À la passation
des pouvoirs, j’ai pu juger de la grandeur du nouveau président. Après leur rencontre,
il a refusé d’accompagner, comme le veut la coutume, le président
sortant-de-charge jusqu’à son automobile placée au bas de l’escalier principal dans
la cour de l’Élysée. Sur le perron, il lui a serré faiblement la main, sans
aucun signe de sympathie, et l’a quitté subitement pour rentrer au palais
présidentiel, lui tournant le dos et le laissant là seul. Des millions de
spectateurs à la télé, qui suivaient cette cérémonie, ont été surpris de ce
manque de courtoisie. Ce n’est pas grand-chose mais ce geste mesquin me
confirmait qui serait le nouveau président. En fait, j’ai constaté que Sarkozy
et Hollande sont physiquement de la même hauteur mais pas de la même grandeur.
Hollande s’est démontré petit, Sarkozy grand. C’était un premier signe de ce
que serait l’administration Hollande.
Depuis, les
socialistes ont sans cesse manifesté leur peur de Sarkozy. Ils ont voulu s’assurer
de demeurer au pouvoir et qu’il ne puisse revenir actif en politique. Il est
devenu l’homme à abattre et la campagne antisarkozyste s’est ré-accentuée au
point qu’il a été pourchassé sans cesse par des policiers d’enquêtes policières
mises sur pied par des juges d’instruction.
Je rappelle
les plus importantes affaires. Karachi pour la création d’une société
luxembourgeoise afin de financer la campagne Balladur : les juges l’ont
libéré le qualifiant de témoin assisté. Tapie pour escroquerie en bande organisée : il a été déterminé
qu’il est hors cause. Le financement
lybien de sa campagne : le document de Médiapart s’est révélé un faux.
Les écoutes de la police pour l’obtention par son avocat d’informations
couvertes par le secret : il a été libéré de sa garde-a-vue. Le
favoritisme en rapport avec des sondages
de l’Élysée : aucune mise en examen n’a été prononcée. Bettencourt pour des sommes d’argent
illicites pour sa campagne : la cour a décidé d’un non-lieu. Bygmalion par laquelle il aurait
bénéficié de fausses factures pour sa campagne présidentielle : l’information judiciaire est en cours. À ce jour, chacune tourne en queue de poisson.
Mais les socialistes et les médias (qui leur sont favorables) continuent de s’acharner
sur lui et de ressasser constamment toutes ces affaires.
Au lieu d’agir
intelligemment et de l’écouter pour savoir ce qu’il à dire, au lieu de lui
reprocher un passé noir fabriqué de toute évidence de toutes pièces, au lieu de
reconnaître que les français ont besoin d‘espoir et qu’ils recherchent la lueur
d’un avenir plus prospère, au lieu de reconnaître qu’ils voient en lui la
solution à ces problèmes, on lui cogne encore dessus.
Sarkozy a
été président, il sait plus que tous qu’il n’a pas fait que des bons coups. Il
a acquis une expérience inestimable et, en homme intelligent, a appris. Au lieu de le juger sans preuves, de le salir
et de remuer de la boue, il y a lieu que les français s’informent et que la
presse cesse de déformer et analyse avant de conclure.
Et
aujourd’hui, malgré toutes ces affaires,
il revient en politique active.
Dès
l’annonce de son retour, le président Hollande a ressorti ses arguments
anti-Sarkozy à sa récente conférence de presse, répondant à une question sur le
sujet, il a dit ne pas vouloir commenter mais a enchainé aussi vite en
déblatérant contre Sarkozy avec des arguments qui ne tiennent plus. Il a encore
démontré sa petitesse. Le secrétaire-général du PS, lui-même sous enquête, a
ajouté hautement, sans broncher, que Sarkozy revient en politique pour cacher
les fautes qu’on lui reproche. Quelle connerie ! Il faut vraiment n’avoir rien dire
pour inventer continuellement de telles sottises.
Si Sarkozy
est coupable d’une des affaires,
celui qui le sait c’est lui. Et s’il ne l’est pas, c’est encore lui qui le
sait. Ferait-il tout le travail que son engagement à la tête du parti requiert pour risquer de se voir éventuellement démettre dans la honte, s’il se sait coupable?
Il est
surprenant de le voir revenir et de vouloir être le président de son parti pour
lequel il a été le principal fondateur. Constatant
le désordre de sa famille politique, il le juge dans une situation précaire et
a décidé de retrousser ses manches et de le remettre sur pied, dans le meilleur
intérêt des membres. C’est important, car la France démocratique a besoin de
bons partis politiques, bien organisés, qui représentent toutes les tendances d’idées
et d’opinions. Il est important que les membres des partis puissent participer à
l’élaboration de leur programme politique et au choix de leurs dirigeants. Et
pour ce faire pleinement, le parti doit être bien structuré, vivant, dynamique
et en bonne santé financière.
Même si cela
semble bizarre qu’un ancien président de la république française veuille revenir
à la base en reprenant la tête de son parti dans « une marche qui sera
longue » pour lui donner une orientation nouvelle et moderne, je trouve
cela rafraîchissant. Nicolas Sarkozy voudra fort probablement, par la suite,
redevenir son candidat présidentiel afin de diriger à nouveau la nation. C’est
une autre chose que nous pourrons juger au moment du choix du candidat.
Aujourd’hui,
on peut reconnaître que Sarkozy ne fait pas les choses comme les autres et qu’il
exprime une ferveur, un zèle, une ardeur et un enthousiasme hors de l’ordinaire.
Il a avec lui l’intérêt populaire, comme le démontrent les chiffres mirobolants
sur sa page Facebook et son lien Tweeter générés par l’annonce de sa décision.
Claude
Dupras
7 commentaires:
Bonjour Claude: CITATION (Jean-Jacques Rousseau) ¨¨TOUT HOMME EST
UTILE À L'HUMANITÉ PAR CELA SEUL QU'IL EXISTE¨¨
J'ai apprécié ton blog sur Sarkozy. Encore une fois ton analyse est appropriée et juste. Félicitations.
Raymond
M. Dupras,
Je suis Paris pour le travail. Vive Sarko) et a mort politiquement Hollande de toute façon il tue la France avec son inertie et verbiage français,
Bonne journée,
Claude L.
salut ami
je crains que la route soit bien longue lorsqu'il s'agira
des" primiéres" inévitables en raison de la conjoncture!!!
il faudra suivre avec intéret l'argumentaire développé
par Sarkozy dans sa campagne !!! AG
Bonne chance à Nicolas Sarkozy!
À suivre!
Je n’ai pas le même enthousiasme que toi,
À mon avis, c’est un magouilleur, UN FAUX JETON,
il a trempé dans plusieurs fling flang .
De toute façon, 63% des français n’en veulent pas.
Il a peur des proc;es qui arrivent.
On n’est pas obligé de mettre des gens de la droite à la tète
des grands pays, Déjà il y a l’Allemagne et l’Angleterre.
Bon souper mon cher,
Gérard
D'accord avec toi.
Il est trop tôt pour faire des prévisions, mais ce qui est certain, c'est que la bataille entre lui et Juppé (qui est quoi qu'on en dise, un candidat sérieux à la Présidentielle) risque de diviser encore une fois les électeurs, ceux de l'UMP, mais aussi les autres.
Donc, ce ne sera pas facile pour Sarko.
JC
Allo M. Dupras,
Je vous ai connu via une recherche concernant mes ancêtres dont votre contenu était excellent.
Je viens de prendre connaissance de vos articles de août et sept. 2014.
Je les trouve excellents et je partage vos opinions.
Je vous encourage à persévérer en espérant que vos messages soient partagés par un grand nombre.
Paul Gratton
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