Pourtant au
Québec, l’immigration est bien organisée. Les statistiques du gouvernement du
Québec indiquent que de 2011 à 2015 nous avons accueilli 258 057
immigrants, soit une moyenne 51,611 immigrants par année dont 67,4% capables de
répondre à nos besoins économiques et d’y investir, 21,1% pour répondre aux
besoins de regroupement familial et 10,2% de réfugiés. Les autres comptent pour
seulement 1,2% des entrées.
La
répartition hommes/femmes était égale. Quant à l’âge, 21,2% avaient moins de 14
ans, 11,1% de 15-24 ans, 56,7% de 25-44 ans et les autres 10,9%.
Plusieurs
des immigrants ont quitté le Québec après y avoir été admis. En rapport avec la
langue parlée, des 25,8% qui parlaient le français, 84% sont restés au Québec ;
des 33,6% qui parlaient le français et l’anglais, 73% sont restés au Québec ; des
16,4% qui ne parlaient que l’anglais, 54% sont restés au Québec ; des 24,2% qui
ne parlaient ni l’anglais ni le français, 68% sont restés au Québec. (journal Le Devoir).
Et cela,
malgré que les patrons, les hommes d’affaires, les manufacturiers et les
exportateurs aient demandé que les exigences en rapport avec la connaissance du
français soient allégées pour privilégier les compétences professionnelles à
cause « de la pénurie de main d’œuvre ». Pour juger de ces départs
fâcheux, il faut savoir qu’ils comprennent deux-tiers des Pakistanais et des
Indiens admis et une moitié des Chinois et des Iraniens admis. Ce qui est
choquant est que ces groupes incorporent plusieurs investisseurs. Ils partent
pour diverses raisons : rejoindre des membres de leur famille vivant dans
les autres provinces ; leur inhabilité à parler le français ; leur difficulté à
trouver un emploi ; la liberté de parler anglais et de faire des affaires dans
cette langue... Ils choisissent de travailler ou d’investir ailleurs alors que le
chômage afflige près du « quart » des immigrants restés au Québec.
Il y a aussi
la demande des francophones et acadiens hors Québec qui affecte quelque peu
l’immigration québécoise. Le nouveau Programme de Mobilité Internationale (PMI), favorise la venue de parlants
français vers l’ensemble des communautés francophones hors Québec.
En tenant compte
de ce qui précède, 35,620 des 51 611 immigrants admis, en moyenne, sont
devenus des néoquébécois permanents. Il est faux de dire que 50 000
immigrants s’ajoutent à la population québécoise à tous les ans. Près de 26 283,
se sont installés à Montréal, 2 040 à Laval, 2 889 en Montérégie, 1 907
dans la région de Québec, 980 en Outaouais, et le reste, 1 161, est réparti
plus ou moins également dans chacune des 12 autres régions du Québec.
Ils avaient
émigré de toutes les parties du monde, dont 32,9 % d’Afrique, 20,8% des Amériques,
29,6% d’Asie et 16,5% d’Europe.
Ils sont
venus de la Chine (8,8%), de la France (8,1%), d’Haïti (7,1%), d’Algérie
(7,0%), du Maroc (5,8%), d’Iran (5,5%), de Colombie (3,5%), du Cameroun (2,6%),
d’Égypte (2,6%), de Tunisie (2,5%) et 45,7% des autres pays du monde.
Leur niveau
de scolarité est élevé puisque 67,8 % des 15 ans et plus totalisent 14 années
et plus d’études.
Beaucoup de
ces néoquébécois ont des qualités leur permettant de bien s’intégrer dans notre
société particulièrement dans les domaines de la gestion, des affaires, de l’administration,
du secteur de la santé, des sciences sociales, des arts et culture, des sports
et loisirs, des ventes et services, des métiers de construction, de la
fabrication et autres, du transport, des services d’utilité publique, etc… En
effet, 29,5% sont des professionnels, 12,5% sont des techniciens et para
professionnels, 5,7% sont des techniciens intermédiaires, 3,7% des
entrepreneurs et investisseurs et 44,4 % sont de nouveaux travailleurs.
Parmi eux,
il y a aussi les conjoints de fait, les enfants, les autres personnes à charge,
les parents, les cas humanitaires, les aides familiaux… Il faut aussi compter
les réfugiés et les membres de leurs familles pris-en-charge par le Canada, le
Québec et ceux qui sont parrainés par des organismes à but non lucratif ou des
groupes de résidents qui s’engagent à subvenir à leurs besoins et faciliter
leur intégration.
Voilà un
survol rapide des statistiques de l’immigration québécoise des cinq dernières années.
35 620 nouveaux
néoquébécois par année, c’est l’équivalent de la population d’une nouvelle ville
comme Val-D’or ou Saint-Georges de Beauce ou Sorel-Tracy à chaque année.
Imaginer tout ce que nécessite une telle ville : maisons, logements,
écoles, services sociaux et hospitaliers, commerces, autos, nourriture,
vêtements, centre de sports, services urbains, etc… etc… et le travail que ça
génère : constructeurs, entrepreneurs, professionnels, ouvriers, vendeurs,
secrétaires, etc… etc… Estimez les revenus, les taxes, les dépenses, les
investissements, etc… C’est l’activité économique potentielle d’une population
équivalente au nombre d’immigrés qui s’installent au Québec par an. Combien de
familles ont quitté l’est de Montréal depuis les 20 dernières années et plus pour
s’établir sur la rive nord de la rivière des prairies, ou la rive sud du fleuve
Saint-Laurent, et laissé leurs logements aux nouveaux venus pour aller dans des
maison neuves gonfler des villages existants en villes. Ces nouvelles municipalités
importantes sont le résultat en bonne partie des effets de l’immigration.
De 1951 à
2013, la population du Québec a augmenté en moyenne de 66 101 individus
par année. À mon avis, ce n’est pas suffisant puisque la proportion par rapport
à la population canadienne est passée de 28,9 % à 23 %. Les immigrés ont
contribué près de 52,9 % de l’augmentation annuelle de notre population.
Actuellement, le Québec vieillit à cause « du manque
de natalité chez les jeunes (taux de fécondité inférieur à 2,1) et du pic de
natalité des ainés. En 2036, les aînés devraient être plus nombreux que les
moins de 19 ans (une différence de 228 000 individus, comparée à 79 000
pour les jeunes). Le « baby-boom » de l'après-guerre, 1941-1960, fait
son œuvre. Les personnes nées durant cette période sont désormais près de l'âge
à la retraite ou le sont présentement, ce qui occasionne une population
vieillissante et une population active réduite ».
En somme,
contrairement aux dires des protagonistes favorables à la réduction des seuils
de l’immigration au Québec, 64,6% des immigrés connaissent le français en
arrivant, 12,4 % ne parlent que l’anglais et 22,9% des immigrés ne parlent ni
le français et ni l’anglais. Une fois admis, ils ont l’opportunité de suivre des
cours de français, une langue très difficile à apprendre, et leurs enfants
seront placés dans des écoles françaises. Combien de leurs descendants
parleront français dans quelques années ? Un très grand nombre si on en juge
par le passé. Rappelons-nous, les Johnson, les Macdonald, les Mulroney, les
Burns, les Gray, et des milliers d’autres… dont les ancêtres arrivés sur le sol
québécois ne parlaient que la langue anglaise. Et le Québec était alors
beaucoup moins fort qu’aujourd’hui…
Certains affirment que l’immigration est un truc des
fédéralistes pour assurer des votes additionnels en vue d’un référendum futur
sur la séparation du Québec du Canada. C’est farfelu, de la petite politique. A
vrai dire, rien n’est plus ridicule. L’immigration est actuellement le sauveur
économique du Québec et lui donne les moyens de continuer son développement et d’assurer
une protection sociale à ses citoyens. Pour bien continuer, nous nous devons de
trouver moyen d’intégrer plus de nouveaux venus dans notre société par des
emplois, car trop d’entre eux n’ont pas de travail et quittent le Québec, contrairement
à ce qui se passe ailleurs dans les autres grandes villes canadiennes.
D’autres y voient une porte ouverte aux musulmans et
blâment l’immigration de ne pas contrôler leur entrée au pays. Plusieurs
d’entre eux sont francophones, possèdent des diplômes divers et sont prêts à
œuvrer dans des domaines cruciaux comme celui des hôpitaux où, selon mon
expérience récente, ils font un travail exceptionnel grâce à leur dévouement et
leurs compétences.
On ne cesse de parler des problèmes du développement de
notre économie québécoise. Imaginez ce que ce serait sans les centaines de
milliers d’immigrés que nous avons reçus durant les dernières décennies. Ils se
sont bien intégrés dans notre société et leur contribution est immense.
Radio-Canada rapportait hier, que depuis un an le Québec
compte 33 400 personnes de moins dans sa population active. C’est un autre
argument qui nous indique que le nombre d’immigrants doit être augmenté et que
leur intégration doit être accélérée.
Donc, pour maintenir le rythme du développement
économique du Québec et tout ce qui en découle, les Québécois et leur
gouvernement doivent trouver des solutions pratiques pour améliorer le
programme d’immigration. Les Montréalais veulent continuer à vivre
dans un milieu cosmopolite qui nous ouvre au monde et à ses cultures tout en
ajoutant à notre enrichissement personnel, en respectant notre langue, nos
principes et notre mode de vie. Fermer l’immigration nous étoufferait économiquement
à la longue. Au contraire, il faut l’accroître et la rendre efficace et
performante pour bien répondre aux besoins nouveaux du Québec qui évolue
rapidement.
Les solutions sont simples : les jeunes québécois doivent
se donner de plus grosses familles ou le nombre d’immigrés devra s’accroître. Nous
devons trouver les moyens pour diminuer le taux de chômage des nouveaux arrivés
en enseignant bien le français à ceux qui le maîtrisent mal et en leur trouvant
des « jobs ». Pour les prochaines immigrations, nous devons tout
faire pour augmenter la présence de parlants français et de candidats qui ont
des liens culturels avec le Québec, qu’ils soient unilingues français ou bilingues.
Une modification de la loi 101 pourrait nous aider à renforcir
la présence de la langue française dans le monde multiculturel où nous vivons,
sans brimer les droits des autres.
L’immigration coûte cher, 15-20 milliards $ par an pour
le Canada et 3-4 milliards $ au Québec. On ne peut l’éviter. Il est donc important
de bien administrer ce budget pour obtenir le maximum de rendement.
Nous avons un grand besoin, annuellement, de bons candidats francophones pouvant répondre aux valeurs québécoises, en nombre important. Ce n’est pas une question de survie à long terme du français au Québec mais un besoin pour son épanouissement.
Nous avons un grand besoin, annuellement, de bons candidats francophones pouvant répondre aux valeurs québécoises, en nombre important. Ce n’est pas une question de survie à long terme du français au Québec mais un besoin pour son épanouissement.
A ce moment-ci, une politique populiste, des expressions
de peur ou des arguments nationalistes mal fondés n’apportent rien de positif au
débat. En fait, un nouveau « baby-boom » comme le plus récent des "millennials" serait la vraie solution.
Mais cela, c’est un rêve en couleurs !
Claude Dupras
24 commentaires:
Le terrorisme et l'immigration sont deux sujets qui doivent être abordés séparément.
Entièrement d'accord....
C'est quand même étrange. Nous avons accueilli une immigration, européenne, sud-américaine, orientale, et Haïtienne sans problème ni traumatisme ni même de débat de société. par contre la seule et unique immigration qui semble causer problème est une immigration religieuse musulmane. Est-ce que les québécois sont anti immigrants. Le passé prouve que NON. Est-ce que les québécois refusent une immigration qui, elle, refuse ses valeurs occidentales d.égalité homme/femme et demande sans cesse des accommodements. Il semblerait que oui.
Les statistiques sur l'immigration que j'ai lues et utilisées ne font pas mention de religion. Je crois que c'est bon ainsi car la religion est une affaire personnelle et n'est pas un critère pour accueillir ou non un nouveau citoyen.
Nous accueillons des musulmans depuis des dizaine d'années. J'ai signé en 1981 des documents pour garantir la venue d'amis algériens. Ils sont là depuis ce temps. Les enfants ont grandis. Deux sont médecins. Les petits enfants sont aux études. D'autres travaillent. C'est une bonne famille nombreuse qui a profité du regroupement familial et qui vit heureuse à Montréal comme des centaines d'autres. Par contre, certains n'ont pas aimés leur expérience hors de leur pays et sont retournés à Alger. Je n'ai aucun regret de les avoir aidé car je considère qu'ils sont un atout pour Montréal puisqu'ils sont de bons citoyens.
Pourtant la religion est devenue un facteur important dans les dernières années. D'ailleurs dans les 50,0000 réfugiées à Trudeau prés de 80% sont des chrétiens. Mais vous faites comme les politiciens Claude vous ne répondez pas aux questions posées
L’Immigration musulmane massive ne remonte qu'à quelques dizaines tout au plus. D’ailleurs en 1980 les femmes ne portaient le voile en Arabie Saoudite et étaient l'égales de l'homme. Les Frères Musulmans n.étaient pas au pouvoir non plus.
Il y s depuis les années 80 50 000 algériens qui ont émigrés à Montréal. Dites-moi si vous avez déjà vu un de ces algériens et ils sont partout à Montréal agir différemment de nous envers les femmes algériennes ou autres? Moi le les ai visité, j'ai travaillé avec plusieurs qui m'ont aidé et jamais ai-je vu un manque de respect.
La religion est devenue un facteur pour une minorité bruyante qui monte tout en épingle. D'après-vous Justin Trudeau à accepté les Syriens parce qu'ils étaient surtout Chrétiens! Ça se pourrais-tu que c'est aussi parce qu'ils avaient des bombes sur leurs têtes ?
Il y a eu une immigration syrienne au Québec, particulièrement chrétienne, dès la fin du XIXe siècle
Des gens qui sont actuellement immigrés au CANADA sont la plupart ceux qui vivent de la compromission chez eux car ils sont otages de malversations dont ils sont complices. des proies faciles à qui on demande d'exécuter des missions terroristes! j'en connais quelques un qui vivent actuellement au CANADA! des réseaux mafieux qui ont occupé des places au pouvoir!
Bien qu'un réfugié soit un immigrant, un immigrant n'est pas nécessairement un réfugié.
Quand le Canada augmente le nombre de réfugié de 14 fois, nous ne pouvons que nous attendre à avoir des problèmes. Toutes les statistiques que vous montré deviennent nul, et seule ce qui est arrivé en Europe peut être valable pour estimer les conséquences.
Voilà.
Ça dépend des réfugiés. Il y a toujours eu des réfugiés et le nombre a changé d'année en année. Il y a eu, par exemple, les vietnamiens, les Tamuls , etc..., qui font arrivés par dizaines de milliers. Les statistiques couvrent plusieurs années et réflètent la moyenne de l'ensemble. Plus de 50 000 algériens sont arrivés depuis 20 ans, etc... Les Haïtiens aussi sont arrivés plus nombreux.
Conclusion simpliste qui ne tient pas compte de la science des statistiques.
Passer de 24000 à 300 000 par année.... C'est effectivement simpliste comme écart. ils ne parlent pas notre langue, n'ont pour la plupart aucune instruction, un désire relatif de s'intégrer, une culture qui n'est pas nécessairement très compatible avec la notre....
En passant M. Dupras j'étais à Frankfurt il y a de cela 6 semaines.... Une catastrophe et je crois que le mot est encore faible.
Je serai en France dans quelques jours, mes amis avec qui je parle de façon journalière, ont à peu près tous la même opinion...
Une grossière erreur..
Et de tout ces réfugiés combien sont tout simplement des immigrants économique?
Qui parle de passer de 24 000 à 300 000 par année au Québec ?
L'Allemagne a compris et dans les années futures récoltera en main d'œuvre qualifié le fruit de ses sacrifices. Là aussi les naissance sont basse et l'économie a besoin des nouveaux arrivants. Il est certain que beaucoup d'allemands n'aiment lus Merkel à cause de cela, mais cela ne veut pas dire qu'elle n'avait pas raison.
L.H. vous n'aimez pas les statistiques du Québec, mais vous me demandez de consulter les statistiques Allemandes alors que Mme Merkel a accepté un million de réfugiés. On est loin du 25 000 accepté pour le CANADA,
D'ailleurs en ce sens J’aimerais connaitre votre opinion sur le nouveau code vestimentaire des écoles qui permet le Burkini.
(Ce costume de bain musulman qui couvre de la tête aux pieds) .
Les enfants seront donc autorisés, par cet accommodement raisonnable, à prolonger la différence de la femme par rapport à l'homme.
Même si cet accommodement vise des enfants et s'oppose à notre principe d,égalité homme/femme. le principe de liberté m’apparaît une bien piètre affirmation. Alors si je vous suis bien sous prétexte de liberté personnelle vous donnez votre approbation pour qu'un homme est plus qu'une épouse ou que l'on puisse marier une jeune fille mineure au Canada
Je ne m'offusque pas aux costumes musulmans, hindous ou autres. C'est une question de liberté personnelle pour moi. Tout ça est une tempête dans un verre d'eau, je pense.
Les musulmans que je connais et ils sont nombreux et je les connais bien respectent leurs épouses.
Bonjour Monsieur DUPRAS,
Je ne pense pas être un pur étranger pour vous, raison pour laquelle je vais être direct suite à la lecture "De vos statistiques" bien orchestrées..
De grâce ne souhaitez pas une modification quelle qu'elle soit de cette précieuse loi 101 dont nous eu tant de mal à faire accepter et dont je suis un des modestes artisans grâce au P.M feu René LEVESQUE et son équipe du parti Québécois naissant. Si notre langue Française (qui a tendance à être écorchée pour ne pas dire en voie de disparition en France) reste la langue usuelle au Québec c'est parce que des gens comme moi au parti "séparatisse" se sont tant acharnés à la protéger.
Bien sûr, vous ne partagiez pas à l'époque notre point de vue car vos clients étaient des assurés de la "Sun life" je suppose. Alors de grâce ne touchez pas à ce patrimoine si précieux avec vos habituels accommodements soit disant raisonnables qui ne feront que l'amputer et l'étouffer.
J'ai quatre petits enfants vivant au Québec et j'aimerais que leurs progénitures Québécoises comprennent leur Arrière-Papy.
Je réside pour l'instant en France et, ma constatation au quotidien est consternante. Dans les rues de Paris au gré de déambulations, il est de plus en plus difficile d'entendre parler Français. De plus, les publicités dans les médias, même de rue, sont de plus en plus en Anglais.
Mais tous les nouveaux Français n'emploient toujours pas la langue de Molière et quand ils s'aventurent à la parler, il me faut tendre l'oreille pour décanter "un charabia" incompréhensible et que dire des participations aux échanges téléphoniques de gens qui vivent en France depuis des décennies et qui s'expriment comme s'ils n'y avaient jamais vécu. Je souhaiterais qu'on en arrive pas à ce stade désolent, au Québec.
Néanmoins malgré mon désaccord avec certaines de vos prises de positions, je vous garde toute mon estime et mon respect.
Cordialement
Patrick F. C.
Le changement que je suggère de la loi 101 est pour tenir compte des difficultés générées par le monde multi-culturel dans lequel nous vivons et qui empiète sur le français continuellement. Il ne d'agit pas de la diminuer car elle est très bien. Il s'agit de l'améliorer pour continuer dans la même voie.
Je ne vois pas ce que la Sun Life est venu faire dans votre commentaire à mon égard. J'étais pour et je suis toujours pour la loi 101. Elle a rendu à ce jour de très grands services aux francophones québécois et je le reconnais ouvertement et en suis reconnaissant.
Je ne suis pas un séparatiste mais j'ai toujours défendu le fait français depuis ma jeunesse. Vous pouvez lire dans mon autobiographie sur mon site " l'itinéraire d'un petit gars de Verdun" ma pensée et mes actions.
Salut,
Une autre très bonne sortie de mon blogueur préféré. Je peux témoigner personnellement de la solidité de ton opinion. Comme prof je supervise des stages en entreprise depuis les années 80. Auparavant au cégep St Laurent et maintenant à Vanier (clientèles franco et anglo). Dans les deux cas pour le département qui voit à former des futurs comptables et des futurs techniciens en marketing.Ils se pointent sur le marché du travail avec un DEC pour des jobs de soutien. Des Tremblay ou des Dupras j'en ai presque jamais vu mon her Claude. Ce sont des Ming, des Patel, des Saad et des Gomez à qui j'enseigne. On a des taux de placement qui frôlent toujours le 100% et ces jeunes sont ceux qui payent les cotisations pour assurer nos retraites.Les deux seuls terroristes qui ont fraits des victimes chez-nous étaient des purs laines pour emprunter l'expression consacrée.La frénésie des politiciens qui nourissent la peur de l'autre est une menace pour notre sécurité financière. Personne ne parle de cet aspect problème.Il n'y a pas seulement le net qui favorise la peur irraisonnée, il y a aussi les médias traditionnels. Je me suis abonné au Journal de Montréal pour continuer mon habitude du matin, café et journal-papier. Il y a dans les pages de ce papier des exemples de souffleurs de braises de l'intolérance comme l'a si bien dit Philipe Couillard.
Ciao amigo
Merci Claude pour ton témoignage. Il est conforme à ma vision du monde québécois actuel. Des gens de toutes races, de toutes couleurs, de toutes religions.
Il est peut-être temps de comprendre que l'émergence de Donald Trump, la montée des partis de droite en Europe sont étroitement liés au discours de langue de bois, du "Tout va bien Madame la Marquise" et de l'acceptation des accommodements raisonnables par nos politiciens. Si les partis de ce genre augmentent leur quotte de popularité au point de menacé les partis plus traditionnels il est peut-être temps que les dirigeants politiques comprennent qu'Il y a peut-être un monde entre leur acceptation des migrants et l'acceptation de la population à ce flot migratoire. Si nous prenons l'exemple canadienne de nos 25.000 migrants. Personne n'est dupe il ne suffit que de .01% de personnes fort mal intentionnées pour faire entrer 25 terroristes potentiels, et ceci en garantissant que 99,99% ont passé tous les contrôles. Or on sait très bien que dans ces pays à peu près tout a été détruit. Que ce soit les hôtels de ville, les postes de polices , les bureaux des ministères. ces gens vivent dans des camps de réfugiés depuis un an, deux ou même trois ans. Qui peut vérifier leur passé. Alors que les politiciens nous disent Bien non pas de problèmes le simple citoyen n'est pas fou et a beaucoup de logique. Si à force de crier au loup personne ne vient on peut dire que nier toujours le loup ne le fait pas disparaître.
Il y a beaucoup de vérifications chez nous. Notre pays n'est aussi cave aussi que vous le décrivez? De toute façon, ça nous prend 60 000 nouveaux résidents au Québec par an pour assurer notre rythme de développement et notre qualité de vie et même plus pour maintenir notre proportion d'habitants par rapport à celle du Canada. Nos paiements de péréquation en dépendent. Plus notre pourcentage baisse, moins la péréquation est forte.
Je crains que cet argument ne tient pas la route. Depuis 5 ans 60540 immigrants au Québec sont venus d'algérie, du Maroc, de l'Iran, de l'Égypte et de la Tunisie. Et ce sont des Québécois qui ont créée des problèmes à Ottawa et à St-Jean
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