieurs blogues sur le sujet de cette conférence des Nations Unies et le rôle du Canada. J’ai pensé reproduire ici son blog du 16 décembre.
Écrit en Anglais, j’en ai fait la traduction française le plus près possible de la façon d’écrire de Bob Harvie et j’ai conservé sa présentation.
Claude Dupras
Fierté grandissante avec la position du Canada à Copenhague
Souveraineté.
Cela veut dire quelque chose.
Cela veut dire que nous avons tous les droits de contrôler ce qui arrive à nos frontières. Pas l’ONU, pas un « petit » dictateur comme Hugo Chavez du Venézuela. Le Canada contrôle le Canada.
Et notre gouvernement a l’obligation de protéger notre souveraineté et de protéger TOUS nos citoyens, incluant, n’en déplaise à David Suzuki, ceux qui sont engagés dans l’industrie minière, l’industrie forestière et l’industrie pétrolifère.
Et ce que ne discutent jamais ceux qui se qualifient de “verts” est le coût, le coût réel de faire de vrais efforts pour changer l’environnement. Ils font du bruit pour clamer que « l’industrie verte » est la nouvelle économie. Vraiment ?
Quelles sont les possibilités, avec les frais de transport qui doivent grimper radicalement pour tout ce qui consomme du carbone, incluant les trains, les avions et les automobiles, d’assurer des emplois manufacturiers profitables à Edmonton, Calgary, Saskatoon ou Winnipeg.
Zéro.
L’”économie verte” sera un “boom” pour les territoires qui ont déjà accès aux grands marchés.
On s’entend pour dire Toronto et le sud de l’Ontario.
Il y a des choses qui ne changent jamais.
Notre gouvernement actuel, heureusement, est un peu plus sophistiqué que David Suzuki et Al Gore. Et, Dieu merci, Barack Obama l’est aussi. Ils comprennent qu’en érodant leur propre souveraineté, en s’engageant dans des traités internationaux, qui, en réalité ne sont que des trucs à sens unique par lesquels un petit nombre de pays vont hypothéquer leur futur au profit de pays qui n’ont pas, de toute évidence, l’habilité de diriger correctement leur propre peuple et qui refusent (la Chine et l’Inde) de s’engager dans des objectifs obligatoires ou dans des procédés de vérification de ces objectifs.
Et les verts et les Libéraux (pour l’instant, parce qu’ils n’agissent pas de façon responsable, il faut se rappeler qu’ils n’ont rien fait à propos de Kyoto) malgré tout ne cessent de critiquer parce que le Canada ne gagne pas de concours de popularité à Copenhague,
La responsabilité de prendre soin de tout le pays est trop importante pour la passer à des fakirs comme Al Gore et ses clones. Les enjeux sont trop élevés… il y a trop de monde sans emploi et notre économie est trop fragile pour prendre des engagements à sens unique.
Pensez-vous vraiment que nous devrions envoyer des milliards de dollars de notre pays à l’Inde afin qu’il puisse construire une usine thermique au charbon qui deviendra une des plus polluantes de carbone au monde ? Cela fait partie actuellement des transferts prévus par Kyoto car l’Inde continue la construction de telles usines avec de l’ARGENT DE KYOTO.
La 16ième plus grande source émettrice de carbone au monde sera construite en Inde avec de l’argent de Kyoto. Cette partie du protocole de Kyoto est maintenant identifiée, par certains, comme « la tricherie du carbone vert ».
Je n’ai pas de problème à ce que notre gouvernement recherche des solutions médianes pour réduire la pollution mais l’idée de céder notre souveraineté et notre bien-être économique aux penseurs de l’ONU est simplement ridicule.
Donc pour avoir “embarrasser” le Canada devant les "biens-intentionnés aux petits esprits" à Copenhague, je dis, bien fait Stephen Harper, et bien fait, Jim Prentice.
Il est bon de savoir que quelqu’un se tient debout pour le Canada.
Bob Harvie
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