Son discours fut important et toucha particulièrement
les sujets de l’énergie et du climat. Deux sujets délicats pour notre premier
ministre Stephen Harper, grand défenseur de l’exploitation pétrolière des
sables bitumineux albertains et incrédule de la véracité des changements
climatiques qu’il a qualifié d’« invention socialiste ». Hollande prononça son
allocution avec vigueur et conviction et ce fut le plus important et le
meilleur discours de sa visite. Il s’était bien préparé et il impressionna la
majorité des Canadiens qui l’écoutaient de tous les coins du pays.
Malheureusement, son discours au Québec ne fut pas de
la même nature. Il semblait non structuré et improvisé. Hollande cherchait dans
ses feuilles des points de discours et voltigeait d’un à l’autre sans suite
vraiment logique. Et, tout comme il fait en France où il accepte, à cause de
son impopularité personnelle extrême, toutes les idées qui lui sont soumises pour
chercher à regagner de la sympathie et l’appui de tous ceux qui l’ont lâché
politiquement, il a dit « OUI » au Québec. Il a affirmé que la France
participerait activement aux deux nouveaux projets du PM Couillard : Le « Plan
Nord » au nord du 49e parallèle et le « Maritime »
sur les berges du Saint-Laurent.
Si j’avais un conseil à donner au PM québécois, ce
serait d’attendre le premier engagement officiel de la part d’une entreprise
française dans un de ces projets pour se réjouir. Personnellement, j’y croirai
lorsque de tels gestes seront posés car je n’ai aucune confiance dans les dires
et les capacités de réalisation de ce président français qui est venu parler à
Québec… pour parler.
Aujourd’hui, Hollande ne récolte que seulement 12%
d’appuis du peuple français. Harper est dans la même situation au Québec,
puisqu’il ne recueille que 14%. Mais, contrairement à Hollande, Harper ne
fléchit pas. Il croit à sa vision du Canada, à ses politiques et est convaincu
que le Québec s’en sortira mieux malgré son indifférence envers lui. Il est
convaincu du résultat futur et continue à foncer en avant vers la destination que,
pour lui, le Canada doit atteindre. Pourtant, s’il tenait compte plus souvent de
l’opinion des Québécois, il pourrait probablement faire élire, à la prochaine
élection, une dizaine de députés conservateurs de plus au Québec, ce qui lui
assurera son retour au pouvoir car son bilan économique est très fort.
Dans les jours qui ont suivi la visite du président
français, je discutais de tout cela avec
un ami, autour de tasses de café. Lorsque notre conversation porta sur la politique
fédérale, mon compagnon m’affirma soudainement que les agissements d’Harper
envers le Québec venaient du fait qu’ « Harper n’aime pas le Québec ». Je fus surpris de cette affirmation
claire et nette. Depuis, j’y réfléchis.
En fait, si on juge l’attitude d’Harper envers le
Québec, son approche politique, ses décisions, ses lois, on peut être porté à
penser qu’Harper a un problème personnel avec le Québec et que peut-être il ne
l’aime pas. En effet, il n’accepte que rarement une position politique qui
correspond aux désirs des québécois. Entre autres, il a détruit le registre
canadien des armes à feu qui fut réclamé fort majoritairement par les Québécois
suite au massacre de Polytechnique. Il a engagé le Canada dans la guerre en
Afghanistan malgré l’opposition des Québécois. Il a coupé injustement dans les
budgets des arts et de la culture si chers aux québécois. Il a modifié les
transferts pour le système de santé, accablant ainsi le budget québécois. Il a
coupé de moitié le budget de la condition féminine éliminant la recherche et la
défense des droits des femmes, malgré les nombreuses oppositions de Québécoises.
Il a mis de côté l’Accord de Kelowna destiné à améliorer, entre autres, la vie
des autochtones québécois malgré les pressions de ces derniers et du
gouvernement québécois. Il a favorisé une justice impitoyable et répressive à
la GWBush qui va à l’inverse de l’approche pénale des québécois. Il a renié la
signature du Canada sur l’accord de Kyoto, malgré l’appui quasi unanime des
Québécois pour cette entente. Dans le conflit palestinien, il est à 100% avec Israël
alors que les Québécois font la part des choses. Harper a perdu, à cause de ce
qui précède, le siège au conseil de sécurité de l’ONU pour le Canada, au grand
regret des Québécois. Il fait la promotion du pétrole brut des sables
bitumineux malgré la farouche opposition des Québécois. Durant le pouvoir
péquiste récent au Québec, Harper a tout fait pour ne pas aider ce gouvernement
péquiste qui, pour lui, était un ennemi du Canada, même si les Québécois
l’avait élu. Et ça continue… en fait, je pourrais noircir toute cette page
d’exemples similaires.
Pour un Québécois, c’est à n’y rien comprendre surtout
qu’il oublie vite les bons coups d’Harper, telle : l’augmentation des
transferts fédéraux en 2005 pour solidifier le budget du Québec mais qui a été
transformée, pour des fins électorales, en baisse d’impôts par le PM québécois
Jean Charest, au grand dam d’Harper.
Harper parle relativement bien le français qu’il a
appris dans les écoles albertaines où rares sont ses compatriotes qui ont
réussi à maitriser cette langue comme il l’a fait. Il refuse tout débat
constitutionnel pour régulariser l’accord de 1982 que le Québec n’a pas signé,
car il craint la confusion et les divisions nationales qu’un tel débat crée. Pour
se montrer ouvert, il a fait voter à l’unanimité à la Chambre des communes une
résolution reconnaissant le Québec comme une nation. C’est peu, mais cela
représente sa pensée. Il commence toujours ses discours en langue française où
qu’il soit. Même s’il vient rarement au Québec, on ne peut pas dire qu’il ne respecte
pas les Québécois.
Harper est un homme de droite et il a des convictions
profondes. Tout comme Pierre Elliot Trudeau, l’ex-premier ministre libéral, qui
était plus à gauche. Mal-aimé en Alberta, où le parti libéral ne remportait
aucun comté à cause de ses politiques sur l’énergie, personne n’accusait Trudeau
d’agir ainsi parce qu’il n’aimait pas les albertains. C’était une question
politique et non personnelle.
Harper a réussi à réunir les forces de l’opposition de
droite, à créer le nouveau Parti Conservateur du Canada et à prendre le
pouvoir. On peut être en désaccord avec
ses politiques, voter contre lui, mais l’accuser de ne pas aimer les Québécois,
la preuve n’est pas faite. Par contre, il a démontré de l’amitié !
La responsabilité d’un premier ministre canadien est de
maintenir et de bâtir un Canada fort. Durant les longues années des libéraux et
même du parti progressiste-conservateur du Canada de Joe Clark et de Brian
Mulroney, les politiques s’orientaient, en bonne partie, vers le centre-gauche.
Depuis le début du règne d’Harper, ce dernier croit que le temps est venu de
redresser les politiques canadiennes en dirigeant le pays vers la droite afin
de stabiliser notre orientation future. Il n’a pas tort de vouloir protéger la
santé financière future du Canada, si on en juge par le piteux état financier
de la France créé par un amoncellement de politiques de gauche, depuis la 2e
guerre mondiale..
Pour Harper, la pouvoir politique est un balancier
régulateur de la santé du pays.
Claude Dupras
7 commentaires:
Allo M. Dupras,
Je suis favorable à la philosophie économique de droite et je suis convaincu que celle de gauche est financièrement intenable.
Depuis le tout début, je suis favorable aux politiques de droite de Harper.
Évidemment, avec la mentalité de gauche, de BS et de syndiquée au Québec, cette orientation ne passe pas.
Les finances négatives du Québec en sont le résultat.
Actuellement, la péréquation maintient économiquement la situation mais pour combien de temps?
Le réveil sera brutal.
Paul G.
Mon cher Claude,
Tu présente une réflexion intense et assez complète concernant la visite récente du Président Hollande. Il est plutôt rare qu’un président français arrive mieux préparé pour sa visite au Canada que pour celle faite au Québec. Son message au Canada, qu’on l’aime ou pas, me semblait pertinent et reflétait assez bien la politique française. Il a selon moi exprimé sa pensé sans pour autant blesser et l’a aussi exprimé de façon respectueuse. Quant à son passage au Québec je n’ai pas vraiment entendu un message pertinent ou lucide. j’y ai vu plutôt une opération de charme et de relations publiques. Je n’ai vu que des sourires, des tapes dans le dos, des échanges de médailles et la volonté de participer aux projets du « Plan Nord » et le « Maritime » Parfois les bonnes paroles ne coutent pas si chers et peuvent faire grand plaisir à son hôte. Ce que j’ai, toute fois aimé du passage de Hollande au Canada et au Québec c’est qu’il a su éviter, contrairement à certains de ses prédécesseurs, le sujet qui divise nos deux peuples. Sa retenu fut appréciée.
La deuxième partie de ton blogue m’a particulièrement intéressé car c’est un sujet qui nous touche tous, canadiens et québécois alors qu’on soit probablement à un an d’une élection. Certains même croient que le Premier ministre pourrait faire un appel au peuple dès ce printemps
Tu mentionne que l’affirmation de ton ami lors d’un café te disant « Harper n’aime pas le Québec » t’as surpris. Habituellement une affirmation choc a se genre d’effet. Par contre ton ami aurait pu aussi dire « Harper ne comprend pas le Québec » cette affirmation aurait été possiblement plus juste et possiblement mieux traduit sa pensé. J’aimerais bien connaitre cet ami car je crois partager sa perception de notre Premier Ministre du Canada.
Faut se demander pourquoi Stephen n’accepte que rarement une position politique qui correspond aux désirs, si non aux besoins des québécois. Qu’il débute ses discours en français le sert bien mais ce fait ne me convainque pas qu’il apprécie vraiment la langue de Molière, pas plus qu’il apprécie les québécois. C’est stratégique et ça lui convient. Si ce geste de sa part doit me rassurer et par le fait même me convaincre qu’il comprend le peuple québécois il se trompe grandement. À titre d’exemple s’il nous comprenait tant que ça les membres de son cabinet venant du Québec auraient les coudées franches et d’avantage d’influence et bénéficieraient de son écoute. Dommage que ses ministres n’ont pas cette force mentale de lui tenir tête. D’ailleurs s’il avait une meilleure connaissance du Québec et de son histoire aurait-il permis au ministre Lebel de suggérer que le nouveau pont soit nommé le pont Maurice-Richard? Je n’ose pas croire que l’idée vient de Harper lui le grand amateur de hockey. Lebel et ses autres ministres du Québec auraient du voir la tempête à l’horizon et Harper aurait du obtempéré aux conseils de ses ministres québécois. Pas si surprenant dans le fond quand on sait que Harper est un « Control freak »
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J’ai aussi connu un grand nombre d’albertains qui n’ont jamais compris que le Canada est formé de deux peuples et que nous sommes distincts l’un de l’autre. Cette incompréhension est dans leur ADN. Oui Harper dirige un nouveau parti Conservateur mais il vient de l’école du Reform party et souvent sa pensé a encore cette tendance Reform auquel il aime ajouter parfois une légère dose de Tea Party. J’admets que l’on est loin de la droite américaine et que le Canada n’a pas son « Bible belt » mais parfois je trouve que Harper est trop souvent influencé par ces courants d’air qui nous proviennent des États-Unis d’Amérique.
Tu résumes bien ses décisions qui ont pu faire mal au Québec ainsi que les bienfaits de certaines de ses politiques dont celle de remettre de l’ordre dans les finances du pays. Tu as oublié cependant de parler de sa politique d’affaires extérieurs et de sa proximité avec l’administration américaine. On pouvait reprocher à Mulroney de danser avec le Président Reagan mais Harper danse tout aussi bien avec Obama. Cette même proximité qui nous fait encore envoyé des troupes en Iraq alors que les moteurs de nos avions militaires qui ont ramené nos troupes au pays il n’y a pas si longtemps n’ont pas encore refroidis.
L’opportunité pour Harper de gagner la prochaine élection demeure en sa capacité d’ajouter des victoires au Québec. Rien n’est acquis dans ce sens, car encore, il lui faudra garder ceux qu’il a déjà. Se pourrait-il qu’il puisse obtenir un nouveau mandat en bénéficiant de la faiblesse des deux principaux partis de l’opposition?
La politique c’est une question de perception, je t’apprends rien en te disant cela, mais reste à voir si au Québec on jugera Harper pour avoir remis les finances sur les rails ou sera-t-il juger pour ce qu’il n’a pas fait pour le Québec.
En conclusion mon cher Claude tu pourras poser cette question à l’ami avec lequel tu as pris un café « S’il est vrai que Harper ne comprend pas le Québec, les québécois le comprennent-ils? »
Gaspard
Merci de ton commentaire sur mon blog motivé par le commentaire d’un ami .
J’ai aussi été satisfait que Hollande n’aborde pas la question séparatiste. Ce fut un bon « move » de sa part. Il lui a permis de retourner en France avec la bonne publicité que lui a apporté son discours à la Chambre des communes.
Personnellement, je crois qu’Harper comprends le Québec. Mais sa stratégie est de jouer à maintenir le vote de ceux qui sont indifférents au Québec. Il a joué cette carte à la dernière élection et l’a gagné. Il connait le passé des conservateurs au Québec. Il a essayé à ses premières élections de faire une percée avec des candidats qu’ils avaient nommé sénateurs. Leurs défaites, je crois, l’a découragé. Seul la ville de Québec l’a suivi et, je crois, surpris. Pour la prochaine élection, il va maintenir sa position car il ne sait que faire politiquement. Et dire que Dief en ’58 a gagné 50 sièges sans pouvoir dire un mot en français.
Ce que tu affirmes en rapport avec les Calgarians, qui ne savent pas que le Canada est formé de deux nations, me surprend. Je suis allé souvent là-bas surtout lors de Canada 125 et j’ai vu la bataille de plusieurs d’entre eux pour pouvoir inscrire leurs enfants dans les écoles d’immersions de langue française (je ne me rappelle pas du mot exact), financées par le gouvernement du Canada. J’admets qu’il y a beaucoup de rednecks là-bas, mais il y a aussi un grand nombre qui comprend la réalité. Par exemple, Joe Clark en était un et il a été élu et réélu.
Je ne crois pas que Harper est en bonne relation avec Obama, particulièrement sur le KeystoneXL, mais plutôt avec la droite américaine. Et ses prises de position en rapport avec l’Irak et l’Afghanistan avaient plus à voir avec la mentalité de ses amis républicains qui est aussi la sienne. En tout cas, il a remis le pays »sur les rails » comme tu dis et cela n’est pas au détriment de notre avenir. Bien au contraire. C’est comme le duo Martin-Chrétien qui a coupé dans les dépenses. Mais eux, avaient une base solide au Québec et dans l’ouest canadien pour pouvoir bénéficier politiquement de ce travail difficile.
En rapport avec la question que tu poses à mon ami : « S’il est vrai que Harper ne comprend pas le Québec, les québécois le comprennent-ils? ». Il n’est pas là et j’aimerais bien connaître son opinion. Quant à la mienne, je crois que si les Québécois ne comprennent pas Harper, ils réagissent comme s’ils le comprennent. Le 14% qu’il obtient dans les sondages le démontre.
Claude
Salut Claude
Bien fait re : Harper
Quelques remarques
• Harper n’a pas d’amis, il a des intérêts.
• Aucun de ses ministres et encore moins leurs adjoints n’ont quelqu’expérience de gestion que ce soit, ce qui fait que quand le gouvernement coupe, c’est dans les services, pas dans le gras. On donne encore des semaines de congé payé à des sous-ministres adjoints, pour apprendre le français, qu’ils continuent à massacrer par la suite..
• D’autre part, Harper est un ‘control freak’ avec comme conséquence que les bonnes idées ne lui parviennent jamais
• Quant à la ‘haine’ du Québec, certains acolytes dont Jenni Byrne et Arthur Hamilton, avocat torontois du Parti la manifestent à qui mieux mieux, d’expérience personnelle
• Quant à la vérité, on repassera. La morale, c’est l’attente des objectifs.
A++
M.
Claude, salut,
J’ai lu ton article au sujet de l’amour de Harper pour le Québec. Je partage entièrement
ton avis. Dans les premières années de sonrègne, Harper est venu au Québec et a tenté
désespérément de créer des liens avec le Québec, sans réussir bien sûr. Harper n’hait
pas le Québec. Il lui est étranger, c’est tout. Ce n’est pas répréhensible.
Guy R. Legault
« Maintenir le vote de ceux qui sont indifférents au Québec »
Je te donne raison sur ce point, mon cher Claude. Cependant est-ce que c’est ce dont on a droit de s’attendre d’un Premier ministre du Canada? Un premier ministre ne doit-il pas être rassembleur sans distinction des traits qui le feront perdre ou gagner une élection? Je comprends que trop bien qu’une campagne est faite en fonction des sondages, groupes témoins et toutes autres méthodes qui sauront faire gagner un candidat. On présente à l’électeur un candidat souvent comme on présenterait une voiture à un électeur. On dit de la voiture qu’il s’agit d’un nouveau modèle fiable, puissante, performante et sécuritaire. Le message est ciblé selon à qui on s’adresse. Tout est dans la perception. S’attarder à ceux qui sont indifférents au Québec porte à réflexion et m’amène à penser l’une de deux choses, soit ton ami avait peut-être raison de dire que Harper n’aime pas le Québec, soit que qu’il prône le machiavélisme. Cette politique de la fin justifie les moyens m’inquiète et n’est d tout rassurante pour nous du Québec. Diefenbaker à tout le moins en 1958 a séduit le Québec sans calculs savant ou stratagèmes autre que de capitaliser sur la volonté des québécois de mettre fin au règne des libéraux.
L’Alberta est selon moi, une province trouble qui aujourd’hui vie richement grâce à l’exploitation et la commercialisation de son pétrole. Cette province accepte mal le principe de la péréquation et oubli trop facilement que c’est nous les canadiens, incluant les québécois, qui les avons aidé à manger à l’époque de la grande dépression. La misère d’ailleurs des albertains fut pour eux la raison de fonder à Calgary le CCF en 1932.
Tout comme toi j’ai connu l’Alberta dans une autre de mes vies. J’ai malheureusement encore en mémoire lors d’un banquet à Edmonton en juin 1997, soir d’une élection fédéral, entendre les commentaires concernant les résultats qui nous parvenaient. Tu te rappelleras surement que c’était la grande entré du Reform Party avec Preston Manning. Jean Chrétien avait eu une majorité bien que plusieurs croyaient à un gouvernement minoritaire. Les albertains dans la salle de banquet ne se gênait pas de blâmer le Québec pour la victoire de Chrétien et crois moi leurs propos n’étaient pas des plus élogieux vis-à-vis la Belle Province. Je terminerai ce volet en te disant que de vouloir envoyer ses enfants en immersion française est fondé sur le principe que d’apprendre le français est beaucoup plus motivé par l’importance d’apprendre une deuxième langue, quelle soit, française ou autre, que d’entretenir une relation avec le Québec tout comme certains américains apprennent l’Espagnol
Harper se nourrit de la droite américaine effectivement et il ne s’en cache malheureusement pas. Harper n’a pas cette même relation avec Obama qu’avait Mulroney avec Reagan mais malheureusement le Canada vit plus souvent qu’autrement au crochet de la politique américaine et je persiste à dire que le Canada n’avait pas affaire à envoyer des troupes au Moyen Orient. Lester Pearson doit manger des pissenlits par la queue depuis que le Canada a délaisser ce casque bleu qui a fait notre renommé internationale si longtemps. Faut admettre que Harper ne fait que poursuivre malheureusement une politique de Jean Chrétien. Il a manqué une belle occasion de rétablir les choses.
La réponse à ta dernière question est me semble évidente. Les atomes crochus entre québécois et Stephen Harper sont absents et ce n’est pas demain qu’ils se feront sentir.
Ne connait pas le Québec c’est certain et Harper connait surement mieux le Canada.
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